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    L'Exercice de l'Etat
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    Estonius
    Estonius

    3 530 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2016
    La scène onirique d'introduction est très jolie mais son  symbolisme est louirdingue. Après un démarrage intéressant : le déplacement obligatoire du ministre, les propos de circonstances, la langue de bois, on s'aperçoit après une scène ridicule spoiler: (Blanc écoutant Malraux)
    que rien n'est maîtrisé, entre des dialogues qui sonnent souvent faux ("la politique est une meurtrissure permanente") des invraisemblances de situations spoiler: (les blessées des Ardennes qui sont soignés à Pompidou, le chauffeur intérimaire recruté par le directeur de cabinet, la présence du premier ministre à l'enterrement du chauffeur
    et plein d'autres). Certaines scènes sont interminables spoiler: (l'après accident, l'enterrement du chauffeur)
    d'autres sont inutiles spoiler: (la naissance du bébé)
    . La scène spoiler: de la caravane
    trouve le moyen d'être à la fois invraisemblable, gavante, grotesque et mauvaise. Si on ajoute à cela un montage raté (on a parfois du mal à bien suivre), une musique grotesque et une fin bisounours, ben, c'est pas terrible. De plus idéologiquement on est en pleine démagogie, si l'auteur à raison de nous montrer un monde politique nauséeux et destructeur, lui opposer la prétendue pureté du peuple (figurée ici par la famille du chauffeur) procède d'un manichéisme primaire. Les acteurs ne sont pas mauvais bien que Michel Blanc a l'air de s'emmairder. Sur un sujet proche on peut préférer de très loin "Quai d'Orsay" de Tavernier
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2012
    A voir l’exercice de l'état on voit bien que le réalisateur et par la même le scénariste,puisque ce n'est qu'une seule et même personne,n'a jamais du foutre les pieds dans un ministère.Car tout est écris avec les pieds.Des séquences qui ne sont que de vraies caricatures du pouvoir,ou n’importe quel documentaire télévisé montre mille fois mieux,ce a quoi le politique est confronté.Les dialogues sont bêtes,les situations sont a la limite du grotesque,et les interprétations sont lamentables.Comment prendre se pauvre Olivier Gourmet,qui est pendant de Melanie Laurent au masculin,car tout comme cette dernière,il croit que pour jouer et incarner un personnage,il suffit d’être hautain,froid et distant.Son jeu est simplement ridicule.Et puis il y a tout le reste,les mauvaises idées visuels,comme incruster dans l'image,façon sms ,que voit le personnage sur son téléphone,un effet visuel ringard et d'aucune nécessité.La seule scène efficace reste celle de l'accident,même si celle ci est prévisible a des km.Le dessous du pouvoir et la donne des cartes n'est présenté dans ce film que très succinctement.
    jeremie747
    jeremie747

    45 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 octobre 2011
    Il y a des semaines comme ça où le décalage entre l’unanimisme forcené de la presse et la réalité d’un film est proprement surréaliste.
    "L’exercice de l’Etat" déchaîne depuis mercredi un concert de louanges assourdissant et tellement injustifié qu’on se demande ce qui peut annihiler à ce point l’esprit critique de tous les journalistes de la place de Paris. Est-ce parce que leur métier est si éloigné de la réalité d’une entreprise ou d’un cabinet ministériel qu’ils ne parviennent pas à voir quand ça sonne faux ? Je ne comprends pas cette hallucination collective.
    Le film de Pierre Schoeller est creux et ennuyeux, aussi raté quand il parle de son sujet, l’exercice du pouvoir, que quand il s’en éloigne. Ainsi la scène d’ouverture, grotesque, donne-t-elle assez vite le ton d’un film qui ne choisit jamais de point de vue et fait naviguer le spectateur entre des scènes sans fil conducteur, suivant une logique qui semble connue du seul réalisateur.
    La part la plus importante du film chronique la vie d’un ministre, ses relations avec ses collaborateurs, sa rivalité avec ses collègues ministres, son obéissance servile au Premier Ministre et au Président. Le réalisateur n’a semble-t-il pas compris que le rythme n’est pas juste une affaire de montage et que l’ellipse – couper les scènes au milieu d’une action, tronquer les dialogues ou changer de décor tout le temps – ne sert à rien si l’écriture ne suit pas. Or "L’exercice de l’Etat" est un film mal écrit. Les dialogues sont généralement à côté de la plaque et les acteurs principaux jamais crédibles (à part peut-être Laurent Stocker) dans des rôles sans profondeur. Quand Olivier Gourmet lâche, d’un air grave, cette phrase d’une banalité à la limite du nanar – "la politique est une meurtrissure permanente" – on hésite longuement entre pleurer de rire ou de consternation.
    On a peine à croire tant de naïveté mais ce que dit le film, c’est que la politique est un monde impitoyable, que le pouvoir oblige à faire des choses contraires à ses convictions profondes, et qu’un ministre aussi se met des cuites, baise sa femme le matin et va aux toilettes…
    Malheureusement, le film ne se contente pas d’être médiocre. Il est également assez nauséabond dans sa volonté de montrer des images obscènes et sans rapport avec l’intrigue. Que ce soit dans l’introduction où une femme nue écarte les jambes face à un crocodile, dans un plan interminable sur deux jeunes filles broyées sous un bus ou dans cette scène sans fin – et sans aucune raison d’être – de l’accident de voiture, on perçoit chez le réalisateur une sorte de jouissance perverse à choquer pour choquer, à se repaître d’images parfois à la limite du soutenable dont on ne comprend pas l’objet.
    Pensum insupportable, "L’exercice de l’Etat" vient s’ajouter à la longue liste des films qui se prennent au sérieux et enfoncent des portes ouvertes sans la moindre once d’ironie. Les anglais ont "In the loop", les américains ont "The West Wing", nous on a "L’exercice de l’Etat"… on a le cinéma politique qu’on mérite.
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    28 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2011
    J'aurais volontiers quitté cette simulation politique barbantissime qu'est 'l'exercice de l'état', malheureusement ma carte d'abonnement au cinéma a glissé sous les fauteuils et je ne me voyais pas rampé, mon portable en guise de torche pour la retrouver. J'ai donc pris sur moi et me suis farci ce navet.
    Ça commençait pourtant sur un ton original, avec cette séquence onirique à la Bunuel et le ministre se réveillant avec la gaule.
    Autant le dire franchement, mon intérêt, lui, a graduellement débandé pour atteindre un état de flaccidité complète aux deux tiers du film environ. Quand j'ai enfin admis la vacuité de cette descente dans les arcanes vaseuses du pouvoir.
    Seul le début est réussie, la scène d'un accident mortelle d'autocar, assez crédible, sur laquelle se rends le ministre des transport, il fait les déclarations compatissantes de rigueur devant les caméras, ce recueille devant quelques macchabées, passe à la radio devant un fogiel teigneux mais complaisant en off pour démentir un projet de privatisation des gares... Et puis, le vide scénaristique, occupé par des dialogues ronflants et compassés dans des brain-storming entre ministres ou sous-ministres (j'ai noté un excès de métaphores creuses) et des micro-évènements sans intérêt ou tape-à-l'oeil. Outre le fait que le scénario soit assez amorphe il comporte quelques feintes agaçantes, leurrant le bon sens du spectateur roder aux films de genre (moi en l'occurence), on nous fait miroité des tensions, d'âpres intrigues au sein du gouvernement, des dilemmes moraux entre l'ambition personnelle et les convictions politiques, mais à moins que je ne sois passé totalement à côté du film je n'ai rien ressenti de tout cela. En cause la personnalité tristement insipide du personnage. Oui, on peut facilement imaginer un ministre aussi complètement hypocrite et veule. Mais ce regard banalement froid et désabusé sur la politique ne m'excite pas plus que ça. Un film sans chair, sans nuances, sans état d'âme.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Difficile de faire titre moins bandant que celui-ci : "l'Exercice de l’Etat". On croirait une thèse. Au moins ne nous aura-t-on pas menti car c'est tout à fait l'esprit du film. Les dix premières minutes pourtant laissent suggérer quelque chose d'énergique, de riche et de dynamique. Dix minutes seulement... Après, la machine à blabla est en marche. Le pire c'est que toutes ces paroles ne sont que des discours, des postures sèches et froides, qui évident totalement leurs personnages d'humanité. Alors peut-être y aura-t-il des adorateurs d'Olivier Gourmet et de Michel Blanc pour vanter les mérites de leur jeux d'acteurs, mais personnellement, je ne suis pas du tout parvenu à percevoir ces personnages autrement que comme les faire-valoir d'un discours ronflant et finalement pas très pertinent. Alors OK, on verra le gentil ministre Saint-Jean se mettre des glaçons sur la tronche pour résister à ses horaires infernaux, on le verra être malade, on le verra se taper une murge, se taper sa femme... Mais tout ça sonne faux car les personnages sont au fond de véritables caricatures sans subtilité. Les discours s'efforcent d'être subtils mais ils ne cachent en fait qu'une trame binaire : y'a le gentil Saint-Jean, dans le sacrifice, dans la générosité (« Vas ! Prend un mois de congé mon brave ! » dit-il à son chauffeur), mais aussi dans son attachement à la cause de l'Etat... Et face au gentil, y'a le méchant Péralta : comploteur, jureur, sans culture, à la solde des grands capitaux... Tout un symbole de la déshumanisation et de la sècheresse de ce film : la cause défendue, le statut des gares ferroviaires ! (Woooh ! Comment je me prends trop d'empathie pour les gares !!!) Alors, OK, je suis le premier à gueuler quand on fait du sentimentalisme bon marché et qu'on hésite à aborder des sujets complexes au cinéma. Seulement voilà, là c'est ni complexe, ni fouillé, ni subtil. J'avoue d'ailleurs comprendre difficilement ceux qui prétendent le contraire, décortiquant chaque battement de sourcil d'acteur pour soutenir leur propos. Enfin bref, pas mal intentionné cet "Exercice de l’Etat", mais très discursif, peu profond, et totalement déconnecté de la réalité humaine à mes yeux. En d'autres mots : un bide...
    defleppard
    defleppard

    393 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 février 2012
    Les rouages de la politique et de ses mensonges. Pas très passionnant à suivre, on s'ennuie rapidement. 1 étoile et demie.
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    "L'exercice du pouvoir" à la française : quel ennui que ce ramassis de "péripéties" éculées sur les coteries politiques, les petites mesquineries, ambitions et bassesses diverses.... Et l'habillage "original" (un binôme : un ministre des Transports pour changer, sujet aux rêves érotico-baroques et son directeur de cabinet friand d'oeufs sur le plat et de vieilles lunes gaulliennes) ne change pas le "message" : les convictions ne résistent pas aux nécessités carriéristes. C'est long et sans ressort, sans surprises et finalement sans intérêt - même le casting déçoit, en particulier Olivier Gourmet, très notablement en déficit d'aisance et de crédibilité, dans le rôle central. Encore un mystère que l'engouement général des critiques pour ce médiocre opus (du même ordre que le très immérité concert de louanges entourant "Polisse" !). Le minimum syndical : 1 étoile.
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 612 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    Des comediens remarquables.Pour le reste , l'histoire est confuse et souvent ennuyeuse ( la scene d'ouverture , le choix du nouveau chauffeur...).Plutot rate.
    klap2fin
    klap2fin

    17 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2012
    Je ne reconnais qu’une seule qualité à ce film, c’est son excellent casting, pour le reste c’est long, c’est lent, sans aucun intérêt et je ne vois toujours pas ce que le réalisateur a voulu prouver ou démontrer avec ce film franchement ennuyeux.
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2012
    Malgré un bon démarrage, ce film est par la suite envahit par un faux rythme, qui le rend par moment plat et ennuyeux. On aurait aimé le sujet traité avec plus de profondeur, découvrir davantage d'aspects du quotidien d'un ministre ( et pas seulement la communication ... ). Par ailleurs l'histoire avec le chauffeur est complètement inutile et hors sujet ! Mis à part Olivier Gourmet qui est incroyablement bon dans un rôle difficile, le reste du casting est peu crédible... Reste quelques scènes marquantes mais c'est globalement une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 octobre 2013
    Scenario totalement invraisemblable pour qui connait un peu le fonctionnement du pouvoir. Les relations entre le ministre et son chauffeur stagiaire sont ridicules, comme celles d'à peu prés tous les personnages entre eux
    O. Gourmet fait ce qu'il peut, Michel Blanc lui se demande en quoi consiste son rôle et quand tout cela va se terminer
    Quant à Zabou, les lunettes ne lui vont pas
    A ranger aux oubliettes du cinema
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 mars 2015
    J'ai pas du tout aimé ce film, à part les acteurs et la B.O il y a rien à sauver,il est long,ennuyeux et le scénario n'est pas interessant,dommage.
    On dirait que je suis passé à coté du film car j'ai pas trop compris l’intérêt et les enjeux du film.

    Beaucoup de scènes ne servent vraiment à rien,Il y a beaucoup de remplissage et de scènes carrément inutiles !

    1.5/5
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    On va faire simple : le cinéma est un art, un spectacle, qui peut se révéler instructif et présenter un but didactique. Ce film n'est rien de tout cela. Mal filmé, mal monté, photographie et montage sonore inexistants (sans parler du choix de la bande son, désastreux), "L'Exercice de l'Etat" n'est pas du cinéma. Mais on pourrait faire abstraction de tout cela, si le propos et le sujet justifiaient un délaissement du fond pour se concentrer sur la forme. Encore une fois, c'est raté : pour être clair, le politique est un homme seul, délaissé, sans amis, qui doit se battre pour survivre dans un monde où tous les coups sont permis. Le film tourne autour d'une possible privatisation des gares (regard mordant sur le monde de la politique ? sujet sensible ? tabou ? polémique ? parfois les critiques sont vraiment aberrantes...) et d'un ministre mou spoiler: qui survit à un accident de voiture qui arrive comme un cheveu sur la soupe et ne surprendra personne
    . Aucun intérêt, à part démontrer une fois de plus que la critique cinématographique française colle l'étiquette de chef d'oeuvre à n'importe quel film soit-disant "révélateur" de l'envers du décor.
    Allez, une étoile pour Michel Blanc.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Si les critiques sont dans l'ensemble bonnes, je n'ai pas vraiment accroché à ce film. Long, mou et complexe, on a du mal à comprendre quel est le message que l'on souhaite nous faire passer à travers ce drame.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Bon casting, mais le film est d'un ennuie profond, l'histoire à peu d'intêret et c'est assez moue.
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