Encensé par la critique, ce film m’est apparu comme très mauvais (avant-dernière étape avant nullissime), passons les propos démagogiques et fantasmés sur les hommes politiques et leu pouvoir. Le film souffre d’un énorme manque de crédibilité spoiler: (le recrutement du chauffeur par le dircab,le ministre sans escorte policière, le ministre qui se bourre la gueule dans la caravane de son chauffeur …la liste est longue). Une grande partie du film se déroule au téléphone, de petite intelligence je n’ai pas compris et intégré tous les noms des protagonistes. Effectivement la mise en scène est rythmée, et les passages de cauchemar sont réussi. Michel Blanc est très bon aussi.
Un film très mauvais de part son scénario qui n'à aucun but défini et d'une bande son très mal choisie. Bien que les prestations des acteurs/actrices et la réalisation soient de bonne facture on s'ennuie tout le long du film. Dommage...
Trés bien réalisé et réaliste mais plusieurs éléments m'ont gâché le film : quelques scènes peu utiles et longues, une BO horrible et inadapté à mon sens, de légères et plus importantes incohérences. Le tout est assez emmerdant et finalement peu interessant.
Je dois reconnaître que je reste dubitative devant tant d'éloges à l'égard de ce film, et je suis restée sur ma faim ne sachant pas où le réalisateur a voulu en venir ; immersion dans les arcanes des pouvoirs politiques certes, mais pour nous faire comprendre quoi ? La solitude de ce ministre ? Le monde de rapace qu'est la sphère politique ? Dommage car super casting et excellente performance de l'acteur principal. Michel Blanc tristement sous-exploité, c'est bien triste.
J'ai vu ce film après le chef-d'œuvre que constitue Monsieur Hire... Quel contraste ! Je n'aime pas généralement les films prétendant décrire la haute administration, que je connais un peu. C'est toujours très caricatural et irréaliste. Ces films attribuent toujours beaucoup trop de pouvoir aux ministres et hauts fonctionnaires... Michel Blanc est d'une pâleur mortelle comme directeur de cabinet d'un Olivier Gourmet indignifiant.
Un film lourd et glauque sur les coulisses du pouvoir, aux dialogues parfois incompréhensibles, et assez repoussant dans le genre (la photo est particulièrement laide). Certes, le coté tourbillon de la vie du ministre et la manière dont le système fait plier ses convictions sont bien rendues et on y croit, mais le film est tout simplement trop sombre pour qu'on prenne plaisir à le voir. Dérangeant.
Les prestations de Michel Blanc et Olivier Gourmet sont superbes ! Laurent Stoker est avec Michel Blanc l'acteur le plus crédible de ce film. Le film n'est cependant pas très confirme à la réalité. Certaines scènes sont bien faites mais en majorité c'est pas dingue. Et puis cette histoire d'accident de la route, ça n'apporte rien au film...juste un subterfuge pour apporter du sensationnel au film. J'ai pas aimé, ça n'est que mon avis ;)
Un "exercice" de voyeurisme forcé auprès d'un ministre, personnage politique français intouchable, qui s'avère finalement soporifique et inintéressant. Le film qui se veut témoignage de fiction sur la réalité mouvementé de nos hauts dirigeants est correctement calqué sur le modèle mais on finit par se demander quelle est la démarche artistique du projet. Je dois avouer que les dialogues sont le point fort du film, c'est d'ailleurs ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout, les débats soulevés sont perspicaces. "L'exercice de l'état" a certes des qualités (je n'ai pas parlé des prestations mais elles sont bonnes), mais ce qu'il nous offre n'est cependant pas ce que j'attend du cinéma. On comprend très vite que la scène d'ouverture sera l'unique excentricité auquel on aura le droit (pas très subtil d'ailleurs). Si vous êtes passionné de politique...
alors , imaginons un film commandé par le parti au pouvoir pour montrer et démontrer qu'être ministre est un sacrifice qui est fait à la nation et que derrière tout ministre se cache un homme sensible , attentif etc.... eh bien voilà vous regardez Olivier Gourmet en bon ministre des transports qui doit se plier aux injonctions du président quand même .... ça reste moyen tout ça , voire pas terrible .
Si la scène d'ouverture intrigue dans un premier temps, on y voit par la suite une métaphore de la "morale" des hommes politiques, une métaphore d'une lourdeur incommensurable et dont on se serait volontiers passé. Suit donc la vie d'un ministre qui cherche à garder son ministère tout en conservant son avenir politique et donc en évitant de privatiser les gares. Le film est bien tourné avec quelques scènes psychologiques intéressantes et plus que tout bravo à Michel Blanc. Mais si le film sonne juste, il traine en longueur (1h52 qui nous paraissent 3h30), la musique est assourdissante et ramène à la première scène, mais n'apporte rien au film ; le travail que le réalisateur a voulu en faire ne fonctionne pas. Certaines scènes répugnantes auraient pu être coupées en particulier la vue des corps après les accidents de train et de voiture. Finalement, le film est résumé dans le générique de fin "produit par Luc Dardenne", c'est l'esprit. À ne pas voir.
Un film des plus bizarres qui se perd trop en atermoiements sur la dureté de "l'exercice de l'état" et de ses contingences fourbes, du poids et du stress de la fonction, avec un portrait en creux d'un ministre des transports que l'on tente de présenter comme un homme... comme les autres !
En fait, le film échoue déjà à cerner précisément la psychologie du personnage malgré ses rêves névrotiques et se perd dans la mélasse politicarde qui l'accompagne. On n'a finalement aucune idée de ce qu'il pense réellement et d'un autre côté, le film globalement très froid pour ne pas dire sinistre n'a pas non plus l'excuse d'un cynisme dont il est totalement dépourvu.
Le cul entre plusieurs chaises malgré la belle prestation du très bon Olivier gourmet, le film n'est ni un documentaire -même s'il s'en rapproche parfois- ni une satire, ni une humanisation réussie des antres du pouvoir. Il n'est pas non plus vraiment réaliste et reste en déséquilibre notoire d'un bout à l'autre entre une lenteur avérée et une incrédulité récurrente.
La musique expérimentale, une sorte de cacophonie superfétatoire, censée instiller une ambiance paranoïde, échoue elle aussi dans sa finalité qui reste un mystère. Notons que Michel Blanc et la Zabou sont contre toute attente tout-à-fait supportables mais ne tirent pas le film de son marasme d'indécision.
je n'ai tout simplement pas accrocher une minute , malgre que le film soit tres realiste je l'ai trouver bizarre, long et ennuyeux, meme si olivier gourmet y met tout son coeur et s'en sort tres bien, le film ne m'a pas plus!!!
Voila un ministre que l on voit bander,vomir, jouir,s'étouffer,s'enivrer,saigner, pleurer et pour finir chier.(travailler ,non , en revanche) En face, son directeur de cabinet ,lui, ne bouge pas d'un cil et promène une façe constipée tout le long du film. Entre ces deux extremes, des conseillers techniques affairés, des travailleurs en grève et agressifs, des chomeurs selectionnés, et des présidents classieux (ca nous change). Un film informe, déconnecté du réel et trés ennuyeux. Les blessés graves de l accident de car dans les ardennes sont quelques heures plus tard à l hopital Georges Pompidou!!!!! J ai en revanche apprécié la scéne de la caravane ,délibèrement outréé, et la colère de cette femme , magnifiquement exprimée.