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Disons que ce film est plat.. il nous montre des faits sans jamais rien avancer de plus. Avec une réalisation faible et des acteurs peu charismatiques. C'est une prostituée qui fume? Génial, mais pas la peine de faire la moitié du film sur des plans de cigarette.
Il est tellement rare de voir un film slovène qu'il ne faut pas s'en priver. Avec une atmosphère froide et un peu déprimante (forcément, dès que ça traite de prostitution étudiante...), le film est efficace et passionnant, parfois même doté d'un suspense prenant. Qui plus est, les acteurs font passer tout ce qu'ils veulent faire passer et on rentre avec effroi dans l'enfer de cette jeune femme et de ses mauvais choix. Le gros bémol, c'est que le personnage principal est un peu trop froid pour qu'on s'y attache vraiment, et que c'est finalement son père qui lui vole la vedette niveau émotion et détresse.
Comment un film qui était juste sur le début ,peut se transformer en un languissant ennuie ,mystère ?.
J'ai revu Slovenian Girl récemment et décidément il est vraiment excellent.
On suit la vie d'Aleksandra, milieu modeste, partie étudier dans la capitale et qui décide de se prostituer pour s'offrir ce qu'elle veut.
C'est un film très réaliste et ce qui est impressionnant c'est qu'on ne tombe jamais ni dans le moralisme, ni dans le larmoyant... c'est ce qui m'a plu.
Le personnage principal, Aleksandra, a un caractère froid, elle est aussi rusée et manipulatrice... enfin on va dire débrouillarde! ^^ malgré tout, même si elle réussit parfois à sauver les meubles, il va quand même lui en arriver de belles...
J'ai bien aimé le contraste entre la fille, froide et son père qui est complètement à l'opposé: gentil et sensible.
Contrairement à certaines critiques que j'ai lu, moi j'ai vraiment bien aimé le personnage d'Aleksandra.
On suit la vie d'Aleksandra, milieu modeste, partie étudier dans la capitale et qui décide de se prostituer pour s'offrir ce qu'elle veut.
C'est un film très réaliste et ce qui est impressionnant c'est qu'on ne tombe jamais ni dans le moralisme, ni dans le larmoyant... c'est ce qui m'a plu.
Le personnage principal, Aleksandra, a un caractère froid, elle est aussi rusée et manipulatrice... enfin on va dire débrouillarde! ^^ malgré tout, même si elle réussit parfois à sauver les meubles, il va quand même lui en arriver de belles...
J'ai bien aimé le contraste entre la fille, froide et son père qui est complètement à l'opposé: gentil et sensible.
Contrairement à certaines critiques que j'ai lu, moi j'ai vraiment bien aimé le personnage d'Aleksandra.
ffred
un film slovène cela ne court pas les rues. Curiosité donc. Voilà un (premier) long métrage qui rentre dans la catégorie des films qui se méritent (comme on dit chez moi). Pas franchement facile d'accès. Pas gai. C'est sec voir aride. Une mise en scène sobre avec un minimum d'effets misant tout sur les acteurs. La jeune Nina Ivanisin porte le film sur ses épaules, elle est de tous les plans et elle est formidable. Pas franchement sympathique au début, elle ne sourit jamais, elle a un regard dérangeant. Puis les problèmes arrivent et la carapace se fissure petit à petit. Surtout au contact d'un père totalement largué mais qui, seul, amène un peu d'humanité et d'amour dans une vie où il n'y en a vraiment pas. Ce beau mais âpre portrait de femme, mené au rythme des convois diplomatiques de la présidence de l'Union européenne slovène de 2008, arrive alors à nous toucher et devenir prenant. Jamais le scénario ne la juge et nous non plus. Une course contre la montre, inéluctable chute aux enfers, preuve édifiante que quand on joue trop avec le feu on finit parfois par se brûler.Techniquement c'est aussi très sobre, la photo est juste moyenne mais sied bien à l'environnement ambiant. Un film fort et froid. Une bonne petite surprise. Même si ce n'est pas claque attendue, c'est assez marquant et le dernier regard de la jeune fille reste longtemps dans la tête après la sortie de la salle. On est pas loin des films roumains du genre. En tout cas un cinéma et un cinéaste, Damjan Kozole, sur qui il faudra sans doute compter à l'avenir...
🎬 RENGER 📼
La Slovénie était présidente de l'Union Européenne en 2008, soit quatre années après son entrée au sein de l'Europe. Au même moment, Damjan Kozole réalisait un drame sociétal basé sur la prostitution estudiantine. Slovenian Girl (2009) suit le parcourt d'une jeune étudiante slovène qui, pour subvenir à ses besoins, doit se prostituer. Des parents divorcés, une mère invisible, un père qui gagne une misère, pour s'offrir le luxe d'un appartement et s'offrir enfin son indépendance, elle choisit de vendre son corps mais les ennuis ne vont pas tarder. L'ensemble est assez glacial, Nina Ivanisin est loin de l'image sulfureux que l'on pourrait se faire d'une prostituée, elle interprète avec beaucoup de conviction un personnage torturé et en perte de repère.
ned123
J'ai vu un film... qui réussit l'exploit de montrer une réalité bien difficile pour cette jeune prostituée en Slovénie sans tomber dans le vulgaire ou le glauque. La mise en scène est froide, tranchante, crue, parfois. Tout est précis, le jeu des comédiens, les mouvements de caméra, les oscillations des âmes... On suit son cheminement, ses errements, ses états d'esprits avec une grande empathie, sans souscrire, sans glamour, sans fioritures. Ce film dénonce les travers d'une époque où l'épanouissement personnel n'est plus une constante... Où le chemin du bonheur ne se trouve pas toujours écrit. Et cette descente aux enfers que vit Sasha fait de la peine à voir. On aimerait, en tant que spectateur, lui dire, lui hurler, lui demander de changer... Et comme un filet qui se resserre, on la voit sombrer petit à petit, avec tout de même de temps en temps, des éclairs de lucidité qui lui permettront, on l'espère sortir la tête de l'eau. L'actrice principale est proprement époustouflante dans son personnage. Elle laisse transparaître en un regard, une posture son désarroi, sa détresse, ses peurs... Et c'est vrai qu'on a peur pour elle pendant tout le film qui nous emmène vers les tréfonds de l'âme.
Aleksandra tente de poursuivre ses études malgré le manque d'argent. Sa famille pense naïvement que tout va pour le mieux. Mais elle est obligée de se prostituer pour réussir.
Le film démarre par un constat: l'entrée dans l'Europe de la Slovénie est un beau projet utopique qui coûte aux plus modestes. L'ambition d'un pays lourdement symbolisé par une jeune fille qui est prête au pire pour s'en sortir. Un portrait sombre d'un modeste pays, qui frise le misérabilisme réactionnaire mais qui est sauvé par la formidable actrice Nina Ivanisin. Un rôle particulièrement délicat dont elle se sort avec une intelligence. Pas d'excès, juste un visage fermé qui laisse transparaître la douleur et l'émotion. Sans elle, le film n'aurait pas d'intensité dramatique. Une prouesse.
Le film démarre par un constat: l'entrée dans l'Europe de la Slovénie est un beau projet utopique qui coûte aux plus modestes. L'ambition d'un pays lourdement symbolisé par une jeune fille qui est prête au pire pour s'en sortir. Un portrait sombre d'un modeste pays, qui frise le misérabilisme réactionnaire mais qui est sauvé par la formidable actrice Nina Ivanisin. Un rôle particulièrement délicat dont elle se sort avec une intelligence. Pas d'excès, juste un visage fermé qui laisse transparaître la douleur et l'émotion. Sans elle, le film n'aurait pas d'intensité dramatique. Une prouesse.
Aleksandra se prostitue pour payer ses études. Elle n'y prend guère plaisir, mais on sent bien qu'elle aime le fait de gagner pas mal d'argent "facile" qui lui permettra bientôt d'acheter un appartment. Son parcours se compliquera rapidement quand elle sera témoin (recherchée par la police) de la mort par infarctus d'un député allemand et que des "protecteurs" essaieront de la prendre en main. Elle retrouvera un semblant d'équilibre en retournant "chez elle". Un joli petit film, bien joué, mais un tantinet lent et longuet. PS : ne nous méprenons pas ! La prostitution estudiantine est un phénomène très présent chez nous, ici en France.
film plaisant, on se laisse transporter dans la vie de cette jeune fille.
C’est un sujet audacieux qu’aborde Damjan Kozole avec cette histoire d’étudiante à Ljubliana qui arrondit ses fins de mois à ses risques et périls, en se prostituant dans des hôtels de luxe. C’est aussi l’occasion de dénoncer une société matérialiste et désespérante, où les êtres fuient la réalité dans le mensonge et l’absence de communication. Si la réalisation ne brille pas d’un éclat particulier, on notera la superbe incarnation de Nina Ivanisin dans le rôle titre.
traversay1
Damjan Kozole est le chef de file du jeune cinéma slovène, si peu présent sur nos écrans, comme l'ensemble de la production, pourtant passionnante, des pays de l'ex-Yougoslavie. Son credo : le réalisme, un style direct, une certaine crudité et des scenarii qui évoquent des sujets de société. Pas de souci moralisateur pour autant, comme dans Slovenian Girl, où le réalisateur montre -la prostitution occasionnelle d'une étudiante- mais ne veut rien démontrer. Un effet collatéral du capitalisme débridé qui a succédé à la rigidité du titisme ? On peut l'imaginer, mais Kozole ne filme pas des thèses, seul le choix de son sujet laisse à penser qu'il a un message à délivrer. Pour des yeux occidentaux, Slovenian Girl peut sembler pétri de clichés (les racines en milieu rural loin de l'agitation de la capitale, l'omniprésence de la mafia, le culte du rêve américain ...), il n'en reste pas moins un film d'une grande efficacité, de surcroit bien écrit et honnêtement mis en scène. Et son héroïne, la débutante, Nina Ivanisin, est d'une vérité poignante.
Le cinéma slovénien est rare, dans nos contrées (pour ne pas dire inexistant). L'existence de Slovenian Girl était donc l'occasion en or de découvrir un genre inconnu. Si le long-métrage ne respire bien évidemment pas la fraîcheur (lorsque l'on aborde la prostitution, c'est d'une logique sans faille), il réussit dans son approche dramatique. Plein d'une froideur propre à l'image de la protagoniste, l'esthétique s'adapte on ne peut mieux au récit, et le rend ainsi d'autant plus pertinent (par ailleurs, la photographie est très belle). Cette protagoniste révèle l'actrice Nina Ivanisin, qui réussit à merveille à transmettre les émotions censées se dégager d'un tel personnage, semblant attirer les ennuis mieux que quiconque. En bref, Slovenian Girl est une oeuvre sombre- et réussi - , dont le regard final de la protagoniste pourrait résumer à lui-seul l'esprit du film.
Film noir, froid, à l'ambiance glauque et menaçante, porté par une mise en scène simple mais talentueuse et surtout par une actrice irréprochable se fondant parfaitement dans le but et le trame de l'histoire, 'Slovenian Girl' est une belle surprise, frappant, cinglante, sans compromis et d'un réalisme à toute épreuve.. Le sujet, la prostitution estudiantine est ( même si très connu ) finalement peu traité au cinéma ; paradoxalement, c'est un phénomène qui a pris énormément d'ampleur et qui est bien sur totalement oublié par les gouvernements, qu'ils soient Slovène, Bulgare ou Français.. Aleksandra gagne sa vie grâce à son corps, froidement, elle s'offre, froidement, elle prend l'argent et ce train de vie sans la satisfaire amplement, lui convient semble t-il.. La réalité la rattrapera bien vite ; tombant entre les mains de deux macros, elle va se voir obliger d'abandonner ou d'avancer avec beaucoup plus de prudence .. Surpassée par les événements, elle va vite perdre pied, que ce soit financièrement, sentimentalement et au niveau de ses études, venant à se poser des questions et à se remettre en cause.. Le scénario est bien maitrisé, on s'éprend rapidement de l'héroïne et partage avec elle, le dégoût qu'elle en vient à éprouver de la vie et des hommes .. Il y a entre le rêve d'une jeune fille et la réalité un abime que très peu de gens pourront franchir.. Quelques scènes d'une beauté et d'une noirceur tout à fait pure viennent rajouter à ce film une profondeur artistique d'une grande singularité ; la scène et le plan de fin sont de ce point, merveilleux et touchant à souhait. La chanson de son père fredonnée, cigarette à la bouche/main, dans une ruelle obscure ; comme un espoir, une reconquête, une possibilité de départ, d'un nouveau départ.
Slovenian Girl est un très bon film qui soulève les problèmes économiques et leurs conséquences, les acteurs sont formidables et je prendrais un grand plaisir à le revoir en DVD !!
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