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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 janvier 2014
Alors là ce fut la grosse déception, j'attendais beaucoup de ce film slovène, pays qui m'est chère pour y avoir vécu et étudier 2,5 ans. Film mou, bonne actrice, mais caractère que l'on arrive pas a cerner, ni a comprendre ni a aimer. Déçu. j'en ai peut-être trop attendu de ce film.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un film slovène avant celui-ci. Que se passe-t-il dans des pays comme la Slovénie? De qui sont-ils plus proches? A-t-on fait grand cas de la présidence slovène de l'Union Européenne pendant 6 mois?
Ces pays, comme la Roumanie, m'intriguent et me déstabilisent, et leur cinéma m’attire.
J'ai envie de pousser ce film et pas seulement pour l’endroit d’où il vient.
Les cortèges des délégations dans la capitale slovène, à grands renforts de sirènes, parallèlement au regard difficilement pénétrable de l’héroïne (oui, je pense qu’elle en est une, à sa façon) m’ont fait réfléchir.
J’ai pensé deux choses (et peu importe si le propos du film était ailleurs) : qu’apporte l’Europe à ce pays ? Et puis : ces personnes ne sont pas faites de la même écorce que nous. Je me suis sentie aussi peu fiable que le pot de terre de La Fontaine en cas de choc...
Aleksandra est étudiante en anglais à Ljubljana. Ses parents sont séparés et habitent en dehors de la capitale. Elle semble avoir autant ’affection pour son père que de rancœur et de mépris pour sa mère. Parallèlement à ses études, elle se prostitue et son pseudo est « Slovenian Girl ».
Sans Nina Ivanisin, l’actrice principale, le film ne m’aurait pas autant plu. Elle apparaît froide, dure, mais malgré elle, certaines choses la dépassent. Au tout départ, on se demanderait presque si on est avec elle, ou en retrait. Appâtée par l’argent qui lui semble facile, rattrapée par l’absence de pitié d’êtres qui n’ont pas sa jeunesse, elle risque gros, elle risque le peu qu’elle a.
La suite sur http://clairedanslessallesobscures.blogs.allocine.fr/clairedanslessallesobscures-299037-slovenian_girl.htm
Un film slovène, ce pourrait être un évènement. En fait, l'action pourrait tout autant se passer à Paris, Londres ou Bruxelles sans qu'il soit besoin d'y rien changer. Le scenario est d'une banalité affligeante, la mise en scène est appliquée comme si le réalisateur sortait de l'I.D.H.E.C. On s'ennuie presque malgré la relative brièveté du film ; à son actif cependant, quelques personnages secondaires bien dessinées et une interprétation irréprochable dominée par l'actrice principale. Attendons le réalisateur à son prochain film pour le voir (peut-être) sortir des sentiers battus.
À première vue, Aleksandra (Nina Ivanisin) semble être une étudiante slovène de ce qu’il y a de plus ordinaire : la jeune femme a quitté sa province natale, minée par la pauvreté, le chômage et l’isolement pour s’installer dans la capitale et faire des études d’anglais qui, elle l’espère, lui permettront d’envisager son avenir plus sereinement...
Bof je me suis ennuyée et pas du tout accrochée avec le personnage principal .. Elle est pas attachante et je l'ai trouve fade .. Bref je recommande pas
J'habite la-bas, ca ressemble pas beaucoup à la vraie Slovénie ce film. Pour ceux qui voudraient s'y rendre : http://slovenie-secrete.fr/ Toutes les infos sont la.
Le film est bien, même très bien. D’un point de vue cinématographique il n’y a absolument rien à redire, que ce soit au niveau de la construction du scénario, du jeu des acteurs et actrices, de la beauté des images, et cætera.
Pour ceux qui seraient « inquiets » de savoir si le réalisateur porterait ou non un regard « victimaire » sur la prostitution, ils peuvent se rassurer. Non-seulement le personnage principal du film fait le commerce de son corps par « choix », mais son caractère est même relativement complexe, allant jusqu’à être froide et manipulatrice. Aussi, Slovenian Girl est éprouvant sans jamais tomber dans le pathos, dans le mélodrame ni dans la complaisance.
Ce film est profondément social. J’y ai vu (et je crois à juste titre) quelque chose de fondamentalement anticapitaliste. Slovenian Girl n’est pas véritablement un film sur la prostitution, « le sujet, c’est avant tout le capitalisme et la déshumanisation qu’il entraîne » selon le réalisateur.
Damjan Kozole situe l’action de son film pendant la présidence slovène de l’Union Européenne, et cela se matérialise à l’occasion de nombreuses scènes par un élément récurrent : les grands cortèges policier qui accompagnent les voitures des diplomates européens sillonnant la ville. Une manière de dire que malgré l’intégration de la Slovénie dans l’Union Européenne et la démonstration de cette dernière en grande pompe, les problèmes sociaux subsistent, voire augmentent.
Le système bancaire de prêt à intérêt semble, à l’instar de la prostitution (qui rapporte beaucoup), être dans un premier temps l’horizon de tous les possibles, mais s’avère lourd de conséquence, et n’apparait en définitive pas moins menaçant pour la jeune étudiante Slovène que les deux hommes voulant la forcer à être sous le contrôle de proxénètes.
C’est toutes les nouvelles misères morales et économiques, les nouvelles inégalités générées par le système capitaliste, qui sont ici critiquées. L’individualisme et le cynisme (notamment celui avec lequel Aleksandra considère son corps, essayant de faire son métier avec détachement) paraissent être les seuls moyens de s’en sortir. S’y ajoutent d’autres formes d’individualisme plus traditionnelles, telles l’abus de pouvoir des hommes sur les femmes ou bien encore la stigmatisation des prostituées.