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Krokodebil
103 abonnés
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5,0
Publiée le 2 octobre 2009
Voilà, 50 ans de la nouvelle vague à Cannes, rétrospective Doniol Valcroze : LE réalisateur de l'ombre, inconnu du public et pourtant si cher : il a fondé les cahiers du cinéma, il a créé la SRF, il a réalisé des films qui ont pourtant marché ... Bref, avec ce premier film, "L'eau à la bouche", il prend à contrepied les attentes de son entourage. Un vaudeville lascif, taxé à l'époque d'érotisme. Un scénario aujourd'hui classique sur les couples qui se forment et se défont, mais pourtant très élégant et très intelligent. Les acteurs (et surtout les actrices) sont savoureux, mention spéciale au duo Galabru/Lafont. Le film expérimente les premiers zooms, et les mouvements de caméra sont d'une grâce surprenante. Des trouvailles visuelles sidérantes, comme ce château qui tourne et une bande son signée Gainsbourg, autrement dit : courez voir ce bijou du cinéma français !
Délicieuse comédie qui allie l'esprit libertin de la nouvelle vague et l’érudition d'un cinéaste méconnu. Les personnages féminins sont particulièrement réussis, magnifiquement interprétés par de jeunes comédiennes parfaites, avec une mention spéciale à Bernadette Lafont, épatante, tout comme Galabru, son inattendu et iconoclaste soupirant. Filmés avec une belle fluidité, ces jeux de l'amour et du hasard restent pétillants tout du long et laissent le spectateur un brin mélancolique, lorsque retentit pour la dernière fois la chanson de Gainsbourg. La suite de la carrière de Doniol-Valcroze metteur en scène sera, en revanche, moins heureuse, et c'est plutôt dans les premières réalisations de Michel Deville que l'on retrouvera avec bonheur l'univers de "L'eau à la bouche".
Un marivaudage bourgeois qui a un certain charme rétro mais manque cruellement de scénario. La fin, en particulier, est plate et peu crédible. Le couple Galabru-Lafont en fait beaucoup mais parvient presque à sauver ce film. Bref, ça se laisse encore voir aujourd'hui sans ennui, à part quelques longueurs, mais, quand on imagine ce qu'un réalisateur comme Mankiewicz aurait pu faire dans un même décor avec les mêmes personnages, on comprend que Doniol-Valcroze, adulé par la critique de son époque, n'était qu'un petit maître branché des sixties.
Agréable marivaudage ds années 60, avec une belle pléiade d'acteurs trentenaires ! Un film de la nouvelle vague d'un réalisateur sous estimé, sauf des connaisseurs, J. Doniol Valcrose.
Rien que le plaisir de voir Galabru domestique, poursuivre de ses assiduités une Bernadette Lafont sainte nitouche et se laisser bercer par le morceau composé par Serge Gainsbourg,le film vaut la peine d'être vu.Pour le reste on peut trouver ce marivaudage érotique pour l'époque(fin des années50) très bourgeois et quelque peu daté .A noter la réalisation du rédacteur des cahiers du cinéma Jacques Doniol Valcroze plutôt efficace et le glamour d'acteurs et d'actrices dans leur pleine beauté et jeunesse: Alexandra Stewart,Françoise Brion,Gérard Barray et Jacques Riberolles.