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Shawn777
592 abonnés
3 475 critiques
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3,5
Publiée le 19 octobre 2024
La même année qu'"Halloween", soit ne 1978, John Carpenter réalise également un téléfilm qui ne restera, contrairement au précédent cité, pas vraiment dans les mémoires. Et c'est bien dommage car si on ne peut tout de même pas l'ériger au rang de chef-d’œuvre, le film reste un thriller correct. Venant d'emménager dans un appartement en haut d'une tour, Leigh reçoit des appels étranges de plus en plus insistants. Effectivement, Leigh est espionnée et écoutée par un voisin de la tour d'en face. Bon rien de bien révolutionnaire, on prend un peu de "Fenêtre sur cour", un peu de "Terreur sur la ligne" (qui sortira pourtant un an après) et nous avons le parfait thriller voyeuriste utilisant les tours high-tech (pour l'époque) comme terrain de jeux. Car oui, le harceleur s'amuse également à jouer avec la lumière ou l’ascenseur. J'adore les thrillers ayant pour thème le voyeurisme, c'est étrange mais c'est quelque-chose qui met particulièrement mal à l'aise (le fait de se sentir épier) et qui me fascine en même temps. J'ai donc sauté sur ce téléfilm lorsque j'en ai appris son existence et le plus gros problème reste en réalité le rythme. Car oui, le film n'apporte pas la même fascination qu'un "Fenêtre sur cour", nous suivons une héroïne complètement paumée dans une nouvelle ville qui se parle bien souvent à elle-même et dont les blagues finissent par agacer légèrement. De plus, le film est assez prévisible et les personnages mettent un petit bout de temps avant de réellement commencer leur petite enquête. Heureusement, l'ambiance apportée par la mise en scène de Carpenter sauve le tout car nous avons quelque-chose de dérangeant, l'utilisation du télescope est bien exploitée et puis on a cette atmosphère tout début 80's que j'apprécie particulièrement. Bref, ce n'est pas pour rien que "Meurtre au 43ème étage" n'est pas rentré dans les annales mais en reste tout de même un thriller sympathique.
Premier téléfilm de Carpenter, et certainement le plus référencé. Le spectre d'Hitchcock hante toute la filmographie du cinéaste, mais ici plus que jamais, certains motifs sont réutilisés (et à bon escient). Le thème du voyeur, central ici, est bien renouvelé en faisant appel de manière appel aux spectres de Fenêtre sur Cour. C'est aussi la première collaboration d'Adrienne Bardeau (Fog, New York 1997) avec Big John, juste avant qu'il se marie
Année ô combien fructueuse pour John Carpenter puisqu’elle donne naissance à trois œuvres mémorables – le présent téléfilm, Halloween et Elvis –, 1978 est une date-clef dans l’affirmation du style et des thématiques du cinéaste à venir, et c’est dans cette perspective qu’il convient de visionner Someone's Watching Me ! qui, derrière sa grande qualité en matière de thriller paranoïaque, s’offre au spectateur comme la grammaire de Carpenter, un laboratoire où se testent et se valident des procédés cinématographiques et dramatiques par la suite déclinés. On ressent, à chaque plan, l’influence d’Alfred Hitchcock, bien que cette filiation évidente n’enferme nullement le métrage dans l’hommage pur et dur ; le cinéaste transforme le vertige lié au voyeurisme en regard démoniaque, rejoignant ici les terres de Brian de Palma qui proposera d’ailleurs, en 1980, Dressed to Kill (la scène de la douche en guise d’ouverture dudit film semble inspirée de celle mise en scène par Carpenter). L’utilisation de la steadycam plonge le spectateur dans la réalité rapportée par la focalisation du personnage principal, procédé évidemment repris dans Halloween et auquel on en attribue souvent l’invention, à tort. Pourtant, si Someone's Watching Me ! présente toutes les caractéristiques qui font la patte Carpenter, il manque néanmoins une atmosphère aux confins du surnaturel, un malaise source d’instabilité que le format téléfilm ne permet guère. Veillons donc à ne pas idolâtrer ce petit film d’un grand cinéaste, suffisamment pertinent et maîtrisé pour rivaliser avec les thrillers actuels dopés aux effets spéciaux et autres effets de montage artificiels.
Film extrement moyen et décevant de la part de John Carpenter. ça traine en longueur, ce n'est pas bien joué. Il n'y a pas de vrai suspense. spoiler: On ne sait rien finalement du voyeur. Et finalement le film parle de meurtre qu'on ne voit meme pas
Sans être un chef d'œuvre ce film distille un bon suspense et joui d'une belle réalisation. Point faible, si parfois le scénario laisse un peu à désirer.
Après l'oubliable Dark Star et le mémorable Assaut John Carpentet se faisait la main sur ce sympathique thriller.Bridé par les contraintes de la télévision, le réalisateur du futur Halloween, s'en tire avec les honneurs réussissant malgré un scénario simpliste à tenir le spectateur en haleine.On appréciera le clin d'oeil à Hitchkock et à "Fenêtre sur cour" la qualité de sa réalisation malgré la rapidité du tournage et la bonne interpretation de l'ensemble des acteurs.
Juste avant de révolutionner l’horreur moderne avec son Halloween, John Carpenter s’est fait la main sur un téléfilm à suspense généralement oublié des fans du cinéaste alors qu’il présente un intérêt certain, notamment dans sa façon de rendre hommage au maître du suspense Alfred Hitchcock. Le plus étonnant lorsque l'on visionne ce téléfilm, c’est l’impression d’être davantage confronté à une œuvre de De Palma (la misogynie en moins). Variation sur le classique Fenêtre sur cour, Meurtre au 43ème étage parvient à parfaitement gérer le suspense sur plus d’une heure et demie alors qu’il ne se passe finalement pas grand-chose et que le script est somme toute très banal dans son déroulement, pour ne pas dire scolaire. Le cinéaste en profite quand même pour dresser deux beaux portraits de femmes libres, dont une lesbienne, ce qui est une première à la télévision américaine en 1978 (d’autant qu’aucun jugement moral ne vient des autres personnages). Au final, le téléfilm se regarde avec plaisir puisque quelques séquences (celle dans le sous-sol est bien stressante) permettent de percevoir le potentiel d’un réalisateur qui se cherchait encore, au milieu de ses références. Et puis, Lauren Hutton se révèle très bonne actrice.
Un thriller angoissant plutôt bien foutu avec une Lauren Hutton absolument fabuleuse dans le rôle. C'est inquiétant et angoissant à souhait et on passe un bon moment. On regrettera juste la grosse facilité de scénario à la fin spoiler: (la découverte de l'identité du maniaque) .
Petit meurtre de Carpenter. Après des harcèlements au téléphone dû à un homme peu catholique, une femme décide de déménager pour s'installer à Los Angeles. L'homme ne lâchera pas pour autant sa proie... Ce film TV méconnu du réalisateur se visionne et séduit un minimum de par sa tenue correcte au niveau de l'histoire ainsi que du casting. Notamment l'actrice Lauren Hutton tenant le rôle principal avec assurance. L'atmosphère procure peu de frissons, mais elle prend l'ascenseur Hitcockien ce qui maintient une petite angoisse. Vous remarquerez aussi quelques plans de caméra fort efficace comme ce que l'on appelle "l'effet vertigo" (ex : que l'on retrouve dans Sueurs froides, Jaws, Le Roi Lion).
Si l'on met de coté le jeu approximatif de son actrice principale, ce téléfilm mérite le coup d'oeil pour son ambiance et son suspense sympathique. Nous sommes toutefois en face d'une réalisation plus que classique un auteur qui oeuvrait, un an auparavant, dans le culte avec le premier "Halloween". Ici pas d'horreur ou d'épouvante, juste un petit film du samedi soir qui utilise avec intelligence les technologies du voyeurisme avec un certain avant-gardisme pour son époque.
Meurtre au 43ème étage c'est le suspense pour le suspense et si c'est un Carpenter mineur ce film reste efficace dans son genre. On regrette que l'on ne retrouve pas pleinement la patte de Carpenter dans ce téléfilm et que l'ensemble manque d'angoisse mais le suspense est là et l'intrigue fonctionne. Meurtre au 43ème étage est tout de même bien mené et Lauren Hutton convaincante dans la peau de la femme espionnée et persécutée.
Pas le premier film mais presque, très nettement en-dessous de "l'assaut" pourtant réalisé juste avant. Carpenter met en place ses codes tout en multipliant les références au grand Hitchcock, la mise en scène est fluide et l'intrigue prenante. L'actrice principale s'en tire plutôt pas mal dans ce téléfilm plutôt ambitieux. Un petit film du maître à découvrir.
En 1978, John Carpenter est à l'aube de la célébrité car juste à la fin du tournage de ce téléfilm il s'attaquera à celui de "La nuit des masques". Si le film n'est pas sans qualité, on sent que le tout jeune réalisateur est encore à la recherche de son style. Ici, il cherche à marcher dans les pas de Hitchcock, comme De Palma avant lui. C'est le thème de "Fenêtre sur cour" qui est repris avec quelques lenteurs dans la progression dramatique et dans la gestion du suspense. La performance de Lauren Hutton est tout à fait honorable et pleine de charme. Elle supporte quasiment seule le poids de la transmission du suspense au spectateur, Carpenter ayant pris le parti de ne montrer son agresseur qu'à la toute fin du film. Les emprunts à Hitchcock sont divers et variés notamment avec l'allusion a la cultissime scène de douche de "Psychose". L'irréalité et l'isolement qui se dégagent des grands immeubles de LA contribuent à l'intérêt de ce petit téléfilm qui servit de galop d'essai à un futur grand de l'épouvante des années 80.
Passé le choc de voir un film de Carpenter en 1.33 au lieu du 2.35 habituel (joies du téléfilm...), "Meutre au 43ème étage" s'avère être une bonne surprise, annonçant quelques éléments importants de sa filmographie (caméra subjective préfigurant "Halloween") tout en recyclant l'air de rien des vieilles lubies hitchcockiennes (avec plus de discrétion qu'un De Palma, cela dit). Le lien avec Hitchcock est finalement moins flagrant sur le fond ("Rear Window" et son espionnage de voisins, soit... car le développement de l'histoire n'a en revanche rien à voir) que sur la forme, à grands renforts de travellings et d'inserts sur des objets ou de champs-contrechamps gorgés de suspense. Si ce modeste téléfilm est un petit peu longuet et dénué de l'ironie hitchcockienne qui aurait pu le rendre un brin plus sympathique, il comporte néanmoins quelques scènes qui font leur petit effet, notamment celle de la buanderie et, évidemment, la scène finale, assez impressionnante. Carpenter s'est donc bien tiré des contraintes de l'exercice télévisuel.