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    Le Choix du destin
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    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Grosse déception pour moi ce film dont j'avais tant entendu parlé. Le rythme est très inégal et en dehors de quelques scènes fortes, le reste est proche de l'ennui. Si Hauer est excellent, le reste du casting n'est pas très investi. J'attendais beaucoup mais je n'ai pas eu grand chose.
    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Près de trente ans avant « Black Book », Paul Verhoeven se penchait sur la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, déjà côté néerlandais. « Soldier of Orange » manque un peu de moyens et son scénario n'est pas toujours très clair, l'empêchant de basculer parmi les très grandes réussites du genre. Pour autant, on prend un certain plaisir à suivre ces aventures menées avec intelligence et habileté par le réalisateur, ce dernier évitant tout manichéisme, à l'image des relations complexes et parfois presque troublantes qu'entretiennent certains personnages. Verhoeven a ici (relativement) foi dans la nature humaine, ce qui ne l'empêche pas d'être fort lucide sur cette dernière. Les scènes d'action sont convaincantes, et malgré les réserves évoquées précédemment, le récit est doté de belles qualités dramatiques, notamment grâce à la force et la complexité de certains protagonistes, interprétés avec talent notamment par Rutger Hauer et Jeroen Krabbé. Pas le meilleur de son auteur (contrairement à ce que j'ai pu lire, parfois), mais un vrai bon film de guerre, doté d'une très belle bande-originale et faisant honneur aux hommes qu'elle décrit, sans doute enrichi par sa version « Director's Cut » dans laquelle j'ai eu la chance de le découvrir. À voir.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Petit pays traditionnellement neutre, la Hollande se fait broyer en un clin d’œil par l’armée Allemande en 1939. De 1938 à 45, six étudiants vivront cette guerre chacun à leur façon. D’abord de leur côté, avant que les engrenages du conflit ne les contraignent à entrecroiser leurs destins, tant de loin que parfois dans la franche intimité.
    Du temps de sa carrière européenne, Paul Verhoeven nous décrit dans ce film de 1977 une version belgo-anglo-germano-hollandaise de la Seconde Guerre grâce aux témoignages authentiques d’une résistance hollandaise mal connue, incarnée pour l’un de ses héros par un jeune Rutger Hauer. Malgré son rythme aujourd’hui un peu lent on assiste au travers d’aventures, de combats et de stratégies, aux différentes options adoptées en cette période trouble, celle du résistant, du collabo, du traitre victime de pressions trop fortes, du transfuge dans une Angleterre qui permettra un combat actif et une participation à la première hypothèse d’un débarquement aux Pays-Bas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Pour son quatrième long-métrage, tout juste après son drame méconnu "Katie Tippel", Verhoeven s'autorise une incursion dans le film de guerre d'après ses souvenirs de l'armée.
    "Le choix du destin", racontant une histoire dans l'Histoire, décrypte la vie d'une bande d'étudiants à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Une fois la guerre déclarée et la capitulation des Pays-Bas signée, la destinée de chaque individu va prendre une tournure inattendue. Certains vont collaborer, d'autres résister. Mais leur union va perdurer malgré les divergences de chacun... .
    Pour leur quatrième collaboration, le tandem Verhoeven-Soeteman nous plonge littéralement dans les arcanes de l'Histoire hollandaise à travers la vision individuelle de la guerre. Une revue de l'Histoire à travers les yeux des personnages. Ou quand le Hollandais violent nous fait part de son analyse étudiante et édifiante de la Guerre 1939-1945.
    Scènes de bravoure, d'arrestation et d'espionnage se font la part belle par rapport aux explosions-fusillades dantesques du genre. C'est là que le futur metteur en scène de "Robocop" se démarque des clichés habituels du film de guerre classique. Pas de violence en excès, mais du stylisme (le début et la fin du film est caractéristiquement atypique), du lyrisme (grâce aux moments intimes dont le réalisateur ne peut se défaire) et même parfois de la tension nerveuse à l'image du duel final qui prend l'allure d'une danse mortellement peu revigorante. Peu de violence donc (traitée néanmoins avec efficacité) pour ce genre de film qui prend le temps de s'accorder le privilège de ne jamais juger les agissements des personnages. "Le choix du destin" reste dans le constat pur et dur de la Hollande prise sous les feux ennemis. Ainsi, le manichéisme est largué, de même que la résistance.
    Le casting nous emmène lui aussi dans les tourments de la Guerre. Rutger Hauer et Jeroen Krabbé (les deux habitués de Verhoeven : la série télévisée "Floris", "La chair et le sang" pour l'un et "Spetters", "Le quatrième homme" pour l'autre) tiennent le film d'un bout à l'autre sans que l'on s'ennuie. Ce duo, magnifiquement charismatique, est suivi par des seconds couteaux intéressants : Derek de Lint (vu dans la série "Poltergeist, les aventuriers...", "Deep impact") et Edward Fox (Habitué du film militaire. "Un pont trop loin", "Chacal" de Zinneman).
    Pour conclure, "Soldaat van Oranje" (1977), exercice de style sans précédent et épopée guerrière traitée du point de vue néerlandais, est une production nationale indépendante considérée à juste titre comme l'un des meilleurs films de Paul Verhoeven sur ses terres. Il continuera sa carrière hollandaise avec "Spetters" qui fera scandale et "Le quatrième homme", succès critique indéniable. "Le choix du destin" : 3 étoiles sur 4.
    Spectateurs, hauerisez vous !
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    En 2006, le fabuleux Black Book racontait l'occupation des Pays-Bas par les nazis à-travers les yeux d'une résistante. 30 ans plus tôt, Verhoeven réalisait Soldier of Orange (Le choix du destin, autre titre) sur le même thème mais du point de vue d'une bande de potes traversant comme elle peut une période compliquée. Chez Verhoeven, le Bien et le Mal se disputent toujours et sont finalement indissociables tant le Mal est humain et le Bien un masque que revêt le héros mais qui cache mal ses pulsions. Ici, chacun ses choix. Collaborer ou résister ou juste tenter de traverser la tempête sans y laisser sa peau ? S'il y a bien un héros dans cette histoire (très très bon Rutger Hauer comme d'hab'), il est empreint de doutes et ne se drape pas dans le jugement moralisateur envers son prochain au choix différent. La production ne lésine pas sur les moyens et la réalisation est vive, riche et n'a pas pris une ride. On est pris par l'intrigue et le film (plutôt long) défile à vitesse grand V. Très bon moment donc !
    Eselce
    Eselce

    1 387 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Le destin de 6 étudiants durant le Seconde Guerre Mondiale et leur évolution dans le conflit. C'est un film pas mauvais même s'il n'est pas toujours évident de reconnaître la totalité des personnages. Une bonne approche de la guerre et de ceux qui y ont pris part en tant que résistant, collaborateur et engagé.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2020
    "Soldiers of Orange", superproduction à la dimension du cinéma néerlandais, marque l'aboutissement de la carrière nationale de Paul Verhoeven, cinéaste indépendant aux partis pris extrêmes que ce soit dans l'exposition de la sexualité ou celle de la violence. Après deux autres films mal reçus ("Spetters" en 1980 et "Le quatrième homme" en 1983), il s'exilera pour Hollywood afin d'y poursuivre la carrière que l'on connaît. Là encore sa soif d'indépendance le mettra progressivement en marge alors que la plupart de ses films ont été des succès au box-office mondial. Un retour aux Pays-Bas en 2005 condamne définitivement Verhoeven aux films à petits budgets difficiles à monter. "Soldiers of Orange" production nationale, la plus chère jamais réalisée, relatant le parcours du résistant controversé Erik Hazelhoff Roelfzema tiré de son livre éponyme, bénéficie en 1976 d'un large soutien des autorités, notamment pour les scènes de combats aériens, donnant à Verhoeven l'occasion de montrer un sens de l'épique qui mettra la puce à l'oreille des producteurs hollywoodiens et provoquera l'admiration de Steven Spielberg. Autour de ses deux acteurs fétiches, Rutger Hauer et Jeoren Krabbé, Verhoeven nous narre les trajectoires diverses de six étudiants en droit bien-nés de l'université de Leyde pris dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale. Si le scénario d'une facture classique montre bien à partir d'un groupe homogène, les choix radicalement opposés faits en temps de guerre, de la résistance au soutien inconditionnel à l'ennemi en passant par l'indifférence totale, le manichéisme n'est jamais de mise chez Verhoeven qui s'évertue à montrer que souvent les circonstances décident pour les hommes. Au-delà des personnages fort bien dessinés et interprétés, "Soldiers of Orange" montre la fragilité et l'inanité de la révolte des Pays-Bas dans ce conflit alors que la famille royale s'était exilée à Londres où la reine Wilhelmine tenta de mener à distance une résistance assez peu efficace comme le montre le film. Modèle de la manière de faire un film à grand spectacle avec des moyens restant limités, "Soldiers of Orange" qui ouvrira les portes d'Hollywood à Verhoeven reste tout de même moins surprenant et captivant que certaines de ses premières œuvres comme "Turkisch Delices" ou "Kattie Tippel".
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Le choix du destin, un film qui vaut le coup d'être regardé même si pour moi il n'est pas à classer dans les meilleurs films qui traitent de la 2nde guerre mondiale. Ce film retrace la vie de jeunes étudiants fortunés qui ne se sont pas de soucis pour leur avenir mais dont le destin est rattrapé par le guerre. Ils vont tous y plonger intensément pas toujours dans le même camp. Ce film s'intéresse surtout aux personnages, à leur nature...humaine, plus qu'aux scènes de guerres. Malgré ça les décors sont bien soignés. Aujourd'hui on note tout de même que le film a vieilli, un petit peu en tout cas. Le scénario est bien construit mais aurait mérité un peu plus de précision pour le spectateur, il est un peu difficile de savoir qui est qui, et qui fait quoi.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    C’est le premier film de Verhoeven que je vois dans sa période hollandaise et c’était vraiment très bien, une belle fresque historique comme je les aime avec un petit quelque chose en plus. La principale force de Soldier of Orange réside dans ses personnages qui bénéficient d’un excellent traitement d’écriture et qui évoluent vraiment au fur et à mesure de l’avancée du conflit. La phase introductive du film voit ce groupe d’amis se former, chacun avec sa personnalité suffisamment détaillée pour tous les cerner même si l’action est principalement centrée sur Erik et Guus. Verhoeven évite tout de même de tomber dans le piège de trop délaisser les personnages secondaires et garde un juste équilibre, ce qui permet vraiment de s’attacher à ce groupe de potes. Groupe qui se verra séparer à la fois physiquement et idéologiquement par l’invasion allemande.

    Soldier of Orange allie le tragique et le comique pour créer finalement une féroce satire de la guerre notamment sur un plan socio-politique. Le film ne manque pas d’humour même si le fond de l’œuvre est tout de même assez dramatique. Le traitement de la guerre est ici vraiment original avec une dérision assez incroyable. L’armée néerlandaise qui capitule alors que le conflit vient à peine de démarrer, l’équipe de bras cassés qui va faire de la résistance, la reine qui gouverne toujours dignement son pays qui ne se résume plus qu’à une simple maison avec jardin dans la banlieue londonienne… Cette dose humoristique permet d’apporter une touche de légèreté appréciable qui, mine de rien, appuie plutôt bien la dimension aventuresque du film.

    Il faut aussi noter que l’ensemble de l’histoire brille grâce à son absence de manichéisme primaire. Si certains liens entre personnages restent amicaux, d’autres se brisent sans toutefois disparaître totalement. J’ai adoré ce passage où Erik danse avec son ancien ami devenu collaborateur. Tu sens une certaine rancœur entre les deux personnages tout en les sentant encore attachés l’un à l’autre grâce au fond d’humanité qui leur reste. En ça Verhoeven a signé un grand film sur ce que représente l’amitié, les rapports humains en règle générale, et sur le « choix du destin » (ça n’enlève rien au manque d’inspiration du titre français…). C’est aussi un film sur les choix que l’on nous impose et que l’on s’impose. Et Soldier of Orange fait preuve d’une grande subtilité qui s’exprime aussi par une absence de jugement de valeur sur l’action des personnages. Pas de glorification de l’héroïsme qui est illustré ici comme un moteur de la résistance et de la victoire avant de se retrouver noyé dans le tumulte de l’après-guerre. Un héroïsme dont certains ont payé le prix fort. J’ai aussi aimé la façon avec laquelle Verhoeven traitait ces morts. Brutales, sans concessions, les héros disparaissent subitement à l’image de leur mise à mort, d’une violence sèche. Comme si ils n’avaient jamais existé et c’est bien ça le plus dramatique.

    Ce film a franchement de tout. De l’aventure, de l’humour, du drame, du suspense. Et tout ça traité de façon très intelligente. Mais (car il y a toujours un mais), je trouve qu’il y avait matière à développer encore davantage le film, à l’enrichir de détails pour constituer une plus grande fresque encore et épaissir encore les autres personnages plus secondaires. Ceci dit, c’est sûrement le cas de la version télé dont je souhaite très fortement la venue dans nos contrées un beau jour. Loin de la représentation manichéenne de la guerre assez représentative du genre, ce Soldier of Orange constitue une belle bouffée d’air frais avec une vraie ambiguïté et une belle ambition derrière. Voici une nouvelle preuve, si il en fallait encore une, que Verhoeven est bel et bien un patron.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2015
    De gros passage au scénario décousu, une bande son quasi absente et une image pas si belle, ce choix du destin a des plus mal vieilli....
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Le DVD du commerce contrairement aux 4 autres contenus dans le coffret de sa période hollandaise ne possède que la version française ce qui nuit grandement à qualité. C'est d'autant plus vrai que nous sommes en permanence en contact avec des acteurs devant parler 3 langues différents : hollandais,anglais, allemand dans une ville située en Hollande et une autre en Angleterre. Quel dommages! Pour le reste, la belle mise en scène de Verhoeven est bien présente dans des extérieurs qui captent les regards ainsi que sa faculté de nous rendre très proche ses personnage y compris dans les moments d'intimité filmés simplement. Ce film est un témoignage personnel de l'histoire hollandaise durant la période située entre la déclaration de la guerre de 39/40 et l'armistice de 1945, il ne diffère pas beaucoup de ce qu'il a pu se passer en France y compris la tonte des femmes soupçonnées d'avoir fréquentés les occupants. C'est fort, c'est émouvant, c'est accablant et sans doute moins encore que la réalité, on y sent quelques souvenirs du réalisateur pourtant fort jeune à cette époque. Soldier of orange est évidemment à rapprocher de Blackbook tourné 28 ans plus tard toujours en Hollande, un coffret DVD des deux en VO serait bienvenu.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Avec "Soldaat van Oranje", Paul Verhoeven braque sa caméra sur le destin de six amis néerlandais qui vont voir la Seconde Guerre mondiale modifier leur vie et les mettre face à leur destin.

    Quatrième film de Paul Verhoeven, "Soldaat van Oranje" retrace la vie de ses six hollandais, notamment deux d'entre eux, durant cette seconde guerre mondiale, les plaçant chacun dans divers camps et positions. Verhoven ne fait pas dans l'héroïsme mais dans l'humain, montrant comment ils vont réagir à cette guerre et l'occupation, souvent subissant plus les événements qu'autres choses, parfois influencé par divers éléments extérieurs (protéger ses proches, fuir le danger...). Verhoeven évite tout manichéisme et ne dresse pas de jugement, mais préfère analyser les comportements et se montre même humaniste, montrant que d'un camp à l'autre, on n'est pas forcément diamétralement opposé et que l'on reste avant tout humain et on subit les événements.

    C'est notamment sur le personnage de Rutger Hauer qu'il braque sa caméra, que l'on découvre d'abord bizuter puis qui va peu à peu s'associer aux résistants mais souvent sans forcément le vouloir, se retrouvant malgré lui dans des périples risqués. Moins cru qu'il a déjà pu l'être, Verhoeven mêle drame, guerre et histoire d'amitié, sans oublier quelques petites touches d'humour, avec brio, faisant ressentir tout un éventail d'émotion pour les personnages auxquels on peut s'identifier, allant de l'attachement au dégoût et sachant donner de l'importance à plusieurs, tout en restant braquer sur Rutger Hauer.

    Bénéficiant d'une belle reconstitution, qu'il met bien en valeur, il nous transporte de avec brio au cœur de cette guerre entre la Hollande et l'Angleterre. Sachant prendre son temps pour bien développer les personnages, il donne du rythme, de l'importance et de la tension aux enjeux importants. Teinté d'une certaine mélancolie et parfois du sentiment d'une vie gâchée, il fait ressortir toute l'émotion de ses personnages, pour faire de son film un drame humain touchant qui ne manque, en plus, ni d'actions, d'humour ou de rebondissements. Devant la caméra, les interprétations sont excellentes, chaque acteur sachant se fondre dans la peau de son personnage, mais mention spéciale à Rutger Hauer qui fait preuve d'un charisme, d'un magnétisme et d'une présence incroyable

    C'est avec talent, subtilité, émotion et justesse que Verhoeven dresse le portrait de ses âmes humaines qui vont va voir la Seconde Guerre mondiale modifier leur vie et le monde, livrant tout un éventail d'émotions en passant du rire aux larmes.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Peu de gens sont familiers avec la période hollandaise de Verhoeven et c'est bien dommage car elle renferme quelques pépites à l'image de ce Soldaat Van Oranje. Adapté des mémoires d'un célèbre résistant néerlandais, le quatrième long-métrage de ce réalisateur raconte le destin de 6 camarades d'université contraints de choisir entre résistance, collaboration et neutralité après la défaite des Pays-Bas durant la seconde guerre mondiale. Bien que parrainé par la famille royale et traitant d'un sujet sensible, Verhoeven arrive à livrer un film honnête, qui n'exagère en rien l'importance (assez réduite) des Pays-Bas durant le conflit et qui traite tous ses personnages sans manichéisme. Ne s'embarrassant pas de longues réflexions sur la guerre, le cinéaste base son film sur l'action plutôt que sur l'émotion, ce qui a pour effet de dynamiser l'intrigue. Néanmoins, il se dégage en permanence de cette œuvre une étrange dissonance entre l'insouciance des personnages et la gravité de l'époque qui m'a empêché de prendre certaines situations avec autant de sérieux qu'elles l'auraient mérité. C'est le seul reproche que je ferais à ce film qui est une preuve de plus que la carrière de Verhoeven n'a pas attendue Robocop pour décoller. A voir en version "directer's cut", bien entendu.
    6nematod
    6nematod

    12 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Même si le sujet est intéressant, ce film ne m'a pas emballé plus que ça, car trop brouillon à mon goût.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2013
    Avec Le Choix du destin (également connu sous le titre Soldier of Orange), Paul Verhoeven délaisse son attrait pour la sexualité (il y a juste quelques seins nus à trois ou quatre reprises) pour un autre de ses intérêts principaux : l'Histoire. Comme trente ans plus tard avec Black book, il traite la Seconde Guerre mondiale par l'intermédiaire d'une histoire vraie tirée d'une autobiographie. En effet, même si certains aspects sont romancés, l'essentiel des péripéties (même les plus surprenantes) est véridique. Cette histoire vraie permet à Verhoeven de nous offrir un très bon film d'aventures tout en nous montrant la complexité des comportements en tant de guerre (la traitrise d'un des personnages peut être compréhensible même si elle n'est pas excusée) et l'aspect vain que peut parfois recouvrir l'héroïsme (finalement, Erik cause plus de morts qu'il ne sauve de vie par ses actions héroïques; la prévision de l'alliance future des Etats-Unis et de l'Allemagne contre les Communistes...) : comme toujours avec Verhoeven, il n'y a ni blanc et ni noir mais toute une palette de gris.
    Il faut également noter qu'il existe deux versions du film en DVD (notamment dans le coffret regroupant les films néerlandais du cinéaste) : une version française dite version cinéma et la version hollandaise (celle qui est réellement sortie au cinéma aux Pays-Bas) dite drirector's cut. Il faut prioritairement voir la seconde version. En effet, la version française, en étant plus courte d'une demi-heure, accélère le rythme de la narration et ressemble plus à un zapping qu'à un récit possédant une structure solide (chose renforcée par des indications de dates non précisées dans la version originale, ce qui souligne de grosses ellipses). Ainsi, alors que la version française peut paraitre décevante (même si on sent bien que le film possède un fort potentiel), la version intégrale nous offre un excellent film de guerre évoquant un aspect peu traité au cinéma : la résistance aux Pays-Bas.
    Malgré sa qualité, Verhoeven arrivera à faire encore plus fort sur le même thème avec Black book (peut-être son meilleur film).
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