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    Perfect Sense
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    361 critiques spectateurs

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    Marion P.
    Marion P.

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Il y a des films qui, lors de leur sortie, faute d’une médiatisation importante, passe complètement incaperçus et qui, une fois visionnés, nous marquent considérablement au point que l’on se dit qu’il aurait été vraiment dommage dans sa vie de spectateur de passer à côté.
    Perfect Sense fait partie de ceux-là pour moi.

    Dans un Glasgow plus ou moins transformé, il raconte la rencontre et l’histoire d’amour de Susan et Michael dans un monde peu à peu marqué par le désespoir et le chaos. En effet, un virus qui contamine la planète prive peu à peu ses individus de chacun de leur sens …
    A l’heure où la fin du monde nous est inlassablement contée à grands coups d’effets spéciaux toujours plus impressionnants, Perfect Sense fait figure d’ovni en nous présentant une fin du monde plus métaphorique. Le film parvient à nous faire sentir le chaos à travers une élégante économie de moyens. David MacKenzie a bien compris que la surenchère était inutile lorsque l’émotion dégagée par les acteurs est intense et juste.

    Ewan McGregor et Eva Green forment l’un des plus beaux couples de cinéma de ces dernières années et crèvent l’écran dans leur rôle respectif. On a réellement l’impression d’assister au début d’une réelle histoire d’amour, avec ses moments de grâce et d’autres plus angoissants. Les fragilités des personnages les rendent particulièrement attachants.
    MacKenzie s’est dit influencé par les crises financières récentes pour penser son film, en assistant sur l’idée que nul ne sait de quoi l’avenir sera fait, si ce n’est qu’un changement inévitable aura lieu. Cependant, et c’est ce qui donne au film toute sa luminosité, le regard du cinéaste s’attarde sur le positif, ce qui engendre l’espoir dans le chaos : une rencontre, la solidarité entre amis et proches, l’envie de se faire du bien.

    Un mot sur la bande-son, dont le compositeur Max Richter est un habitué des bandes originales (il s’est notamment occupé de celle du très beau Elle s’appelait Sarah). Délicate et forte à la fois, très présente, celle-ci est parfaite.

    En définitive, un film rare, une combinaison d’éléments élégants et touchants. Chapeau Mr MacKenzie !
    elbandito
    elbandito

    345 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Dans ce film, unique en son genre, l’alchimie fonctionne à merveille entre Eva Green et Ewan McGregor, interprétant respectivement une brillante épidémiologiste et un talentueux chef cuisinier, qui tombent amoureux concomitamment à la propagation sur la planète d’une pandémie fulgurante dont on ignore l’origine exacte et qui va priver l’espèce humaine de ses cinq sens, l’un après l’autre. L’originalité du scénario est donc de se concentrer principalement sur la relation amoureuse naissante entre le deux héros, qui est grandissante au fur et à mesure que la population bascule vers sa déchéance. Chaque perte d’un sens est précédée d’un excès de sentimentalisme exacerbé (chagrin, faim, colère ou encore amour…) qui corrobore le fait que l’espèce humaine tente de survivre en s’adaptant autant que possible à son environnement. Toutefois elle est fragile et possède ses limites. Nous sommes en 2012 et ce film reprend donc le thème de l’Apocalypse très en vogue au cinéma : la fin d’une ère (les humains sont in fine condamnés car privés de leurs sens), puis le début d’une nouvelle ère ( spoiler: la naissance évoquée par l’héroïne d’un bébé doté des 5 sens à Berlin, un prophète ?
    ). La première romance apocalyptique au cinéma est donc une expérience hors du commun qui suscite réflexion et émotion !
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2012
    Je n'ai même pas à hésiter sur la note. WOW. Perfect Sense fait partie des 3 plus beaux films que j'ai vu de ma vie. Il représente mon idéal cinématographique, que ce soit scénaristiquement, musicalement, visuellement ou émotionnellement. J'ai rarement pleuré devant un film. Etre très ému oui, très souvent, mais les films m'ayant vraiment fait verser des larmes se comptent sur les doigts d'une main atrophiée. En 1h30, Perfect Sense l'a fait trois fois... Dès les premières secondes, j'étais pris dedans et je n'ai pas pu m'en détacher avant la fin, les premières larmes apparaissant au bout de 14 minutes montre en main, happé par l'ambiance du film et par ce feu d'artifice d'émotions intenses qui m'ont laissé sur le cul. Pourquoi le film m'a-t-il autant touché là où d'autres l'ont trouvé fade ? C'est une question de ressenti, probablement, mais je suis quasiment certain que je ne vais jamais trouver de film plus bouleversant que celui-là. Est-ce la beauté et la subtilité d'un sujet déprimant auquel il m'était déjà arrivé de penser très souvent ? Le fait de perdre progressivement tous ses sens, petit à petit, sans pouvoir rien n'y faire, jusqu'à ce qu'onl soit définitivement seul face à la mort, doit être la pire des tortures qu'on puisse infliger à l'être humain. Le film, relevant pourtant de la science-fiction, est tellement crédible et réaliste, tellement vrai. David MacKenzie traite ce sujet comme personne n'aurait pu mieux le faire, avec sensibilité, mettant en exergue les émotions de l'être humain, ses craintes face à un fléau qui le frappe sans raison, ses questionnements incessants, ses réactions et son adaptation à un nouveau monde. Il fait tout ça à travers deux personnages et choisit de raconter cette fin du monde pessimiste sous un angle romantique, via la rencontre entre deux âmes perdues. J'ai lu ci et là que la réalisation était bancale et peu inspirée, mais a-t-on vu le même film ?! Les plans qui parsèment ce film sont diablement inspirés, au contraire. Dès le début du film, j'ai été surpris par l'habileté de la caméra, par les prises de vue originales (comme la caméra fixée au vélo qui nous montre le visage d'Ewan McGregor), appuyées par une photographie des plus exquises. Dès le premier quart d'heure, je n'ai pas pu m'empêcher de lever les bras en murmurant "que peut-on dire de plus ?" : j'avais mon film parfait devant les yeux et je ne comprenais même pas ce que je faisais devant. Et le jeu d'Ewan McGregor... qui au moindre regard est capable de nous foutre le moral à zéro, est-ce lui qui m'a tant ému ? Et celui d'Eva Green, actrice que je n'appréciais pas plus que ça et qui me faisait douter quant à la qualité du film, mais qui forme avec lui un duo remarquablement fluide et complice ? Est-ce encore la mise en immersion de toute cette histoire, qui parvient habilement à intrégrer le spectateur au coeur du film, comme s'il perdait lui aussi tous ses sens ? Les effets sont remarquablement bien trouvés, et sur toutes les fois où je me suis dit pendant le film "oh putain, s'il y a ça, ça sera magnifique, je VEUX ça", à chaque fois ça s'est réalisé. On voit toute la déchéance de l'humanité face à ce phénomène puissant et injuste, on voit tour à tour les êtres humains démunis face à la catastrophe, cherchant le réconfort, essayant à tout prix de profiter de leurs dernières sensations, c'est magistral. Qui plus est, le réalisateur David MacKenzie a tout pigé... Au lieu de nous faire un bête film catastrophe qui en fait des tonnes et des tonnes, au lieu de tenter de nous expliquer scientifiquement comment ça se passe, au lieu de nous faire chier avec des expéériences de labo, il concentre toute la trame sur les sensations, sur les émotions pures, sur le côté humain de la chose et non pas le côté rationnel. Est-ce enfin la musique qui m'a tant fait pleurer ? Je crois bien que oui... Là où certains ont peut-être vu une musique tire-larmes, j'ai été bouleversé par chaque note, par chaque envolée sonore de Max Richter. Alors ce type-là, je ne sais pas exactement ce qu'il a fait comme BO mais il va falloir que je creuse. Après m'avoir ensorcelé des mois et des mois avec la musique de Valse avec Bachir, après m'avoir hanté des semaines avec une musique de Shutter Island, voilà qu'il m'a fait frissonner intensément pendant 1h30, et m'a donné envie de revoir et revoir ce film encore. Les emportements lyriques de la musique, sa puissance liée aux images bouleversantes, tout ça est presque trop beau. Putain j'en redemande ! Article complet : http://sebmagic.over-blog.com/article-perfect-sense-de-david-mackenzie-105628303.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Qui aurait cru que nos sens aient une telle importance, eux que l’on utilise quotidiennement sans y accorder la moindre pensée, la moindre gratitude ? Le premier mérite de ce film est de nous porter à cette réflexion. La perte des sens s’accompagne d’une perte DU sens de la vie en général et l’humanité atteinte de ce mal incurable qui la prive un par un de ses perceptions entame une errance cataclysmique dont on devine qu’elle sera finalement la fin de l’espèce.
    C’est fort joliment fait et bien que la vraisemblance d’une telle atteinte sensorielle soit très improbable, on oublie vite cette imperfection et cette entorse au réalisme pour se laisser porter par un scénario qui déroule implacablement (et il est vrai sans grande surprise) les étapes successives de la terrible malédiction. Le film de David MacKenzie est prenant, plein d’une accroche un peu morbide envers ces humains confrontés à la progressive oblitération des accès sensoriels au monde extérieur. Finalement ne subsisteront que la mémoire, le monde intérieur et chacun des survivants se repliera frileusement sur lui-même dans sa bulle d’autisme.
    Ce film a éveillé chez moi à la fois une sorte de compassion envers ces héros pathétiques et condamnés d’avance ainsi qu' une sourde inquiétude intérieure ; ce n’est pas un mince mérite que d’éveiller ainsi cette forme d’écho qui montre que l’œuvre touche juste. Monde aux couleurs froides, rituels sociaux peu à peu vidés de leur sens ( …) mais que l’on poursuit quand même pour faire semblant de croire que l’espoir existe encore, ville devenant de plus en plus sale, lugubre, fantomatique…l’ambiance est « d’enfer ». Les deux acteurs principaux jouent bien, convainquent et l’on s’apitoie volontiers sur leur romance chaotique et désespérée, se repliant sur une frénésie charnelle que l’ultime perte à venir du toucher scellera à jamais.
    Si Ewan Mc Gregor convainc, Eva Green touche, émeut et on est porté par une réelle sympathie envers ce personnage blessé par la vie et pour qui la lueur d’espoir de bonheur aura été bien brève. Globalement, une belle réussite et un film assez désespérant.
    septembergirl
    septembergirl

    604 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Un drame qui s'inscrit dans la lignée de "Contagion". Malheureusement, ce film ne fait pas mieux que son prédécesseur et arrive même à bien pire. L'ensemble est invraisemblable et lamentable. Aucune explication n'est jamais donnée pour expliquer l'origine ou l'évolution du virus, de nombreuses scènes frôlent le grotesque, et l'histoire d'amour est loin d'être passionnante. Un film maladroit et raté !
    Akamaru
    Akamaru

    3 106 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2012
    "Perfect Sense" suit la mouvance des films apocalyptiques réalistes,mais son traitement minimaliste et délicat,le démarque considérablement du tout venant.Dans un futur proche,et dans un Glasgow cosmopolite et moderne,les citoyens commençent à perdre un à un l'usage de leur sens.La société mute alors terriblement rapidement.Que faire en pareil cas? Attendre fatalement la mort,revenir à des instincts basiques et animaux,ou s'adapter envers et contre tous?La vraie nature de l'Homme est d'ailleurs son incroyable faculté à s'adapter,et David McKenzie choisit d'insuffler une lueur d'espoir dans cette lente descente vers les ténèbres.Il est particulièrement inspiré pour lier la grande et la petite histoire.Une épidémiologiste et un chef-cuisinier se rapprochent dans ces circonstances inédites,et leur amour,loin d'être prévisible,est une manière de s'attacher au devenir de l'humanité.La mise en scène,imaginative,et même l'image,désaturée,lorgnent du côté de l'école espagnole(Cuaron,Meirelles,Fresnadillo),avec cette poésie toute anglo-saxonne,notamment lors des pics émotionnels qui précèdent chaque perte de sens.Peu importe finalement,qu'on ne sache la provenance de cette contagion terrestre.Ewan Mc Gregor,toujours parfait en man next door,porté par ses sentiments,et Eva Green,intense,accessible,spirituelle,forment un couple de cinéma des plus crédibles.On ressort de là,avec une furieuse envie de renifler l'air,de mieux savourer sa nourriture,et d'observer plus naturellement les paysages qui nous entoure.Une petite merveille dans son genre.
    conrad7893
    conrad7893

    301 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    très bon film ayant pour toile de fond le thème de la propagation d'un virus inconnu sur la terre entière, qui paralyse un à un les 5 sens du corps humain
    film qui fait peur
    les êtres humains se débattent pour ne pas sombrer
    seul l'amour ne peut pas disparaître
    des acteurs justes
    Manu711
    Manu711

    60 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Perfect Sense fait partie de ces films que je classerai dans la même catégorie que Moon : ces films où il y a une idée de génie, mais qui est exploitée avec des défauts relativement grossiers qui font que l'on a quelque chose de pas mal, tout juste un bon film, mais pas un grand film. Et c'est plutôt frustrant de se rendre compte de ça quand on sait qu'il y avait matière à faire quelque chose de bien plus intéressant.

    Perfect Sense, c'est aussi le film qui met en scène deux des acteurs les plus talentueux de leurs générations, Eva Green et Ewan McGregor. Ils sont parfaits, mais voilà, le film est beaucoup trop rapide, et surtout trop racoleur avec ces innombrables images du Tiers Monde pour nous montrer que tout le monde est concernée par cette vaste épidémie. Or le film nous raconte l'histoire à travers deux personnages, qui en plus d'être beaux sont attachants, alors pourquoi nous emmerder avec des aborigènes qui eux aussi perdent leurs sens ? Surtout qu'on nous rabâche à chaque fois les mêmes images de populations indiennes ou africaines dénudées, pour nous montrer qu'ils sont déjà bien pauvres, donc qu'ils ont encore moins de chance.

    Bref à part ça, dans l'ensemble ça se regarde plutôt facilement, les enjeux sont simples (presque trop) et on se laisse bercer vers cette descente aux enfers. Ça manquerait presque de nuance ou de concours de circonstances dans les situations car tout est plus ou moins attendus, et je n'ai pas souvenir d'avoir vu un truc très surprenant. Mais en gros c'est quand même beau et très humain, et on a aucun mal à se mettre à la place des personnages. Aussi farfelu que ça puisse paraitre, cela semble finalement plutôt réaliste, et ça pousse même à se poser des questions.

    Sinon la ville de Glasgow est également assez bien filmée, et c'est toujours agréable à voir quand on a eu la chance d'y mettre les pieds (petite mention spéciale à l'impressionnant cimetière sur la colline). Un film qui aurait pu être beaucoup plus fort.
    Anne S.
    Anne S.

    20 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2023
    Une belle surprise, le pitch du film est un peu déroutant, mais c'est intéressant de voir les réactions humaines face à la perte des sens progressive, même s'il y a un petit côté anxiogène plus en approche vers la fin du film.
    rooky
    rooky

    45 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Bien pour l'originalité du virus mais moins bien pour le manque de profondeur dans le sujet. Nous ne sommes rien sans nos sens c'est très clair mais comment expliquer le sentiment amoureux ? Comment nait-il et surtout comment perdure t-il ? J'espérais avoir une théorie là-dessus puisque relater la fin du monde au travers de la naissance d'un couple me paraissait aller dans ce sens. Dommage...Ça reste un bon film basé sur une idée subtile.
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Original et déroutant , cette histoire d'amour sur fond d'apocalypse nous offre de beaux moments
    d'émotion , mais l'ensemble est trop inégal pour que l'on puisse s'attacher beaucoup plus à cette
    histoire .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Imaginez : une terrible épidémie se répand sur Terre et fait perdre à l’homme quatre de ses cinq sens : l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue. Que nous reste-t-il, une fois que nos capacités animales ont disparu ? L’amour, bien évidemment. Mais ce que le réalisateur semble avoir oublié, c’est que l’amour, et plus précisément, l’amour du cinéma, ne se résument pas à des plans fixes sur ce qu’il se passe aux quatre coins du monde, avec en musique de fond des violons qui crient à la mort et la voix-off d’Eva Green qui ne cesse de discourir sur le sens de la vie. Si la photographie froidement grisâtre reste intéressante, le réalisateur plonge son film dans une ambiance sordide, et à défaut de livrer une romance déchirante, semble avoir choisi la voie du spot publicitaire pour exposer une histoire baignant dans des préceptes moralistes consternants. Devant une telle fresque décorative, on en vient même à se demander quel plaisir de cinéaste a pu trouvé David MacKenzie dans ce projet totalement aseptisé et insignifiant. Peut-être était-ce pour se hisser à la hauteur de Danny Boyle, symbole cinématographique de la «culture pub», mais Perfect Sense reste bien loin d’arriver à la cheville d’un Trainspotting, qui affichait un Ewan McGregor plus jeune, mais pourtant bien plus transcendant.
    [cinedays.unblog.fr]
    jujutiti14
    jujutiti14

    10 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2014
    Film très bizarre, assez ennuyeux. L'histoire de veut originale, mais pour quel but ? Se rendre compte qu'il faut profiter d'être vivant et apprécier la vie ? Je ne vois rien d'autres... Les acteurs sauvent la prestations...
    ffred
    ffred

    1 710 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2020
    En 2008, My name is Hallam Foe avait été une des belles surprises de l'année. Ce nouveau film de David McKenzie était donc très attendu. Et comme j'aime beaucoup les films apocalyptique, mon attente a été très largement récompensée. Je me suis totalement laissé aller au film, m'en suis imprégné au point qu'il m'a, à la fois presque terrorisé et à la fois totalement envouté. Le tout est d'une poésie et d'une grâce infinie traversé de superbes fulgurances. Certes, le côté fin du monde est en toile de fond mais le sujet principal reste l'amour. Terriblement romantique l'histoire est aussi d'un profond pessimisme empli d'une belle mélancolie. Très vite, j'ai eu une boule au ventre qui n'a fait que grandir jusqu'au dénouement, terrible, magnifique et inéluctable...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-perfect-sense-102341081.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2015
    Lorsqu'on entre dans la salle de cinéma, on ignore à quoi s'attendre. La bande annonce de Perfect Sense est obscure oscillant entre film catastrophe version "Contagion" et comédie dramatique à la française. J'avoue n'avoir été que très peu séduite n'étant pas fan des films à catastrophe et n'étant pas attirée par ces personnages paraissant banaux. Mais il y avait le casting et là...et bien comment résister ? Deux acteurs pour qui j'ai une admiration folle ensemble dans un film : Obi-Wan et Sybille ! Le Moulin Rouge, The Island face à Casino Royale et Penny Dreadful ! C'était Noël !
    Alors j'ai croisé les doigts et serré les dents (et non l'inverse) en me brandissant d'un sachet de pop corn pour faire passer la pilule. Une pilule qui est plus que bien passé puisque à ma grande surprise Perfect Sense est désormais l'un de mes films préférés, mon chouchou que je glisse à chaque soirée DVD entre amis. Je demande mille fois pardon à David Mackenzie pour avoir douté de lui une seule seconde, ce long métrage inclassable est une bulle de poésie qui vous absorbe entièrement et ne vous lâche pas même à la sortie de la salle obscure.
    Dès les premières images, la voix d'Eva Green vous prend au trip. Elle dénombre des évidences imagées par un diaporama de la vie à l'état pur. Pompant ? Détrompez-vous, Mackenzie aménage le décor magnifiquement se centrant sur l'individu. Sans réelle transition, dans ce flot de personnes d'origines diverses, nous rentrons dans le quotidien de Susan épidémiologiste au coeur brisé par des "ordures". Une ordure, voilà qui est Michael, cuisinier, qui va faire la rencontre par la suite de Susan. Une histoire d'amour qui n'aurait sans doute eu aucune chance sans la catastrophe mais qui s'affirme comme l'une des plus belles et naturelles romances du cinéma.
    On comprend vite que l'épidémie n'est pas le centre de l'histoire, elle n'est qu'un accessoire pour étudier le comportement humain. Une expérience faite sur des cobayes dont l'intérêt n'est pas de savoir d'où provient le virus mais de comment va-t-il influer sur le comportement de sa population. Mackenzie par des habiles jeux de mise en scène nous incorpore dans l'expérience jouant avec nos sens premiers.
    Il n'y aura pas de volcans en éruption, de tsunamis géant ou d'Obi Wan bad-ass sauvant la planète.
    Perfect Sense réalise un sans faute qu'ils s'agissent des personnages extrêmement travaillés avec une simplicité pourtant monstre, des acteurs dont le jeu comme l'alchimie sont hors du commun, de la musique captivante et angoissante ou comme je l'ai mentionné de la réalisation de Mackenzie qui nous fait pénétrer dans ce quotidien à la fois commun et magique. Mais le plus séduisant dans Perfect Sense est la fin. Dans "In the House" (film non conseillé), Luccini affirmait "le secret d'une bonne fin c'est que le lecteur soit à la fois surpris mais qu'il se dise ça n'aurait pas pu finir autrement" : Perfect Sense a percé ce secret.
    Pas d'héroïsme à la noix, pas de grandes explosions, de larmes, un spectateur plongé dans l'expérience jusqu'au final et qui en sort avec une envie frénétique de vivre. Parfait, 5/5
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