Avis : Bad Boys For Life - Page 8

Bon retour sur un duo qu'on apprecie cie et qui fonctionne très bien. Un film tonique sans temps morts. Actions humour tout ce que l'on aime dans ce style de film.

Sans révolutionné le genre, on attendait pas un chef d'œuvre. Les anciens Bad Boys étaient vraiment sympas il y a des rappels dans ce nouvel épisode, mais les scènes d'actions sont moins spectaculaires qu'avant à mon goût. Néanmoins un bon divertissement, et une bonne dose d'humour ! Dommage ça aurai pu être encore mieux si d'avantage travaillé ! Le duo fonctionne quand même à merveille.

Quand on a comme moi apprécié la qualité des précédents opus, on place beaucoup d'espoirs dans les suites qui s'annoncent. Les attentes sont grandes.
Dans l'absolu, ce n'est pas un mauvais film : les cascades sont efficaces, c'est plutôt bien réalisé. Bref, il y a une réelle débauche de moyens financiers.
Mais le scénario manque de travail : les dialogues manquent cruellement de mordant, les scènes creuses s'enchaînent à tour de bras, le rythme en pâtit durablement. Une vraie déception.

Ils sont de retour pour un troisième volet. Certes, plus vieux mais toujours aussi drôles. Même si cela n'est pas un scénario 4 étoiles, l'histoire est plutôt solide. Le reste est assez classique entre humour et action à gogo.

Beaucoup de mal à accrocher, puis facilement décroché sur la fin.
Le visuel est assez bon, ressemblant au premier opus, mais le scénario est très moyen, prévisible et avec de nombreuses invraisemblances.
Pour avoir revu le premier il y a peu de temps, on retrouve l'équipe du début, parfois l'humour, mais ça reste très léger avec une méchante et un méchant pas à la hauteur.

Pas à la hauteur des attentes cette histoire de vengeance sans grand fond scénaristique. Ça traine un peu tout au long du film et le scénario (très léger) distribue peu d'indices sur la raison de l'acharnement des vilains (peu crédibles) contre Mike Lowry. Dommage car je trouve que l'explication finale était farfelu mais avait de la gueule, bien regrettable de n'avoir eu plus de travail autour de cet élément spoiler: de paternité et descendence
. Film sorti du four un peu vite, terminé au micro-ondes.

pas extraordinaire mais pas trop mal avec des bonnes scènes d'actions et des moments d'humours avec bon petit duo. il e laisse bien voir une fois.

Voilà la même équipe réunie 25 ans après la sortie du premier opus ! Un quart de siècle, ça mérite le respect. Cependant malgré une réalisation excellente, on retombe là dans l'ambiance du premier Bad Boys, qui m'avait déçu. En revanche ici les vues sur Miami son superbes. Les deux héros continuent leur numéro, en approchant doucement de la retraite. Enfin surtout pour Marcus (Martin Lawrence). Parce que Mike (Will Smith), continue de vouloir jouer dans la cour des grands, sur fond de lutte des modernes contre les anciens. Et au milieu du capharnaüm habituel, on distingue une référence aux Men In Black glissée en pleine poursuite. Vraiment cette saga manque de bonnes répliques.

Divertissant l'espace d'une soirée "popcorn à volonté et cerveau au repos", avec juste ce qu'il faut d'action et de blagues plus ou moins réussies pour faire reset.

Rien de transcendant dans ce Bad Boys 3. Le cahier des charges est rempli, un petit peu d'action par ci, un peu d'humour par là (seul Martin Lawrence m'a fait un peu rire dans ce film), le scenario, "attends zut on a oublié le scenario, pas grave on commence le tournage on en trouvera bien un sur la route". Bref, c'est pas mauvais mais c'est franchement paresseux. On a déjà vu ce type de films des dizaines de fois. Ne restera évidemment pas graver dans les mémoires.

Un bon film qui reste dans la lignée des 2 précédents. Un buddy movie avec de l'action et pas mal d'humour. Le duo Smith/Lawrence fonctionne toujours aussi bien.

Très bon film. Un scénario qui n'est pas nouveau mais qui est parfaitement solide avec des personnages forts et bien campés. Je passe sur l'interprétation qui est le sujet le moins intéressant au cinéma et qui est parfaite comme dans à peu près tous les films. Il faut saluer une vivacité remarquable de la caméra qui réveille agréablement de certains endormissements en vogue du côté de l'Autriche.

Impossible de ne pas parler de Bad boys 1 & 2 lorsque je plonge dans mes jeunes années d'enfant/Ado. J'ai du regarder ces films une bonne cinquantaine, peut être même centaine de fois. Aujourd'hui encore, je les adores autant. ils restent matures, parfois violents, parfois assez réalistes, drôle, bien maitrisé...
Alors quel ne fut pas ma hype lorsque Bad Boys 3 est sorti en salle. Pourtant .. Pour ne pas avoir un avis biaisé par cette fameuse hype, ( non aidé par la nostalgie des BB de mon enfance ) j'ai attendu de le voir sur télé. Chose faite très récemment sur CANAL+.
Les amis, ça m'a fait mal ! C'est assez mauvais il faut bien le reconnaitre. Les Bad boys drôles, cultes, sont devenus ringards. et le reste du film ne rattrape rien. Le scénario est réellement claqué, mais alors vraiment. Les gunfights sont terriblement mauvais ( alors que vraiment interessant et plus réalistes sur BB 1 & 2 )
On en finit par éclater de rire sur les scènes finales et à avoir hâte que le film se termine.
Enorme déception.. Pitié, pas un 4e.

Les bad boys sont très fatigués. Martin Lawrence dont le personnage n’aspire qu’à la retraite s’est sacrément empâté et semble s’essouffler à peine il sort d’une voiture, quand à Will Smith il est amusant de voir à quel point son personnage de Mike Lowrey ressemble à sa carrière: à une époque il avait la classe et le monde à ses pieds mais ça semble aujourd’hui terriblement loin. Sinon que vaut ce Bad Boys troisième du nom? Ni honteux, ni bon. Son scénario est assez ridicule et surtout la grosse révélation du film est d’un niveau de n’importe quoi assez incroyable. Mais à la limite passons les deux précédents opus n’étaient pas non plus des modèles d’écriture c’est le moins que l’on puisse dire. Un peu plus sage et moins beauf que le deuxième qui était un film totalement dégénéré, ce Bad Boys For Life offre quelques passages d’action plutôt réussis malgré que l’on redoute à tout instant que Martin Lawrence ne se casse le col du fémur. Plutôt soigné dans ses effets, moins épileptiques que les films de Michael Bay, il sera aussi moins amusant au deuxième troisième quatrième ... ect degrés. C’était moins mauvais que ce que à quoi je m’attendais mais il faut souhaiter tout de même que ça s’arrête là.

Il serait injuste de condamner un film qui, malgré une naissance repoussée et remaniée, possède ses vilaines qualités et ses vilains défauts. Mais n’est-ce pas là toute l’essence de cette franchise qui sort sans doute un peu tard des oubliettes ? Pas forcément. En comptant le fantôme de Joe Carnahan (“Le Territoire des Loups”) au scénario, les choix de mise en scène des belges, Adil El Arbi et Bilall Fallah, rafraîchit un peu un univers entre deux générations. Ils l’ont déjà fait d’une certaine manière avec “Balck” et le récent “Gangsta”, mais ici, le pitch interculturel est au niveau cinématographique. On ressent un doux hommage à Michael Bay, mais on désire pyrotechnique et sa caméra à l'épaule nerveuse sont exploités avec plus de souplesse. Il en ressort un film toujours dynamique, mais qui resserre bien quelques plans dans des angles assez surprenants, accompagnés d’une colorimétrie bien distincte. Cependant, le film pêche sur son décalage comique et son canon rouillé, n’arrivant plus à assumer le côté “Bad Boys” de la chose.

Pourtant, nous en sommes là, avec un Mike Lowrey (Will Smith) plus ou moins dans le coup et un Marcus Burnett (Martin Lawrence) qui a déjà tiré sa révérence. Et dans cet élan d’opposition, il manque du développement, notamment sur le fait de vieillir et de ce que la retraite véhicule sur les performances physiques. Ce n’est pas non plus totalement absent, mais c’est soit grossier, soit incohérent, vis-à-vis des aspirations des personnages. On se rabat alors sur de l’action brute, toujours dans l’esprit contradiction et ce syndrome de Peter Pan. On se repose davantage sur des situations comiques dignes de Laurel et Hardy qu’à des flics qui se permettent d’imposer leur morale old school. Mais le martyr de ce projet, c’est bien Marcus, qui a déjà franchi un cap et une frontière dont il est difficile de faire marche arrière. C’est à ce moment que sa présence est remise en question, car il sert inévitablement un Mike, de nouveau en pleine ascension.

Mais outre cette observation alarmante, c’est un esprit faiblard qui frappe même au cœur de la devise chantée de ce duo. L’installation d’une équipe plus jeune et plus moderne est si exagérée qu’on en perd le premier degré à l’égard du buddy-movie. En plein revirement, on se rend rapidement compte que le récit tourne en rond afin d'expérimenter et de nous servir du spectacle, souvent sans pertinence, mais qui toutefois est maîtrisé. Or, ce n’est pas une succession de sketches qui sauvera le film, mais bien un film. En posant les antagonistes, on revient à des bases fondamentales de la nostalgie et le film ressemble presque à un mauvais remake qu’à une suite en bonne et due forme. Le fait de ne pas trancher en faveur du côté déjanté ou reposé est une chose, mais manquer le crochet sur l’émotion et la portée dramatique en est une autre. Ce film semble s'être perdu dans une époque qui ne lui sied guère et qui se neutralise par son propre discours de passation, qui n’en est finalement pas vraiment une.

“Bad Boys For Life” souffre ainsi de son propre parcours, miné par un Michael Bay, dont on ne peut lui reprocher de faire évoluer ses personnages au milieu d’effets visuels, car cela fonctionne en un sens. La réalisation des belges a quelque peu adoucit le concept, car ils sont très sages pour ne pas dire scolaires sur les bords. Leur maladresse peut se lire en la personne de Marcus, qui n’arrive plus à insuffler de la vie dans sa famille, car il trône en tant qu’un esprit, contrairement aux muscles trop vieux de Mike et son addiction pour l'adrénaline. Malgré tout, le scénario peut nous maintenir éveillés, le temps d’une balade souvent étirée, mais qui promet quelques bonnes surprises, sans pour autant rectifier l’irréparable.