Bad Boys For Life : Le Retour des Papys
T’aurais pu croire que Will Smith et Martin Lawrence allaient finir comme une vieille cassette VHS coincée dans ton magnétoscope, mais non, les mecs reviennent pour une dernière course avant la maison de retraite. Et franchement, on les retrouve en forme. Ça balance de la vanne comme des pruneaux et ça fait péter des bagnoles à tout va. Pas de surprise là-dessus, mais c’est pile ce que t’attends d’un samedi soir pop-corn. Pas d’intellectuel ici, on est sur du pur divertissement, le cerveau débranché et l’écran en 4K.
Will Smith est toujours aussi cool et Martin Lawrence est fidèle à lui-même, à jongler entre le lourdingue et le drôle. Faut dire que les mecs savent qu’ils sont vieux, et ils en jouent à fond. C’est limite une parodie de leur propre carrière. Les vannes sur leur âge s’enchaînent, et même si parfois ça tire à blanc, ça passe crème. Leur dynamique fonctionne encore, un peu comme si t’essayais de faire redémarrer ta PS2 un soir de nostalgie, et, miracle, elle fonctionne encore.
L’équipe de jeunes qui débarque pour dynamiter tout ça ? Pas mal, pas folichon non plus, mais ça passe. T’as Vanessa Hudgens qui joue les badasses et, pour être honnête, elle est plutôt crédible dans le rôle de l’action girl. Le casting fait le job, même si t’as l’impression qu’on leur a filé les clés d’une Ferrari mais qu’ils conduisent encore comme s’ils avaient une Twingo. Mais bon, ils apportent un peu de fraîcheur dans cette brochette de vieux briscards.
Adil El Arbi et Bilall Fallah, les petits nouveaux, ont eu la bonne idée de laisser Michael Bay au vestiaire et de virer ses montages épileptiques. Résultat ? Des scènes d’action lisibles, propres, sans que tu te sentes dans un épisode de Dragon Ball Z sous stéroïdes. Le final, complètement barré, te laisse avec un sourire satisfait, comme si t’avais réussi à passer Dark Souls sans crever une seule fois. C’est pas innovant, mais c’est carré.
Côté méchants, on a une histoire de cartel mexicain avec une mère et son fiston en mode “Casa de Papel”. Pas mal foutus, efficaces, même si le scénar’ est plus léger qu’une feuille de papier. Niveau girl power, c’est bien dosé : ça te balance du personnage féminin solide sans te coller un gros sticker féministe sur le front. Les nanas ici, elles ont autant de cojones que les mecs, et ça, c’est cool.
Bad Boys For Life, c’est du revival qui fait le taf. Ça te rappelle pourquoi t’as kiffé les deux premiers, même si t’as l’impression de revoir les mêmes explosions à chaque fois. Pas un chef-d’œuvre, mais clairement une bonne grosse dose d’action bien grasse, comme un bon burger bien calorique. Si t’aimes Fast & Furious ou Le Flic de Beverly Hills, tu vas forcément passer un bon moment, les lunettes de soleil vissées sur le nez et les tympans explosés.
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