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Christophe Tanquerey
1 critique
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2,0
Publiée le 29 avril 2023
malgré un casting epoustouflant et un budget quon imagine colossal on a une sensation d'obscenité devant ce fim malgré le destin tres touchant de Basquiat; obscenité de l'argent , du main stream art , du snobisme new-yorkais ; les cotés sombres sont occultés comme le blanchiement de la drogue....; cest un biopic sur une meteore de l'underground les interventions de Basquiat lui meme sont assez sommaires limite monosyllabiques mais apres tout avait il besoin d'expliquer son art grafitique plutot crypté dans ses toiles? Basquiat The Radiant Child? il disait lui meme que son oeuvre etait faite a 80% de colére eh puis ces petits zelateurs qui le mettent au meme niveau que Rembrandt ou les grottes de Lascaux!!! non la un reel probleme.......la starification est un etat de fait , la maitrise picturale un autre paradygme....
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 30 mars 2021
Ce documentaire est manifestement une production très partiale car ses producteurs étaient tous des associés proches et intimes de l'artiste de graffiti américain Jean-Michel Basquiat. Selon moi le talent de Basquiat en tant qu'artiste doué était marginal au mieux. Après avoir vu de nombreux exemples de son travail dans cette production j'irais même jusqu'à dire que Basquiat était fondamentalement sans talent et que sa perspicacité artistique était contrefaite mais c'est une chose que je savais déjà. Le succès de Basquiat dans le monde de l'art n'a été qu'un feu de paille et en 1988 il est mort à l'âge de 27 ans d'une overdose d'héroïne...
Un bon documentaire sur Basquiat. Un bel hommage. De belles images d'archives. Julian Schnabel à accompagné la réalisatrice américaine Tamara Davis dans son projet. Un beau résultat.
Un magnifique documentaire retraçant la vie de l'artiste Jean-Michel Basquiat à travers des interviews, des images d'archives . Par la réalisatrice du film sur Britney Spears : " Crossroads" !!!
C'est avec un sentiment vraiment mitigé que je suis sorti de ce « Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child ». D'un côté, pour ceux ne connaissant que de très loin l'artiste, l'expérience est enrichissante tant nous apprenons vraiment des informations concrètes sur cette figure emblématique de l'art contemporain, le tout soutenu par une mise en scène des plus convenables. Seulement, si le film n'est pas la réussite qu'il aurait pu, qu'il aurait dû être, c'est pour une seule raison : l'idolâtrie que lui porte Tamra Davis. La réalisatrice manque en effet singulièrement de recul face au peintre new-yorkais, s'efforçant d'insister de manière parfois presque outrancière sur les qualités de ce dernier (réels, par ailleurs) afin de mieux cacher les zones d'ombre (très importantes) de l'ex petit gars des banlieues. Et quand on en parle, cela donne quelque chose dans ce genre : « Oui, c'est vrai il se droguait, mais bon, il avait plein de bonnes raisons, c'était même assez normal qu'il le fasse ». Ah bon! Mais par contre qu'il soit mort aussi jeune ça ne l'est pas du coup, m'enfin, j'imagine que c'est une logique de fan... Pas inintéressant donc ce documentaire, réussissant joliment en arrière-plan à reconstituer toute une époque, mais beaucoup trop partial pour donner un point de vue totalement convaincant sur le camarade Jean-Michel. Dommage.
Un portrait finement construit autour de l'univers envoûtant de ce Radiant Child consacré et reconnu comme un artiste à part entière par le monde entier bien après sa mort.
Ben on apprend pas grand chose de nouveau!! Son interview est très courte et trop coupée, c'est dommage selon moi, ça n'aide pas à cerner le personnage, il est touchant, simple, déçu des fois de certaines questions enfin je le ressens comme ça et il a une vision extrêmement lucide sur le monde de la peinture et de l'art bref du monde en général, dans lequel il ne trouvera jamais sa place de son vivant, un grand artiste noir reconnu grâce à sa mort, super glauque et vive les elites encore une fois !!
Plonger dans l'univers réel de l'artiste à travers des interviews d'époque mais aussi contemporaines de personnalités l'ayant côtoyé nous permet de mieux cerner le personnage et d'apprécié le génie de son oeuvre et de découvrir comment un enchainement d'événements et de critique l'ont amené à littéralement explosé comme un ballon trop gonflé.
Artiste peintre des années 80, Jean-Michel Basquiat quitte le domicile familial à l'âge de 17 ans, de Brooklyn il s'installe à New York et démarre une carrière d'artiste underground en faisant des graffs (sous le pseudonyme de Samo). Très vite remarqué, il passe à la vitesse supérieur en peignant (faute d'argent) sur tout ce qu'il trouve, à savoir des portes, des fenêtres, etc. Il accède rapidement à la reconnaissance, certaines galeries lui ouvrent leurs portes (d'autres non, le racisme dans le milieu ne faisait pas de cadeau). Vivant dans la rue ou chez des amis, du jour au lendemain, le voilà qui écoule ses toiles (entre 5000$ & 30000$ !). Enfant des rues devenu millionnaire et ami d'Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat ne s'en remettra pas, sombrant dans la drogue, après plus de 1250 peintures et plus de 900 toiles, il décède à l'âge de 27 ans des suites d'une overdose (1960/1988). Tamra Davis signe ici un documentaire passionnant et riche d'images d'archives et en interviews d'amis ou de connaissances professionnelles. A découvrir aussi, dans un tout autre style, deux biopics tout aussi intéressants, à savoir Downtown 81 (1981) & Basquiat (1997).
Pas besoin d'aimer le travail de Basquiat pour apprécier ce documentaire qui retrace une intéressante page de l'Histoire de l'Art avec une certaine impartialité.