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lipfy
7 abonnés
70 critiques
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4,0
Publiée le 29 décembre 2013
Très beau documentaire. Assez triste, aussi, de voir comment tout cela se termine, une vraie émotion, ce jeune mec adulé, flatté, porté aux nues puis broyé par une célébrité aussi soudaine que destructrice. Une vie brûlée, une étoile filante, une peinture totalement libre, personnelle, neuve, fascinante mais trop dérangeante pour un marché de l'Art new yorkais aux mains des WASP, énergie créatrice hors norme, symbole d'une certaine jeunesse de cette époque-là, dans cette ville-là, jeunesse débridée, indépendante, aventureuse, mais comment sortir indemne de cette folie qu'était le New York des 80's quand on n'a pas le mental, le cynisme, et la carapace trempés dans l'acier d'une Madonna ou d'un Warhol ? Basquiat, jeune garçon de 21 ans, fragile, au regard enfantin, très beau, très pur, lâché dans un immense Disneyland où toutes les portes s'ouvrent devant lui en même temps, où, presque du jour au lendemain, toutes les attractions sont gratuites ou plutôt "à crédit", un crédit qui se paie quelques années plus tard dans la drogue, les faux amis, le doute, la solitude et enfin la mort. Comme Hendrix, comme James Dean, comme tant de ces destins éblouissants et fulgurants. Un New York aujourd'hui disparu. À voir.
Documentaire très réussie qui nous plonge dans le New-York du début des années 80, période d'une créativité impressionnante. Le spectateur découvre également le théâtre des vanités qu'est le monde de l'art mais surtout un des plus grand créateur du 20ème siècle, au tableau d'une force incroyable.
Film documentaire avec images d'epoque sur un des dernier genie de la peinture.. tres bon moment, au coeur de la creativité. En sortant du cinema une seule envie : créer !
Excellente idée d'exhumer cet entretien, où Basquiat commente lui-même son parcours, son travail, ses relations, etc., décontracté, lucide. D'autres entretiens plus récents, extraits vidéo, photos, autant de documents variés et vraiment très intéressants, témoins de la street culture New-yorkaise de cette époque, amis, galeristes, collectionneurs, tout ça en fait au final un film complet, cohérent, dense, dynamique, tout public, très bon prélude au cycle de rétrospective et compagnie qui s'ouvre en ce moment à Paris - ça c'est de la vraie actualité !! Enfin !!
Un excellent documentaire sur ce peintre hors du commun, j'avais déjà beaucoup aimé "Basquiat" de Julian Schnabel mais j'en ai appris encore beaucoup avec Tamra Davis. Ce docu est dynamique, c'est un melting pot culturel. A voir pour les amateurs de peinture
Tamra Davis a gardé pendant 20 ans une interview qu'elle avait réalisée avec Jean Michel Basquiat. Cette interview est montrée dans son film, mélangée à d'autres images d'archives et à des interviews actuelles de personnes ayant cotoyé Basquiat de près. Le résultat est attachant. A l'intérieur du radiant child vit un desesperate child, éternellement en quête d'un père et très affecté par le racisme qu'il doit affronter dès qu'il sort des galeries. Pour les amateurs d'art, les courts passages sur l'opposition du travail de Basquiat avec le minimalisme alors au sommet à NYC, sont également intéressants. Voir ce film est sans nul doute un bon complément à l'expo du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
Excellent documentaire, qui sait faire la part entre la biographie, l'analyse artistique, la présentation du contexte (le New York de la fin des années 70 début des années 80). J'avais une connaissance très superficielle du personnage et de son oeuvre, simplement le souvenir de reproductions de quelques unes de ses peintures les plus connues, et d‘une de ses toiles exposée à la Halle Saint Pierre à Paris. Le film est instructif et donne envie d'approfondir. Le mélange de nihilisme et d'invention de ce qui tourne autour de la contre-culture de cette époque est saisissant. Basquiat, au moins à ses début, a été le génie des décombres urbains d'un New York sinistré, comme Scorsese l'a été avec son film "Taxi driver", comme le groupe de rock Joy Division a pû être la même chose avec Manchester, le coeur de la Grande-Bretagne industrielle en déroute. Drôle d'époque...
Très mal filmé, changement de plan toutes les secondes, parfois 3 niveaux de lecture en même temps ... Très mal construit, bon début et puis on se perd ... Dommage, ça donne envie de voir le film de Schnabel.
Vraiment excellent doc (et très émouvant !) sur un peintre brillant et maudit. Le film retrace remarquablement sa carrière et surtout ce qu'était le début des années 80s à New York. Ils avaient tous 27 ans à leurs morts: Basquiat, Joplin, Hendrix, Morrison... A voir sans hésitation ! Et surtout avant l'expo immense au Musée d'art moderne de Paris qui ouvre ce vendredi.