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wesleybodin
1 110 abonnés
3 864 critiques
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4,0
Publiée le 19 mai 2011
Un portrait finement construit autour de l'univers envoûtant de ce Radiant Child consacré et reconnu comme un artiste à part entière par le monde entier bien après sa mort.
Pas besoin d'aimer le travail de Basquiat pour apprécier ce documentaire qui retrace une intéressante page de l'Histoire de l'Art avec une certaine impartialité.
C'est avec un sentiment vraiment mitigé que je suis sorti de ce « Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child ». D'un côté, pour ceux ne connaissant que de très loin l'artiste, l'expérience est enrichissante tant nous apprenons vraiment des informations concrètes sur cette figure emblématique de l'art contemporain, le tout soutenu par une mise en scène des plus convenables. Seulement, si le film n'est pas la réussite qu'il aurait pu, qu'il aurait dû être, c'est pour une seule raison : l'idolâtrie que lui porte Tamra Davis. La réalisatrice manque en effet singulièrement de recul face au peintre new-yorkais, s'efforçant d'insister de manière parfois presque outrancière sur les qualités de ce dernier (réels, par ailleurs) afin de mieux cacher les zones d'ombre (très importantes) de l'ex petit gars des banlieues. Et quand on en parle, cela donne quelque chose dans ce genre : « Oui, c'est vrai il se droguait, mais bon, il avait plein de bonnes raisons, c'était même assez normal qu'il le fasse ». Ah bon! Mais par contre qu'il soit mort aussi jeune ça ne l'est pas du coup, m'enfin, j'imagine que c'est une logique de fan... Pas inintéressant donc ce documentaire, réussissant joliment en arrière-plan à reconstituer toute une époque, mais beaucoup trop partial pour donner un point de vue totalement convaincant sur le camarade Jean-Michel. Dommage.
Artiste peintre des années 80, Jean-Michel Basquiat quitte le domicile familial à l'âge de 17 ans, de Brooklyn il s'installe à New York et démarre une carrière d'artiste underground en faisant des graffs (sous le pseudonyme de Samo). Très vite remarqué, il passe à la vitesse supérieur en peignant (faute d'argent) sur tout ce qu'il trouve, à savoir des portes, des fenêtres, etc. Il accède rapidement à la reconnaissance, certaines galeries lui ouvrent leurs portes (d'autres non, le racisme dans le milieu ne faisait pas de cadeau). Vivant dans la rue ou chez des amis, du jour au lendemain, le voilà qui écoule ses toiles (entre 5000$ & 30000$ !). Enfant des rues devenu millionnaire et ami d'Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat ne s'en remettra pas, sombrant dans la drogue, après plus de 1250 peintures et plus de 900 toiles, il décède à l'âge de 27 ans des suites d'une overdose (1960/1988). Tamra Davis signe ici un documentaire passionnant et riche d'images d'archives et en interviews d'amis ou de connaissances professionnelles. A découvrir aussi, dans un tout autre style, deux biopics tout aussi intéressants, à savoir Downtown 81 (1981) & Basquiat (1997).
Tamra Davis a gardé pendant 20 ans une interview qu'elle avait réalisée avec Jean Michel Basquiat. Cette interview est montrée dans son film, mélangée à d'autres images d'archives et à des interviews actuelles de personnes ayant cotoyé Basquiat de près. Le résultat est attachant. A l'intérieur du radiant child vit un desesperate child, éternellement en quête d'un père et très affecté par le racisme qu'il doit affronter dès qu'il sort des galeries. Pour les amateurs d'art, les courts passages sur l'opposition du travail de Basquiat avec le minimalisme alors au sommet à NYC, sont également intéressants. Voir ce film est sans nul doute un bon complément à l'expo du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
Un excellent documentaire sur ce peintre hors du commun, j'avais déjà beaucoup aimé "Basquiat" de Julian Schnabel mais j'en ai appris encore beaucoup avec Tamra Davis. Ce docu est dynamique, c'est un melting pot culturel. A voir pour les amateurs de peinture
Documentaire très réussie qui nous plonge dans le New-York du début des années 80, période d'une créativité impressionnante. Le spectateur découvre également le théâtre des vanités qu'est le monde de l'art mais surtout un des plus grand créateur du 20ème siècle, au tableau d'une force incroyable.
Un magnifique documentaire retraçant la vie de l'artiste Jean-Michel Basquiat à travers des interviews, des images d'archives . Par la réalisatrice du film sur Britney Spears : " Crossroads" !!!
Excellent documentaire, qui sait faire la part entre la biographie, l'analyse artistique, la présentation du contexte (le New York de la fin des années 70 début des années 80). J'avais une connaissance très superficielle du personnage et de son oeuvre, simplement le souvenir de reproductions de quelques unes de ses peintures les plus connues, et d‘une de ses toiles exposée à la Halle Saint Pierre à Paris. Le film est instructif et donne envie d'approfondir. Le mélange de nihilisme et d'invention de ce qui tourne autour de la contre-culture de cette époque est saisissant. Basquiat, au moins à ses début, a été le génie des décombres urbains d'un New York sinistré, comme Scorsese l'a été avec son film "Taxi driver", comme le groupe de rock Joy Division a pû être la même chose avec Manchester, le coeur de la Grande-Bretagne industrielle en déroute. Drôle d'époque...
Excellente idée d'exhumer cet entretien, où Basquiat commente lui-même son parcours, son travail, ses relations, etc., décontracté, lucide. D'autres entretiens plus récents, extraits vidéo, photos, autant de documents variés et vraiment très intéressants, témoins de la street culture New-yorkaise de cette époque, amis, galeristes, collectionneurs, tout ça en fait au final un film complet, cohérent, dense, dynamique, tout public, très bon prélude au cycle de rétrospective et compagnie qui s'ouvre en ce moment à Paris - ça c'est de la vraie actualité !! Enfin !!
Un bon documentaire sur Basquiat. Un bel hommage. De belles images d'archives. Julian Schnabel à accompagné la réalisatrice américaine Tamara Davis dans son projet. Un beau résultat.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 30 mars 2021
Ce documentaire est manifestement une production très partiale car ses producteurs étaient tous des associés proches et intimes de l'artiste de graffiti américain Jean-Michel Basquiat. Selon moi le talent de Basquiat en tant qu'artiste doué était marginal au mieux. Après avoir vu de nombreux exemples de son travail dans cette production j'irais même jusqu'à dire que Basquiat était fondamentalement sans talent et que sa perspicacité artistique était contrefaite mais c'est une chose que je savais déjà. Le succès de Basquiat dans le monde de l'art n'a été qu'un feu de paille et en 1988 il est mort à l'âge de 27 ans d'une overdose d'héroïne...