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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 10 novembre 2017
Antoine et Colette est issu du film à sketch l'amour a vingt ans, mais vu que c'est bien et que ça fait également partie de la saga Antoine Doinel de Truffaut, c'est un peu le segment le plus prestigieux et qui a droit à une diffusion indépendamment du reste du film.
Et c'est pas mal. C'est un film sur ce que l'on appellerait la « friendzone ». Alors bien sûr il y a quelques maladresse, je pense à l'analepse montrant une scène des 400 coups pour resituer un personnage, il y avait moyen de faire plus subtil ou de ne pas faire du tout étant donné que ce n'était pas grave si l'on ne remettait pas ce personnage.
Mais sinon j'ai trouvé ça atrocement réaliste, ce gars qui essaye de draguer une fille, qui déménage dans sa rue et où finalement les parents de la fille aimée semblent plus l'aimer que la fille en question. Et là c'est réellement gênant, tout plein de situation qui empestent un malaise profond entre un jeune homme amoureux et une fille qui s'en fout un peu et c'est terriblement triste parce que mine de rien c'est assez vrai tout ça et c'est la faute à personne.
La fin est vraiment très belle avec ses photos qui s'enchaînent avec un petit air de déception.
En une demi-heure Truffaut a réussi à toucher quelque chose de juste sur les relations homme-femme et c'est peut-être ça le plus beau.
Suite des aventures du jeune Antoine Doinel après "Les quatre cents coups" dans cette initiation compliquée à l'amour, où le coup de foudre du garçon précède la relation tumultueuse qu'il entretient avec la fille qu'il aime. Truffaut filme magnifiquement le contraste entre le désir et l'indifférence, jusqu'à une fin cruelle qui introduit un enjeu passionnant, dont on aurait aimé qu'il soit traité; en somme, "Antoine et Colette" est trop court puisqu'il s'arrête au moment où ses personnages gagnent en épaisseur. Mais ce regret ne doit pas faire oublier la beauté de ce court-métrage qui met en évidence la capacité de Truffaut à représenter la fausse évolution de son personnage, plus calme en apparence mais toujours aussi passionné à l'intérieur.
Très amusant de voir Jean-Pierre Léaud de nouveau dans la peau d'Antoine Doinel, 3 ans après les quatre cents coups qui est super encore une fois et éclipse une Marie-France Pissier qui est complètement effacer et forcément détestable dans le personnage de Colette dont tout ce qu'elle dit de sa bouche sonne faux. Antoine fait sa connaissance aux jeunesse musicales et voulant faire sa conquête fait celle de des parents de Colette.
Plaisant à regarder la joie, la maladresse, l'humour et la sensibilité avec une très belle musique classique.
Un amour d'adolescent bien traité, ni niais et ni fioriture.
Doinel était avide de liberté mais enfermé par l'autorité parentale dans le premier film de François Truffaut. Il est ici libérer de cette dernière mais emprisonné par l'amour qu'il porte à cette jeune femme qui ne partage pas ses sentiments. Une histoire cruelle sur le papier, une cruauté qu'on a tous plus ou moins vécu.
Les deux appartiennent à un monde différent et Antoine ne fait pas partie du même cercle d'amis de Colette que celui: avec laquelle se défoule en soirée.
Un petit film mélancolique et de tendresse non partagé.
« Antoine et Colette » fait partie d’un film à sketches (très à la mode en Italie à cette époque) : « L’amour à 20 ans » (1962) réunissant s’il vous plait Shintaro Ishihara, Marcel Ophüls, Renzo Rossellini, Andrzej Wajda et François Truffaut avec entre chaque saynète des photos d'Henri Cartier-Bresson. Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) a maintenant 17 ans et travaille dans la maison de disques Philips. Il est toujours passionné par les livres et la musique. Abonné aux Jeunesses Musicales de France, il remarque lors d’un concert Colette (Marie-France Pisier) et va déménager pour habiter devant sa maison … et les parents (Rosy Varte et François Darbon) de l’« adopter » en l’invitant fréquemment à diner alors que Colette n’est souvent pas là et arrivera un soir avec Albert, son futur mari ! Un petit film de 29 minutes mélancolique qui est clairement un film de transition annonçant le film suivant de Truffaut de par l’attitude d’Antoine face aux filles, sa passion d’écrire des lettres et de téléphoner, ses relations singulières avec les parents de ses conquêtes … On y revoit René (Patrick Auffay), son inséparable copain des 400 coups.
Sketch d'une demi-heure issu du film collectif "L'amour à vingt ans", production internationale rassemblant entre autres Rossellini, Marcel Ophuls ou encore Wajda, "Antoine et Colette" fut lui, réalisé par François Truffaut en 1962. Quand on dit Antoine, on pense forcément Antoine Doinel. Après avoir fait "Les 400 coups", ce dernier a désormais dix-sept ans et se trouve confronté à l'incontournable adolescence, ses pulsions et ses quêtes d'amour. Le scénario est sur ce point assez amusant ; Antoine voulant faire la conquête de Colette mais ne parvenant au final qu'à faire celle de ses parents. Jean-Pierre Léaud est superbe une nouvelle fois, éclipsant totalement le jeu fade de Marie-France Pisier. Peu connu dans l'oeuvre de Truffaut, ce moyen-métrage ne casse pas des briques mais se suit néanmoins sans ennui, voire même avec quelques sourires. Et puis le jeune garçon travaillant dans l'industrie du disque le cinéaste a choisi de mettre la musique au centre de son film. C'est payant : la bande-originale s'avère évidemment formidable. Pas mal.
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3,0
Publiée le 15 janvier 2024
Sans doute le plus rèaliste des segments du classique à sketches, "L'Amour à 20 ans", qui en comprend cinq au total! Celui-ci a une saveur particulière puisqu'on y retrouve le Antoine Doinel des « 400 coups » . Toute la complexitè de la vie amoureuse, des êtres est là, dans un court d'une extrême simplicitè apparente! Jean-Pierre Lèaud et Marie-France Pisier irradient de jeunesse! il èmane une certaine nostalgie d'une èpoque (le 18e arrondissement de Paris au temps des Yèyès et des cinèmas de quartier). Nostalgie aussi de l'adolescence et de l'innocence parfaitement rendue à l'ècran par des acteurs sincères et vrais! La fin est une petite rèussite...
« Ils parlent stéréophonie devant des cafés crème ou des citrons pressés ». Quelle élégance dans la mise en scène. La fluidité naturelle des échanges. C’est beau et cruel à la fois de voir deux jeunes qui se découvrent avec leurs désirs personnels qui sont évidemment difficiles à concilier. Romantisme à l’ancienne.
Un des sketches de "l'amour à 20 ans " . C'est mignon , agréable, le pauvre Doinel tombe amoureux fou de Marie- France Pisier, mais celle- ci le snob. L'éternel amour incompris et non partagé. Des dialogues sympas, et le plaisir de retrouver M- F.Pisier, à ses tout début, si jeune , si pétillante et grâcieuse , pleine de fraîcheur et d'insouciance.
Suite des aventures d'Antoine Doinel qui a maintenant 17 ans, un moyen-métrage sympathique et attachant sur les premiers émois amoureux de l'adolescent.
Evidemment il ne se passe pas grand-chose, (mais c'est la lot des courts-métrages) mais n'empêche que la narration cinématographe est géniale, une véritable petite leçon de cinéma que dis-je une maitrise de la mise en image ! Et puis il y a cette bande son magnifique ! Le seul reproche que je ferais vient de la voix de Marie-France Pisier (curieux que Truffaut ait laissé passé ça) sinon nous avons là 30 minutes de bonheur.
“Antoine et Colette” est un moyen-métrage réalisé par François Truffaut et sortit en 1962 en tant que segment du film à sketches “L'Amour à 20 ans”. On y retrouve le personnage d'Antoine Doinel, quelques années après “Les Quatre Cents Coups” et avant “Baisers volés”. Antoine a maintenant 17 ans et travaille chez un fabricant de disques. C’est lors d’un concert qu’il tombe amoureux d’une jeune fille. Antoine ose aborder Colette et obtenir son numéro de téléphone. Il lui rend alors régulièrement visite chez ses parents qui l’invitent à dîner. Ces derniers apprécient beaucoup Antoine, mais Colette ne partage finalement pas les mêmes sentiments. Antoine fait alors face à sa première déception amoureuse. Quelle joie de retrouver Jean-Pierre Léaud dans son rôle mythique. L’enfant est devenu grand et nous offre une autre consistance à son rôle. Si “Antoine et Colette” est assez pauvre dans son intrigue due à sa durée de moyen-métrage, il n’en reste pas moins un beau témoignage du passage de l’adolescence à l’âge adulte. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
François Truffaut, en 30 minutes, délivre un magnifique film. Suite au cultissime 400 coups, ce court métrage démontre de la meilleure des manières, ce que peut être une relation entre un homme et une femme : à la foix énigmatique et complexe
Quel plaisir de retrouver Antoine Doinel dans ce court-métrage de 30 minutes dommage je pense qu'il aurait été intéressant de développer un peu plus l'histoire chose qu'a sûrement regretter François Truffaut. Contrairement aux 400 coups c'est un Antoine Doinel timide qu'on retrouve en face d'une Colette qui joue avec les sentiments d'un Antoine complètement perdu.