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Loskof
388 abonnés
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4,0
Publiée le 2 janvier 2015
Vraiment un beau court-métrage. On retrouve presque la grâce des 400 coups mais le format de 30min empêche certains développement. Ce qui touche c'est la justesse de cet amour adolescent, on a tous vécu cette situation et c'est très bien traité, il n'y a pas de fioriture, pas de happy end, inutile, juste la vie. Je regrette un peu la voix off, ça permet d'accélérer le tout, d'éviter des développement inutile en 30min, mais c'est un peu dommage. Il ne me reste plus qu'à voir les autres histoires de la saga Antoine Doinel !
Après l'excellent "Les 400 coups", on prend plaisir à retrouver des personnages particulièrement attachants, cette fois-ci dans leurs maladresses amoureuses. Cependant "Antoine et Colette" n'a pas l'émotion de son prédécesseur.
Sketche faisant partie du film "L'Amour à vingt ans", "Antoine et Colette" est le second volet de la saga "Antoine Doinel". On y retrouve plein d'éléments communs à l'univers de François Truffaut. Jean-Pierre Léaud reprend son rôle au côté d'une jeune débutante du nom de Marie-France Pisier assez méconnaissable. Les personnages sont croqués avec justesse, l'inattendu est toujours aussi présent comme l'humour et la sensibilité. La prédominance de la musique classique dans la bande son ne fait qu'ajouter au charme. Alors que peut-on reprocher à ce court-métrage ? Ben d'en être un justement car il y avait hautement matière à en faire un long.
Antoine et Colette fait suite au film "Les 400 coups", et on retrouve toutes les qualités de ce dernier : un Paris montré d'une très belle façon et un rythme très vif qui fait que le film n'a pas pris une ride et se regarde encore super facilement. Le tout ne dure en plus que 30 minutes, mais le scénario avance tellement fluidement que ça ne paraît pas trop court, ce film n'est pas juste un petit bonus aux 400 coups, c'est un vrai métrage avec une amourette de jeunesse assez touchante. La soundtrack est en plus excellente ! Bref, un très bon court métrage, je recommande !
Court-métrage réalisé par François Truffaut pour la partie française du film international L'Amour à vingt ans, Antoine et Colette est aussi le second épisode de la saga Doinel. On retrouve ici le personnage principal des 400 coups – une séquence fait d'ailleurs un émouvant clin d'œil au film – confronté à sa première déception amoureuse. Un petit film d'une grande tendresse.
Antoine et Colette est dans l'ensemble un bon et satisfaisant film de François Truffaut , portrait des émois de jeunesse , un peu dans le style du cinéma des années 1960 ( on peut penser par exemple un peu à Bande à part et Charlotte et Véronique , deux films de Jean-Luc Godard ) . Le film qui est dans la continuité des aventures du jeune Antoine Doinel que l'on avait découvert dans ce qui est sans doute l'un des grands chefs-d'oeuvre de l'auteur Les Quatre-cents coups ( 1959) . Plaisant et bien écrit sans oublier qu'il est porté par de grands acteurs ( Jean-Pierre Léaud et Marie-France sont en effet remarquables ) .
Ca se regarde bien. Le film est tout de même un peu en dessous des 400 coups. Il y a quelque chose de charmant pour ce film. Par contre, ça reste un film qui ne me parle pas. Je ne sais pas si c'est à cause du personnage qui est assez plat dans ce métrage.
Après "Les Quatre Cents Coups" où Truffaut avait livré un portrait solide sur l'enfance, et avait ainsi révélait l'un des acteurs les plus talentueux de la nouvelle vague.
C'est en 1962 que Truffaut revient pour continuer le périple de son personnage iconique, maintenant dans une nouvelle phase de sa vie en tant que jeune adulte. Antoine vit maintenant seul et trime pour vivre sainement, on suit ses quêtes amoureuses qui tombe en ruine, et comment un jeune adolescent fait face à ses premières déceptions !
Tout ça est manié avec brio, bien écrit, et un Jean-Pierre Léaud toujours aussi sensationnel. Un bon portrait de l'adolescence, un "Teen-Movie" de la nouvelle vague, signé Truffaut.
court-métrage de 30m de 1962 très plaisant surtout si comme moi on a regardé les 3 films suivants, racontant la suite de la vie du héros Antoine Doinel (malheureusement je n'ai pas encore regardé "Les 400 coups".
Quelques remarques éparses:
- Etonnant qu'un couple des classes populaires (le beau-père de Colette est mécanicien) possède une grande télévision d'excellente qualité en 1962, année où quasiment personne n'en avait.
- La musique classique est partie intégrante du court-métrage. Parfois, elle est jouée même par-dessus les dialogues ; ça fait tout le charme de ce morceau de civilisation.
- A 19:00, le figurant devant Antoine Doinel fixe en marchant la caméra qui le suit. Détail amusant, comme si cette scène de quelques secondes était filmée à l'insu des passants d'une avenue de Paris. Une autre dame, figurante aussi, qui marche dans la direction opposée regarde également la caméra. Toujours avec ce même regard étonné, caractéristiques des films d'époques en noir et blanc où les passants n'ont pas l'habitude de voir des caméras comme aujourd'hui. Par conséquent, ce ne sont probablement pas des figurants !