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Un visiteur
1,0
Publiée le 6 octobre 2009
Peu ou pas d'action dans ce film surtout axé sur la psychologie des deux protagonistes. Un shérif (William Conrad) doit ramener un meurtrier (Anthony Quinn) vers son juge à travers le territoire apache. En cours de route, ils sauvent une fillette dont la famille a été massacrée. Finalement c'est le meurtrier qui va ramener le shérif blessé vers leur destination.
Peu de moyens, ce qui est visible à l'écran, mais un scénario assez profond, qui présente des personnages plus humains qu'archétypaux. La construction télévisuelle est par contre assez voyante, que ce soit dans le générique ou la courte durée du film, sans oublier une mise en scène très générique. Reste donc les acteurs, avec un William Conrad excellent, face à un Anthony Quinn qui roule des mécaniques (et des pelles à la magnifique Lita Milan aussi, rôle par ailleurs sacrifié par l'intrigue), composant lui aussi un personnage contrasté. Le tout est assez bien rythmé, avec des péripéties et des retournements de situation. Sympathique, le film l'est surtout grâce à son scénario, très réussi donc, mais demeure un peu mineur à mon sens. Une découverte pour les fans du genre par contre.
Voici un film qui n’a pas du coûter bien cher et qui ne cherche pas à soigner la vraisemblance; Peu importe ici car la mise en scène est excellente, la bande son extrêmement présente avec un chanteur digne de Frankis Laine, des acteurs convaincants et un scénario bien fouillé sur le comportement humain. Tout le film est basé sur les rôles inversés de l’homme à appréhender et du shérif , le western se prêtant à merveille à ces révélations profondes grâce aux situations exceptionnelles qu’il peut facilement créer. Les rapports entre Bob kallen et Chris Hamish sont parmi les mieux réussis de ce genre de situation. L’ouverture du film est bien trouvée ainsi que la fin qui évite le mélodrame. La scène du combat dans la cabane entre les pattes du cheval qui ne devrait rien à faire là est tout a fait bien réussie. La petite note de comédie au poste frontière étant elle bienvenue dans tout le contexte. C’est ce qu’on peut appeler un petit western mais qui vaut, à lui tout seul, mieux que des centaines d’autres, sitôt vus, sitôt oubliés.
La chevauchée du retour (1957) TCM Cinéma le 25.01.2016
Il y a des films qui vieillissent très mal, et c'est le cas de celui-ci. Premier signe : 80 mn pour un film US, ça annonce déjà le manque d'inspiration et le petit budget ! Ensuite, si vous enlevez Anthony Quinn, il n'y a plus rien à se mettre sous la dent. On a vu et revu ce type de sujet des quantités de fois, et bien mieux traitée. Cette version n'est pas la meilleure interprétation qui en ait été faite ! Ce film est plat et on ferait mix de le laisser croupir dans son écurie. Cette chevauchée est neu-neu ! willycopresto
Le film commence avec une très belle musique et un coup de feu dans un salon de coiffure, plongeant immédiatement le spectateur dans l'ambiance western. Cependant, l'histoire repose essentiellement sur la confrontation psychologique entre deux protagonistes, le shérif Chris Hamish interprété par William Conrad, et le tueur Bob Kellen joué par Anthony Quinn. L'opposition entre les deux hommes vaut par leur interprétation sans faille entre un homme accusé de meurtre mais au cœur généreux et un shérif qui veut se prouver à lui-même qu'il peut enfin réussir une mission et démontrer aux autres de quoi il est capable. L'action est limitée au strict minimum et, si le réalisateur est quasiment inconnu, il réussit à maintenir l'attention grâce à un scénario intéressant et surtout grâce deux stars du film. Un vrai western de ciné-club à la tendre poésie.
Pour moi ce western est un des plus touchant que j'ai vu, ce n'est pas un scénario classique dans le genre, il y a un rapport très humain entre le shérif et le bandit qui finit par devenir le héros, de même que l'orpheline qui est muette. J'ai admiré la photographie et les paysages splendides et aussi le très belle musique de Frank de Vol (le compositeur des films de Robert Aldrich).