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Deux étrangers forment une amitié qui leur permet de faire face à un monde souvent cruel. Yo, Tambien entreprend avec succès de remettre en question notre perception de la normalité mais beaucoup trouveront le film stimulant en raison de son sujet. Cependant il s'agit d'un regard honnête et intelligent sur la façon dont les personnes atteintes du syndrome de Down sont traitées à la fois par la société en général et par leurs propres familles bien intentionnées mais surprotectrices. Bien qu'il ait pu être exploiteur et condescendant le film conserve un sentiment de dignité dans le traitement de son personnage central. Une intrigue secondaire clé est centrée sur Luisa et Pedro qui souffrent également du syndrome de Down et qui veulent vivre une expérience de liberté mais qui ont moins de succès. Pineda qui souffre lui-même du syndrome de Down donne une représentation chaleureuse et naturelle, pleine d'humour et d'esprit. Il joue essentiellement un personnage qui présente un certain nombre de parallèles avec sa propre vie. Duenas est également très bon dans un rôle complexe et donne une performance chargée d'émotion. Les personnages principaux développent un rapport très fort et la véritable alchimie entre eux soulève le film. Le film se déroule à Séville et la réalisation est brillante mais discrète du film donne vie au lieu. Le film a été magnifiquement et délicatement réalisé par Naharro et Pastor mais certaines scènes de la seconde moitié laissent entrevoir un rembourrage inutile...
Yo, También est un film plutôt bon.
L'histoire est vachement intéressante, j'ai tout de suite accroché au pitch.
Lola Dueñas joue très bien et Pablo Pineda est franchement impressionnant.
J'ai trouvé que ce film offrait une vision très juste de la trisomie, s'en moquant gentiment par moment, mais au final montrant qu'il s'agit d'individus comme les autres : avec un sens de l'auto-dérision, des doutes, des amis, … .
Le film est émouvant par moment, drôle à d'autres.
J'ai beaucoup aimé.
L'histoire est vachement intéressante, j'ai tout de suite accroché au pitch.
Lola Dueñas joue très bien et Pablo Pineda est franchement impressionnant.
J'ai trouvé que ce film offrait une vision très juste de la trisomie, s'en moquant gentiment par moment, mais au final montrant qu'il s'agit d'individus comme les autres : avec un sens de l'auto-dérision, des doutes, des amis, … .
Le film est émouvant par moment, drôle à d'autres.
J'ai beaucoup aimé.
Le huitième jour avait déjà développé l'amitié possible entre une deux personnes dont l'une d'elle était atteinte de trisomie. Et avait également montré qu'ils pouvaient tenir un rôle dans le cinéma. Yo tambien va un peu plus loin, puisqu'il pose la question de savoir "quel type de relation amoureuse, voir physique, ils peuvent développer ?". Le thème est touchant et sensible, avec une touche d'humour mais personnellement, avec toute la volonté du monde, j'ai eu du mal à croire
spoiler:
qu'elle cède à la fin
. Le résultat est bien !
. Le résultat est bien !
Laura travaille dans la même boîte que Daniel, un brave gars atteint de la trisomie 21. Ce dernier va tomber fou amoureux d'elle, mais sa différence de taille va être un obstacle évident dans leur relation. Vous pensez que le film est tire-larme? Vous avez raison. De toutes façons le contraire aurait été étonnant et, il faut le dire, à la limite du dégueulasse. Le truc qui persiste, marque tout au long de l'histoire, c'est l'attitude faux-cul que les gens ont envers les trisomiques : "bon t'es bien sympa, mais t'approche pas trop non plus". Une comédie romantique déchue, donc, avec des hauts et des bas, genre oblige, mais une sorte de boost semble décupler chaque émotion. La prochaine fois que votre gosse vous diras : "il est bizarre le monsieur là-bas", vous lui répondrez sûrement : "Qui ça? Je vois pas de qui tu parles?".
Un film vrai avec un jeu d'acteur juste, c'est très touchant et sincère.
L'histoire est prenante et on se familiarise très bien avec les deux personnages principaux.
Le réalisateur traite avec brio et humanisme ce sujet tabou.
L'histoire est prenante et on se familiarise très bien avec les deux personnages principaux.
Le réalisateur traite avec brio et humanisme ce sujet tabou.
Comme quoi un film a priori sans grande prétention ( ni gros budget) peut viser haut. Abordant un thème assez éludé par le cinéma en général, Alvaro Pastor veut faire mentir les préjugés et clichés qui entourent les trisomiques, en les "normalisant". Mais là ou cela devient intéressant, c'est qu'on voit que cette course à la normalité n'est pas forcément salvatrice pour eux. "Ca sert à quoi d'être normal?" C'est bien la question que l'on peut se poser à mi-chemin du film, tant le héros semble désabusé et perdu dans son rôle de trisomique presque-normal. Il en vient même à accuser sa mère de l'avoir contraint à changer, à rejeter sa maladie, qui serait en fait sa véritable identité. C'est donc non seulement autour de cette question de la normalité, mais aussi de celle de la relation mère à enfants ( souvent trop fusionnelle ici) que ce drame comico-romantique se déroule. Car on rit aussi, et l'aspect burlesque apporte une touche de légèreté indispensable à la digestion de l'ensemble. Et puis, il y a l'histoire d'amour entre Daniel, l'anormal, la bête, et Laura, la belle à la réputation sulfureuse. Belle, simple, émouvante, réaliste ( la fin en est très réussie), cette relation est teintée d'humanité, de la vraie. Le film se rapproche alors de la tragédie du XVIIIeme, où les héros étaient partagés entre la passion ( les regards échangés, la sensation d'être compris par l'autre, l'amour) et l'honneur ( la tourmente dans laquelle est plongée Laura à mesure que les sentiments à l'égard de Daniel se font sentir, le rejet de ces sentiments, le malaise à l'idée de tomber amoureux de quelqu'un d'aussi différent). On peut cependant regretter quelques longueurs, évitables, à mon sens, ainsi que des seconds rôles tous plus médiocres les uns que les autres. Le réalisateur se laisse malheureusement porté par l'histoire et le jeu d'acteurs plus que l'inverse; il est transparent. Mais en somme, un film agréable et original, à voir.
je suis brune et je me teins en blonde, ça c'est le choix de Laura, employée d'une centre social. Daniel est né handicapé, il ne l'a pas choisi et doit apprendre à vivre tel qu'il est. Peu après avoir intégré ce même centre social, une relation amicale et vraie née entre ces deux êtres atypiques, relation qui ne plait pas à leurs proches qui se posent trop de questions pour eux: ce film témoigne juste de la rencontre de 2 esprits, de 2 coeurs qui se sont rencontrés et qui s'apprécient pour ce qu'ils sont, en laissant tomber les barrières du passé, de la normalité et du physique. C'est un film humain, beau et touchant qui montre et prouve la beauté de la diversité... Laura fini par laisser tomber le blond et laisse son naturel parler. Rien à dire, j'aime.
Un très beau film qui évolue lentement ce qui nous permet de nous familiariser pleinement avec personnages principaux. Le couple principal est extrêmement attachant et touchant.
Caine78
Difficile d'avoir une quelconque antipathie pour un film s'attachant avec sincérité à la vie quotidienne d'un jeune trisomique, d'autant que l'oeuvre contient tout de même quelques moments sympas, les interprètes s'avérant eux tout à fait à la hauteur. Mais que tout ceci est lisse, prévisible (je rêve du jour où au cinéma plus personne n'osera écrire la réplique : « j'ai couché avec beaucoup d'hommes, mais je n'ai jamais vraiment fait l'amour », pitié)... On a beau les trouver bien agréables ces deux personnages, jamais ils ne réussissent à apporter une véritable émotion, quelque chose de réellement nouveau à un genre par définition très casse-gueule et pas avare en matière de nanars. « Yo Tambien » n'est pas un mauvais film, encore moins un film honteux, juste un petit film sans grandes conséquences et qui s'oublie en définitive bien rapidement. Dommage, on aurait vraiment aimé l'aimer ce long-métrage espagnol.
Il est délicat de traiter un sujet aussi tabou et aussi peu évoqué. Je suis bien contente qu'il existe des gens capables de le faire intelligemment et sans tomber dans le pathos. Merci de nous tenir éveillés sur des sujets auxquels écartés comme celui-ci.
Le film est beau. Pas de superlatifs toutefois, si ce n'est pour la performance des acteurs et la BO.
Le film est beau. Pas de superlatifs toutefois, si ce n'est pour la performance des acteurs et la BO.
Une histoire prenante, le personnage de Daniel est très touchant et l'actrice Lola Duenos excelle dans ce rôle. A noter que la dernière partie du film est un peu longue et légèrement brouillon. Ce film est un bijou de sentiments profonds.
🎬 RENGER 📼
Des films mettant en scènes de vrais trisomiques 21 sont assez rares au cinéma, on pourra notamment citer l’un des plus important, à savoir Le Huitième jour (1996). L’intérêt de ces deux films, c’est qu’ils sont diamétralement opposés, l’un traitant de la différence et de la découverte de l’autre et le second, Yo, También (2010), a pour sujet principal, un thème bien plus complexe, à savoir la vie professionnelle et sexuelle des trisomiques. Pour leur film, Álvaro Pastor & Antonio Naharro se sont inspirés de l’histoire vraie de Pablo Pineda (interprète principal du film et véritable trisomique, qui pour la petite anecdote, est également le premier étudiant trisomique en Europe à obtenir un diplôme universitaire). A travers ce drame sentimental (et sociétal), on le découvre sur son lieu de travail où il tombe amoureux de l’une de ses collègue de travail (une fille facile, voire même légèrement allumeuse et qui possède bien tous ses chromosomes). Loin d’en faire une comédie niaise, on est agréablement surpris de la tournure que prend le film, la sexualité chez les trisomiques, de leurs sentiments exacerbés à la découverte de l’autre, d’un naturel et d’une sincérité palpable, l’ensemble s’avère touchant et ampli d’émotions.
velocio
"Yo Tambien" n'est pas un film qui cherche à se rendre aimable; il n'est donc pas totalement anormal de devoir attendre un petit quart d'heure pour commencer à le regarder avec plaisir. Pendant ce temps là, on a commencé à faire connaissance avec les personnages, grâce à une caméra à l'épaule un petit peu agitée et un montage taillé à la serpe. Quand on commence à mieux connaître Daniel, un trisomique aux grandes qualités intellectuelles et sociales, et Laura, une jeune femme qu'on sent assaillie par une montagne de problèmes personnels, soit la réalisation est devenue plus calme, soit on s'est habitué mais, de toute façon, on est forcément pris par cette histoire d'un amour que l'on a senti naître et par ce qui se passe autour, dans le milieu du travail des 2 protagonistes, dans la famille de la jeune femme et parmi les membres d'une école de danse pour trisomiques. Il y a parfois quelques longueurs, quelques maladresses aussi, mais, globalement, c'est un film très réussi sur ce que c'est qu'être différent et sur l'acceptation de l'autre. Important, l'acceptation de l'autre !
Un film admirable, tout en délicatesse et tendresse sur un sujet casse-gueule. Qu'il y ait des spectateurs qui restent insensibles à ce genre de film prouve qu'il y a vraiment des gens pour qui le mot amour ne veut strictement rien dire...
Chouette film qui pose en grand et sur grand écran cette question fondamentale: qui est "normal"? Cet homme mongolien qui a brillamment réussi des études supérieures est-il moins "normal" que cette femme "normale" qui mène une vie complètement désaxée, incapable de sentiments, brouillée avec sa famille ? Une belle fable à méditer.
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