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J.J
1 abonné
7 critiques
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3,0
Publiée le 24 avril 2024
J’ai bien aimé le lieu de tournage, la photographie est plutôt correcte mais le scénario/dialogue vraiment trop plat. Ellen Mirren rehausse le casting mais rien de plus. Par contre la dernière minute et les dernières secondes du film changent tout (en bien) de ce film. Étonnant.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 20 mars 2021
Malgré des dépenses apparemment importantes (décors d'époque des années 60 et autres) et une réalisation impressionnante ce film est terne incompétent et peu convaincant. Ce remake ou nouvelle version souffre de la comparaison avec l'original. Rowan Joffe semble n'avoir aucune idée de la façon de diriger les acteurs car il y a de grands acteurs qui donnent des performances qui font froid dans le dos et les mécanismes de l'intrigue sont élaborés de façon amateur. Une voiture cale ce qui laisse le temps à un personnage de monter dedans après quoi elle se remet en marche. Il y a plusieurs moments de ce genre où la crédibilité est sacrifiée au nom de la commodité. La plupart du temps cependant c'est une expérience embarrassante. Beaucoup d'effets théâtraux et d'éclairages brillants et aucun des acteurs ne semblent savoir ce qu'il fait dans ce désordre sans direction artistique...
Un film brillamment réalisé. Un vrai travail photographique. Une belle mise en scène, réaliste, avec une pointe excentricité typiquement anglaise, parfois amusante avec tous ces va-et-vient de scooters notamment. C'est l'Angleterre, c'est Brighton dans toute sa vérité et c'est indubitablement les années 60. Je n'ai pas lu le roman qui a inspiré le scenario, mais contrairement à toutes les personnes qui nous livrent ici par leurs commentaires toute leur affliction, et qui certainement consomment des films comme on peut consomment du papier toilette pour n'avoir rien vu, je ne me suis pas ennuyer, bien au contraire. J'ai trouvé le film aussi captivant que beau. Est-ce que cette aventure n'est pas le témoignage de la fin d'une époque? Le début d'une autre époque? Un couple perdu où l'homme perd ses repères masculins et où la femme se berce d'illusions en s'accrochant à un leurre, à un homme affaibli. Le rock de Brighton ne s'érode-t-il pas comme ce jeune bandit?
Cette réalisation anglaise est superbe. Pour la définir intuitivement j'aurai envie de parler de néo classicisme en tout cas il y a un style assez unique seulement visiblement certains journalistes ne connaissent pas leur boulot. Il est vrai qu'il y a peut être un problème dans la narration avec des choix étranges pourtant il y a une cohérence et ça contribue aussi à l' esthétique du film. Hélas comme je n'ai pas trop aimé le dernier film du réalisateur je me demande encore si c'est un coup de bol ou une maitrise du film de A à Z.
Remake du "Brighton Rock" de 1947, ce polar britannique, au rythme lent, se révèle ennuyeux pour le spectateur. Mis-à-part une belle photographie de l'Angleterre des années 60, rien n'est satisfaisant au point de vue de l'intrigue, du scénario et de la performance des acteurs ; tout cela trop morne pour qu'on accroche à l'histoire.
Le film a du mal à décoller. on s'ennuie un peu. Les prises de vue, l'image, l'ambiance un peu dark enrobent malgré tout le tout pour faire de cette histoire un polar british sympathique...
Adaptation plutot ratée du roman de Graham Greene (magnifique !) qui brosse le portrait de la station balnéaire de Brighton et de la mafia qui contrôle tout. , La photographie du film est réussie, mais l'intrigue souffre d'un manque de rebondissement.... et d’intérêt.
Film noir tiré du roman éponyme de Graham Greene « Brighton rock » nous plonge dans les bas-fonds de la station balnéaire de Brighton au milieu de la pègre qui y règne, on y croise les hommes de mains, les jeunes loups avides de pouvoir, des filles paumées et des parrains embourgeoisés. Si le film réussi magistralement à rendre cette ambiance oppressante du film noir et à portraiturer ses personnages avec talent, il échoue au niveau de l’histoire qui ne parvient jamais à nous passionner. Cela commence dès les premières scènes où le spectateur en est réduit à tâtonner pour comprendre ce qui se déroule devant lui, la suite du film se regarde avec un détachement proche de l’ennuis et ce malgré une interprétation plutôt réussie. Le film s’échoue sur de multiples longueurs qui alourdissent un propos bien peu enlevé par lui-même. Si l’intrigue se révèle un peu faible et manquant de vigueur, le film s’achève néanmoins sur une fin plus alerte, presque les séquences les plus réussies du film. Reste une photographie sombre et plutôt belle qui accompagne bien cette ambiance désespérée du film noir. Un film trop languissant pour être enthousiasmant qui ne brille que par son ambiance et ces personnages, mais qui ne parvient jamais à amener la dramatique à leur niveau. À voir pour savoir ce qu’est une ambiance de polar si on supporte les intrigues essoufflées.
L'image est belle, les acteurs sont bons, les décors splendide, le style 60's n'est pas pour me déplaire, l'histoire est intéressante. Oui mais il manque la cohérence, film brouillon où l'on se perd dans la psychologie du personnage due à un manque de clarté dans l'histoire que le réalisateur n'arrive pas à contrôler pour moi. En voulant faire un film rétro où les influences des grands maîtres du polar sont omniprésente à l'image, le réalisateur a du mal à faire exister son histoire qui petit à petit lui échappe non pas dans la forme mais dans le fond. Au bout d'un moment malgré un Sam Riley génial, je me suis un peu fait chier. Je ne sais plus qui à dit que un film est vraiment bon lorsque l'on oublie sont envie de fumer devant. Et bien j'ai du fumer une dizaine de cigarettes devant ce film. Un polar qui se veut contemplatif comme celui ci ( peu d'action et économie dans les mouvements de caméra pour moi) se doit de transcender son sujet et d'en faire une tragédie. Je ne l'ai pas ressenti là, dommage.
Film prometteur surfant sur l’angoisse et la menace dans l’univers policé des sixties. Stylé et parsemé de références à Melville et autres Hitchcockiens, il nous engage dans un tourment incessant & insistant jusqu’aux tréfonds de l’âme noire du héros. Eh oui, un jeune homme bien mis peut être très très inquiétant… face à la naïveté féminine la plus crue. Sam Riley dégage une puissance magnétique absolue, dangereuse et tout va ainsi crescendo. Dommage que le propos s’embrouille dans la deuxième moitié du film. Que faisait John Hurt ici ? On se le demande… J’ai aimé la photographie, ce côté baroque aussi. Il est vrai, question moralité, le bien et le mal s’accordent parfois mais ne peuvent s’entendre pour toujours. A voir car ce film donne également envie de découvrir, pour ma part, l’œuvre originale : « Le Gang des tueurs ». (1947)
Vraiment très ennuyeux, c'est un exploit d'arriver à la fin sans tomber dans les bras de Morphée, surtout avec cette bande sonore, qui ne relève en rien le rythme du film déjà très lent.
Un thriller romantique marqué par une esthétique rétro, l'action se déroulant dans les années 60 dans une ville de Brighton contrôlée par des les gangs. Une bonne interprétation d'ensemble et un récit bien mené rendent ce film plaisant à voir, même si la deuxième partie et surtout la fin s'enfoncent dans une histoire sentimentale un peu stérile.