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    Dersou Ouzala
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    4,2
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    93 critiques spectateurs

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    Appeal
    Appeal

    159 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Dersou Ouzala a absolument tout du film que j'aime. Certes, j'ai donné quelques 10/10 à des films, mais cela reste un club restreint; ce film y trouve pourtant toute sa place.

    Pourquoi? Parce que si je devais évoquer les défauts du film, je n'en trouverai qu'un : un petit essoufflement vers la fin du film, qui aurait pû être plus épique (il y avait matière), mais les derniers instants sont si touchants qu'on balaie aussi vite cette baisse de rythme. Le reste, de toute façon, est absolument génial.

    J'aime la simplicité, c'est cette simple simplicité qui transforme le quotidien en oeuvre d'art. Kurosawa ne s'embourbe pas d'effets de style. Il saisit tout dans sa pureté, dans son naturel, ces hommes ou cette nature de sibérie.

    Dersou Ouzala est de ces films qui sont comme des romans photos, des récits d'aventures, qui sont les seuls capables de me faire retrouver l'innocente curiosité de mon enfance. Ici, la nature, les éléments, tout cela est incroyable. Kurosawa film merveilleusement les plaines, les collines, les forêts, les déserts, la terre, la neige, l'eau, le feu, le vent, la pluie, le beau temps et la tempête, le froid, le chaud, le jour, la nuit, le levé et le couché du soleil.... Toute la nature est représentée dans ce récit, qui à la fois sublime la Russie et évoque l'universel, plus qu'un lieu, mais bien la terre entière.

    Une nature magnifique, certes, mais aussi des hommes qui le sont tout autant. Des hommes qui vivent ou qui découvrent la vie, l'authenticité, la simplicité, qui ont finalement trouvés la voie de la vérité. Dersou Ouzala est incroyable. L'image du bon sauvage ne tient pas longtemps. Dersou Ouzala montre son rapport intime, surtout harmonieux, avec la nature; ses sens sont développés comme personne, sa pureté est immaculée, il représente le bien absolu; et ceci n'est pas le fruit d'un long exercice, mais simplement d'une justesse évidente. En ayant un rapport simple au monde, Dersou Ouzala ne fait jamais le mal, mais s'emplie d'amour pour son environnement, de la nature aux hommes qu'il croise. Vladimir Arseniev lui, scientifique, équilibre le rapport entre les deux hommes. D'abord passionné par les connaissances de Dersou, il devient passionné par la pureté de l'homme. Eux deux vivront une histoire d'amitié incroyable, si pure et belle, si franche, sans voile. Eux deux connaîtront le seul et unique lien qui devrait exister dans l'humanité, cette amitié, dans toute sa perfection.

    Une nature et des hommes, Kurosawa nous livre ici les clés pourtant si évidente du bonheur humain : un rapport harmonieux avec les éléments et l'humanité. Un récit d'aventure et d'amour extrêmement fort qui ne peut laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2010
    Très très très très grand chef d'oeuvre, Dersou Ouzala nous plonge dans la beauté sauvage de Taïga aux côtés d'un géographe et d'un chasseur intrépide très intérressant et sympathique. Une belle leçon de vie.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2012
    Quels décors.. On à froid pour les acteurs, et Dersou Ouzala (Maksim Munzuk) est fantastique. Une vraie histoire d'amitié par Kurosawa, ça ne se loupe pas. Un beau voyage.
    Akamaru
    Akamaru

    3 107 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    A dire vrai,il m'est difficile de comprendre les critiques dithyrambiques pour cette oeuvre écolo d'Akira Kurosawa qui regorge de naïveté et de longueurs."Dersou Ouzala" raconte l'épopée dans la taïga sibérienne de 1902,de soldats russes,menés par le capitaine Arseniev,et guidés par Dersou Ouzala,vieux trappeur mongol.L'amitié entre les 2 hommes qui va aller crescendo,symbolise autant le rapprochement de 2 peuples,que de 2 conceptions de la vie,l'une pragmatique,l'autre instinctive.Leurs rapports sont empreints de respect et de générosité,et c'est en cela que le film de Kurosawa est touchant.Il y a aussi matière à un magnifique hymne à la nature,et à l'immensité de la création face à la vulnérabilité des hommes.Toutefois,Kurosawa semble plus emprunté que dans ses films de sabre,et il se laisse vaquer à des plans vaguement significatifs,redondants et surtout ennuyeux.Le montage est également discutable,par sa manière de créer des ellipses gênantes pour le récit.De même,la fable est bien candide et aseptisée.On peut imaginer que le récit originel du soldat a été fortement adapté pour l'occasion.A voir en VOST,et à condition d'être réceptif au voyage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juillet 2008
    Avant même que la projection commence, ce film est précédé d'une telle notoriété qu' on s'attend à pouvoir lui attribuer 4 étoiles. Un tel hymne à la nature, bien avant la prise de conscience écologique, est forcément l'oeuvre d'un visionnaire. Une si belle histoire d'amitié et de fraternité, ça force le respect... Hélas, plus l'histoire avançait, plus je me suis senti gagné par la déception ...
    Problème n°1, trop de longueurs interminables... Pourtant, de nombreux cinéastes savent rendre les longueurs passionnantes, et indispensables pour que le spectateur entre dans le film... Ici, elles sont insupportables. D'autant plus qu'elles s'intercalent entre ... de frustrants raccourcis ! Les victimes d'infâmes brigands vont-elles survivre à leurs blessures ?.. Comment s'est construit l'abri en herbes ? À nous de deviner... Quant à la transition entre la première et la seconde partie, Arseniev qui retrouve Dersou par hasard dans la Taïga, on a du mal à y croire... On pouvait espérer que notre curiosité serait satisfaite par de splendides paysages... Que nenni ! Tout le film se passe dans d'obscurs sous-bois emplis de brouillard... Même en Sibérie, qui n'est pas réputée pour attirer les touristes, il doit y avoir quelques beaux panoramas... Ce film a sans doute eu grand le mérite de rapprocher les peuples... bravo, ce n'est pas si courant. À noter qu'il serait intéressant de voir la première version réalisée par le cinéaste russe Agasi Babayan en 1961...
    Gonnard
    Gonnard

    242 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2009
    Déçu eu égard aux critiques dithyrambiques allocinesques. Le concept du MacGyver de la nature me plaît. Le mec, 1m35 les bras levés, parle aux animaux, prévoit la pluie une semaine avant qu'elle tombe, construite une villa avec jacuzzi à partir de deux brindilles... Il attire la sympathie, la partie finale avec les clichés est d'ailleurs bien drôle. A la fin, c'est un peu "Un indien dans la ville". Mais quand même, les gars, qu'est-ce qu'on se fait chier ! De longs plans durant lesquels rien ne se passe, on a limite envie de faire du repassage en même temps qu'on regarde le film. Et cela pendant 2h15 ! A la fin, le spectateur fait péter le champagne tellement il est content d'être arrivé au bout du tunnel. Cela dit, ce n'est pas le plus mauvais film de Kurosawa...
    illuminati
    illuminati

    19 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Trés bon scénario, bon acteurs et tout le reste...
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Après la dépression que Kurosawa supporta après l'échec commercial de " Dodes kaden", " (1970) "Dersou Ouzala" (1975) fût sans doute une sorte de chemin vers la survie.

    A travers l'adaptation du livre de voyage du géomètre russe Arseniev qui conte ses deux incursions dans l'extrême est de l'empire des tsars en 1902 puis en 1905, Kurosawa propose une réflexion sur l'amitié, la force du lien, un portrait de la nature ( source de dangers mais aussi de paix et de sérénité), une critique de la vie citadine et des règles qui la traversent.

    Après les portraits successifs de l'homme tel qu'il est, le cinéaste avait peut-être besoin de positivité et aborde ici l'homme tel qui devrait être.

    On est ici finalement dans une expérience bouleversante qui fait office d'alcool fort contre la négativité, même si la dimension tragique de l'existence n' est pas masquée ( le fait que Kurosawa se repose sur un témoignage tiré d'une expérience vécue n'est pas le fait du hasard).

    C'est (à mon goût) un des titres phares de Kurosawa et en tout cas un de mes préférés. Même après plusieurs visions étalées dans le temps, ( je l'avais découvert en salle lors de sa sortie) "Dersou Ouzala" produit toujours sur moi une impression marquante qui se s'est jamais démentie.

    Voilà un film qui a un goût de perfection et qui cotoie, de mon point de vue, les sommets du septième art.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Un des chefs-d'oeuvres d'Akira Kurosawa, qui, par le biais d'une production plus qu'improbable, entre l'URSS de Brejnev et le Japon capitaliste, conte une des plus belles histoires du cinéma, digne des grandes fresques russes et américaines. Dans le rôle de Derzou, Maxime Mounzouk est tout simplement éblouissant. La grande réussite de ce film tient justement dans la maîtrise parfaite de son récit, dans l'équilibre parfait de la réalisation qui mêle habilement scènes d'action et grands paysages, donnant au final une grande leçon d'humanité aux spectateurs. Magique.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Simple et complexe, triste et merveilleux, naturel et ulta-maîtrisé, Dersu Uzala est un chef d'oeuvre d'émotions et de beauté. Jamais, la vie et la nature n'ont été rendu avec tant de grâce et de sagesse.
    Plus qu'un film, Dersu Uzala est à la fois un témoignage à cœur ouvert et un hymne à la vie et à la nature du grand magicien Kurosawa. Un grand moment de cinéma. Incontournable
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    On a ici un film très contemplatif. Le problème de ces films là, c'est que soit ça marche, soit on s'ennuie. Pas de chance, ici je me suis ennuyé. Mais pas tellement ! Parce que les personnages sont attachants et les paysages sont beaux. Mais tout de même, je ne peux m'empêcher de penser qu'un même film d'une heure et demi aurait été préférable que deux grosses heures qui se font sentir sur la fin. Le film manque également d'un réel objectif à atteindre. On n'a donc aucuns éléments inconnus qui nous donnent envie de regarder la suite, surtout que le début du film nous dévoile déjà la fin...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Du passage occasionnel d’Akira Kurosawa dans la production soviétique résulte un film-fresque dans lequel se forme un regard dialectique des plus rousseauistes sur la nature: «Dersou Ouzala» (URSS, 1975). Après l’échec commercial de «Dodesukaden» au Japon, le cinéaste est contraint de fuir son environnement cinématographique pour pérenniser la création de son œuvre. Biopic, avant l’heure, sur un guide de montagne, cet œuvre de Kurosawa replace l’homme dans son milieu originel. L’Homme du film est compris dans son acceptation large puisqu’il englobe celui civilisé, aliéné aux contraintes sociales et libéré des obligations de la nature et celui naturel, le «bon sauvage» des Lumières, érudit des forêts et de ses secrets. Le premier est représenté par le capitaine Arseniev et le second prend la figure de Dersou Ouzala. La conception que les deux ont du monde des hommes et de son agencement avec celui de la nature concilie l’opposition et le respect. En même temps qu’il diverge, leur opinion, leur expérience, leur idée du confort s’échange, circule dans leurs actes et s’allie sans se confondre, sans se corrompre au profit de l’autre. A la seule exception du final où le capitaine, tant attaché à Dersou et à ce qu’il représente, le convie chez lui et l’y installe, comme on expose un objet d’art au derrière d’une cage vitrée. Le plan où Dersou, voûté comme un arbre flétri, observe le feu d’une cheminée à l’extrême coin du plan tandis qu’à l’autre bout une famille bourgeoise vaque à ses occupations témoigne d’un cruel acte d’ accaparement typiquement bourgeois de ce qui échappe. Là-dessus, Kurosawa n’émet pas de critique virulente ni même développe de réprimande. Il contient tout faux pas sous l’étendard de l’humanisme en ne décrivant de leur rapport que la rencontre des deux extrêmes de l’Homme. L’un vient à devenir un peu de l’autre et vice-versa. Devers, un environnement en trouble où s’effrite l’éthique, une amitié se lie de par tous les paradoxes que couve le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2008
    Malgré quelques longueurs, un final en-dessous du reste, c'est un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Un film bien long sur la nature, la nature sauvage avec de la neige, des arbres, la taïga et le vent. Nos participants à ce Koh Lanta sont un groupe de topographes russes et un vieux chasseur coréen, une sorte d'ermite philosophe sur les choses de la vie, de la chasse et de la nature. C'est de la poésie poétique avec même des fois, un tigre ! et des discussions autour du feu. Que d'aventures dans la nature ! puis c'est l'accident bête et brutal. Oh on est tristes.

    Bon, j'essaie de meubler comme je peux, comme le fait Kurosawa avec son grand vide qui prétend faire un film avec ce fatras naïf et niais dont l'intérêt est en dessous de zéro. Même comme documentaire, ce serait ridicule, alors comme "film", on a pas fini de se gausser de dépit. Ne perdez pas de temps avec une nullité pareille, regardez un vrai Koh Lanta : au moins y a Denis Brogniart et le conseil c'est ce soir. Dersou, les spectateurs ont décidé de vous virer à l'unanimité et leur décision est irrévocable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Certainement l'un des meilleurs films de Kurosawa. A retenir la séquence dans la glace, au début du film ou les deux personnages frôlent la mort, qui est certainement la meilleure séquence de la carrière de Kurosawa.
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