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    Dersou Ouzala
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    capirex
    capirex

    95 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2024
    Magnifique et excellent film d'Akira Kurosawa , son premier long-métrage qu'il réalise hors du Japon et en langue Russe , tournée en décor naturel et en pellicule 70 millimètres .
    Ce film qui se déroule sur une période de 10 ans est présenté en deux parties: la première se déroule durant l’automne et l’hiver 1902, la seconde cinq années plus tard .
    Le film raconte l’amitié sur dix ans entre un explorateur et son guide , Dersou Ouzala , chasseur autochtone de la taïga .
    D’une beauté inouïe – crépuscules rougeoyants , plaines enneigées , lac gelé c'est là une œuvre splendide de Kurosawa !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    54 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Étonnement, le film constitue un tournant dans la carrière alors déclinante dub réalisateur japonais : son précédent film, « Dodesukaden » (1970) a été un échec financier, l’obligeant à se tourner vers un documentaire pour la télévision, « Uma na uta » (1970) sur les chevaux de course. Ces difficultés, associées à des problèmes de santé, le poussèrent même à se suicider, en vain. Nul n’étant prophète en son pays, ce sont les studios soviétiques Mosfilm qui lui demandèrent de réaliser l’adaptation cinématographique du récit autobiographique (1921), en 3 livres, de Vladimir ARSENIEV (1872-1930), officier de l’armée impériale russe et explorateur du bassin de l’Oussouri, affluent du fleuve Amour qu’il rejoint à Khabarovsk, capitale de la Mandchourie russe (annexée à la Chine par la Russie en 1858). Le film est d’une grande richesse quant aux thèmes abordés (il a remporté l’’Oscar du meilleur film étranger en 1976) : d’abord en décrivant les difficultés d’exploration, au début du XXe s, de la taïga et de la toundra, liées aux conditions climatiques (en hiver et lors de la débâcle des rivières gelées) et surtout à travers l’amitié forte entre Arseniev (Youri SOLOMINE, 40 ans) et un chasseur autochtone, Dersou Ouzala [Maksim MOUNZOUK (63 ans)], du groupe ethnique des Goldes ou Hezhens, spoiler: vivant seul, sa femme et ses 2 enfants étant morts de la variole
    . Débutant en 1910 [sous le règne de Nicolas II (1868-1918)], le film est un flash-back, spoiler: Arseniev recherchant la tombe de son ami mort il y a 3 ans à Korfovsky
    , et évoque leur parcours commun, à partir de 1902 puis en 1907, Derzou Ouzala, chasseur animiste ayant une connaissance parfaite de la nature et de l’interprétation des traces, ce qui lui permit de guider les militaires russes et même de sauver la vie d’Arseniev lors d’une tempête près d’un lac gelé. Le film bénéficie d’une mise en scène simple et efficace (nombreux plans fixes où les personnages évoluent dans le cadre, peu de coupes au montage) et d’une bande son mettant en valeur les bruits de la nature. Sans oublier la photographie en couleurs (10e collaboration sur 11 du Japonais Azakazu NAKAI) sur une pellicule en 70 mm et la musique du Russe Izaak SCHWARZ.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Un film magnifique, qui adapte le livre d'Arseniev. Chaque plan de ce film, chant du monde racontant une histoire d'amitié entre un officier russe topographe et un chasseur Golde, est un tableau : Kurosawa filme comme personne le soleil et les forêts. L'un des chefs-d'oeuvre du cinéaste. Voir ma critique sur mon blog :
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    20 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Chef-d'œuvre absolu!!!. À voir en V. O pour la musique du russe. L'histoire de ce trappeur sibérien qui initie un ingénieur russe aux mystères de la taïga est une ode à la nature et à l'humilité qu'il convient d'avoir pour y survivre.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    15 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2024
    Au fin fond de la toundra, nulle part, en plaine ou dans les plus sombres et enchevêtrés sous bois, Arseniev, à l'écart de toute forme de "civilisation", chemine aux côtés Dersou Ouzala, juste Dersou, le, Dersou. Histoire vraie d'une rencontre entre un topographe bienveillant, ouvert d'esprit et passionné de nature, et un chasseur Golde, minorité Toungouse, le film de Kurosawa est un magnifique hommage à leur amitié et cette nature souvent austère, dure, dangereuse et magnifique qu'ils ont affronté ensemble, des années durant. Pas de sentiment d'évolution dans ce métrage très contemplatif, s'intéressant au voyage dans son quotidien, et à ses aventures. Des valeurs ; de la marche en toutes saisons, de partout et nulle part, souvent par un temps épouvantable bravé, non sans courage, par les deux amis et leurs compagnons, les soldats qui participent aux expéditions dirigées par Arseniev. A bien des égards, le lien intime entretenu par Dersou avec l'environnement et les êtres vivants - lien propre aux peuples Toungouses - est inspirant. Son respect pour toutes les formes de vies est une véritable leçon de sagesse et d'humilité, au point que chacun éprouve rapidement de l'affection pour cette force de la nature. Car Arseniev n'est pas seul à admirer Dersou. Les soldats en viennent également à apprécier leur camarade de fortune, apprennent à le respecter, lui, ses convictions, ses croyances, et son caractère. Là est aussi probablement une autre leçon pour nous autres, Homo Occidentalis. Elle engage à suivre cette voie dont nous ne devrions jamais nous détourner : Le rapport à la vie est en toutes choses, et toutes choses est en rapport avec la vie. Peut-être est-ce de cette façon que l'on pourrait tenter de "résumer" la pensée de Dersou. Tirons les enseignements de son rapport charnel avec la vie. Cultivons en les semences fertiles dans les nôtres, en nous recentrant sur l'essentiel. Ainsi, parviendrons nous, un jour, à vivre en paix.
    stebbins
    stebbins

    504 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Dersou Ouzala narre le parcours de deux hommes que la Nature va rapprocher : l'un est militaire, l'autre est chasseur. Deux hommes qui vont se perdre pour mieux se retrouver. Deux cultures différentes pour une amitié très forte... Akira Kurosawa s'inspire du mythe du bon sauvage ainsi que d'un roman de la littérature russe pour réaliser ce film : bien que l'émotion ne prenne pas toujours, on ne peut qu'approuver la beauté plastique de Dersou Ouzala. On pense à certains films de Werner Herzog et à Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Cela dit, on reconnaît avant tout le style de Kurosawa, cette verve visuelle teintée d'optimisme, cet amour pour les personnages foncièrement bons, cette poésie contemplative qui lui est propre ( les séquences autour du feu de camp sont superbes ). Bref, sans être le meilleur film du réalisateur japonais, Dersou Ouzala demeure un très beau film ainsi qu'une leçon d'humilité absolument magique. Un objet filmique à découvrir d'urgence ( en VO de préférence ).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2007
    Dersou Ouzala d'Akira Kurosawa est l’adaptation des mémoires de Vladmir Arseniev (publiés en 1921 et 1923) qui relatent ses explorations dans la Taïga de l’Oussouri en URSSS orientale. Au cours d’une de ses expéditions, il rencontre un chasseur mongol Dersou Ouzala qui mène une vie toute simple en totale harmonie avec la nature. De cette rencontre va naître une amitié fraternelle entre les deux hommes car le mode de vie et la philosophie écologiste du chasseur vont toucher et influencer l’explorateur. Egalement en plus de présenter le portrait des 2 personnages, le film rend hommage à la nature qui est filmé lentement en plans large pendant les ¾ du temps du long métrage. Ainsi le film laisse une place importante aux paysages et à la nature magnifiés par une très belle BO. Les images du milieu naturel sont donc admirable tout comme l’évolution de la relation entre le chasseur et l’explorateur qui font que ce film est une œuvre profondément humaniste et écologiste. A noter aussi que Dersou Ouzala fut récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger en 1976.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    septiemeartetdemi.com - On ne peut guère sortir qu'ébahi du visionnage de Dersou Ouzala, tant est forte l'impression d'honnêteté qui s'en dégage. Le film est à l'image de son personnage, et il en partage d'ailleurs le nom : généreux et naïf dans son incompréhension de la violence et du mal dont il va être victime.

    Difficile de ne pas penser au régime en place en URSS lors du tournage de cette chose, pesant sur l'art de tout le poids de ses contraintes idéologiques et logistiques ; c'est un miracle historique que cette œuvre ait surgi, frayant son chemin à travers les pressions pour déverser sa beauté sur les steppes. On doit peut-être ça au réalisateur japonais à qui les Soviétiques en mal d'art ont fait appel, et aux fragrances de l'esthétique nippone qui du coup habitent chaque plan et conviennent si bien aux décors naturels.

    Un des personnages dit que l'homme ne peut rien contre les grandeurs de la nature ; cela donne presque envie de renâcler sur les triches visuelles mises en œuvre pour améliorer le rendu du vent, de la pluie ou des animaux, qui frisent respectivement le ventilateur, le tuyau d'arrosage et le montage à la machette... Mais le film est juste trop beau pour mériter ce genre de mesquineries. C'est un concentré grandeur nature d'ironies diverses ; topographier la Sibérie, se faire tuer par ce qu'on ignore, aimer un film d'une si extrême lenteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2009
    Très beau film plein d'émotion, c'est into the wild puissance 10.
    Leon9000
    Leon9000

    50 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film grandiose sur la nature et l'humanité mené de main de maître par Akira Kurosawa dont le talent pour illustrer l'harmonie de l'homme avec les éléments est immense. Une oeuvre forte sur l'homme où dominent l'amitié, l'amour de la nature et également la difficulté de trouver sa place dans notre monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un hymne à l'amitié, à la nature, à l'homme, à l'absolu créateur.
    Et au génie de Kurosawa!!
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    183 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2010
    Une œuvre majeure dans la filmographie du maître qui s'inscrit directement dans la mythologie naturaliste japonaise. Même si le film est russe de production, Kurosawa traduit magnifiquement toute l'importance et la force de la nature omniprésente dans le film face aux petits hommes que nous sommes symbolisés par les soldats russes: grands gaillards incapables de défier la Taïga aussi bien que ce petit Dersou pour qui la nature est le rassemblement de toutes les divinités. Sa naïveté et sa grandeur d'âme toucheront les soldats et leur capitaine pour une grande aventure au beau milieu de l'immensité froide et rugueuse de la Taïga. Une belle aventure mais aussi un joli conte moral sur la nature, nature humaine comprise.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    104 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Grande production soviéto-japonaise, Dersou Ouzala est l'un des meilleurs films d'aventures qui soit. Kurosawa n'ennuie jamais son spectateur, perdu dans l'immensité de la taïga et lui raconte une étonnante histoire d'amitié. Réflexion sur la nature et les relations humaines, ce film est triste et contemplatif. L'action atteint son paroxysme, Dersou doit improviser un abri pendant le blizzard, pour sauver son ami des éléments déchaînés.
    titusdu59
    titusdu59

    72 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2011
    Akira Kurosawa tourne ici un film russe, avec pour cadre les immenses étendues glacées de la Sibérie! Doit-on voir "Dersou Ouzala" comme écologiste avant l'heure? Oui, quelque part il prêche pour le respect de l'homme pour la nature, mère de tous, et autant protectrice que destructrice, mais il est avant tout une formidable histoire d'amitié fusionnelle entre deux hommes, et la fin, même si elle tombe un peu vite, est plutôt émouvante! Ce Dersou, qui a toujours vécu en chasseur, qui est un inadapté social, on le comprend tellement qu'on s'attache très vite à lui. Et puis bon, la Russie est un pays magnifique, et Kurosawa la filme comme s'il la connaissait par cœur. Un très beau conte.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    26 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2024
    Kurosawa a toujours été un amoureux de la nature et il le montre très bien dans ce film . Découvert hier grâce à la rediffusion ugc , je suis cependant déçu car je n'ai pas reconnu le style de Kurosawa ( niveau mise en scène) et puis j'ai trouvé le film très/trop simple, même beaucoup trop simple ! J'ai même parfois eu l'impression de voir un documentaire sur national géographic ! Mais les deux personnages principaux ont une belle alchimie, le personnage de Dersou Ouzala est très touchant et est d'ailleurs d'une immense pureté. J'ai beaucoup aimé la partie avec [ Spoiler] Dersou qui est en ville ( il est beaucoup trop pur pour notre monde ) . [ fin du Spoiler] La fin du film est très belle comme sa photographie d'ailleurs ! Il faut quand le voir pour sa culture 3/5.
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