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Votre avis sur La Belle Américaine ?
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Yannickcinéphile
Probablement le meilleur film de Robert Dhéry que La Belle américaine. Un film pas forcément très fin, mais dynamique, avec des gags très sympas, et une galerie d’acteurs investis.
Le casting évidemment est un des gros points positifs du film, un atout évident, avec une bande de Branquignols au poil ! Dhéry est efficace dans le rôle principal, il en fait parfois un peu trop dans le registre lunaire. Colette Brosset charmante l’accompagne, comme de coutume, et il y a une solide galerie de seconds rôles, là aussi une caractéristique en général du cinéma de Dhéry. De Funès, Lefebvre, Serrault, parfois dans de petits rôles, mais qui retiennent toujours l’attention, avec une mention spéciale pour Louis de Funès, qui ne cabotine pas outrageusement, et se montre un peu plus subtils que ses collègues pour l’occasion.
Le scénario est simple mais intelligent, et il propose de bons gags. Le rythme est alerte, la gradation est bonne, et de bout en bout on est dans une comédie potache, volontiers burlesque, qui nous transporte vers d’étonnants sommets à certains moments ! On pourra s’étonner parfois de la modernité de certains gags, qui résonnent toujours d’une curieuse actualité ! Alors certes ça manque un peu de fluidité tout cela, et comme souvent Dhéry est plus un homme de scène qu’un scénariste, et son film à de grands moments et puis quelques coups de mou, où ça devient étrangement moins fendard, mais dans l’ensemble c’est de belle tenue.
Visuellement Dhéry, je le dis, n’a jamais été un metteur en scène de génie. Il filme sans trop se forcé, mais La Belle américaine reste sûrement son film le plus abouti, avec de bonnes idées et un peu plus d’audace que de coutume. Certains décors ont aussi des airs de tournage studio, mais enfin, ces impressions mises de côté, le film distille une ambiance sympa, et les intérieurs sont soignés. On sent un sens du détail, et pour avoir vu le film en couleurs l’ambiance colorée y gagne nettement. La musique est un peu inégale. Certains morceaux sont assez agaçants par leur caractère répétitif et dissonant, d’autres sont très bons.
Au final La Belle américaine est une bonne comédie d’époque, qui saura séduire les nostalgiques, mais pas que ! L’humour, l’entrain général, tout cela fait du film un moment simple mais convivial. Malgré ses lacunes, ça reste tout à fait attrayant, et je donne 3.5
Le casting évidemment est un des gros points positifs du film, un atout évident, avec une bande de Branquignols au poil ! Dhéry est efficace dans le rôle principal, il en fait parfois un peu trop dans le registre lunaire. Colette Brosset charmante l’accompagne, comme de coutume, et il y a une solide galerie de seconds rôles, là aussi une caractéristique en général du cinéma de Dhéry. De Funès, Lefebvre, Serrault, parfois dans de petits rôles, mais qui retiennent toujours l’attention, avec une mention spéciale pour Louis de Funès, qui ne cabotine pas outrageusement, et se montre un peu plus subtils que ses collègues pour l’occasion.
Le scénario est simple mais intelligent, et il propose de bons gags. Le rythme est alerte, la gradation est bonne, et de bout en bout on est dans une comédie potache, volontiers burlesque, qui nous transporte vers d’étonnants sommets à certains moments ! On pourra s’étonner parfois de la modernité de certains gags, qui résonnent toujours d’une curieuse actualité ! Alors certes ça manque un peu de fluidité tout cela, et comme souvent Dhéry est plus un homme de scène qu’un scénariste, et son film à de grands moments et puis quelques coups de mou, où ça devient étrangement moins fendard, mais dans l’ensemble c’est de belle tenue.
Visuellement Dhéry, je le dis, n’a jamais été un metteur en scène de génie. Il filme sans trop se forcé, mais La Belle américaine reste sûrement son film le plus abouti, avec de bonnes idées et un peu plus d’audace que de coutume. Certains décors ont aussi des airs de tournage studio, mais enfin, ces impressions mises de côté, le film distille une ambiance sympa, et les intérieurs sont soignés. On sent un sens du détail, et pour avoir vu le film en couleurs l’ambiance colorée y gagne nettement. La musique est un peu inégale. Certains morceaux sont assez agaçants par leur caractère répétitif et dissonant, d’autres sont très bons.
Au final La Belle américaine est une bonne comédie d’époque, qui saura séduire les nostalgiques, mais pas que ! L’humour, l’entrain général, tout cela fait du film un moment simple mais convivial. Malgré ses lacunes, ça reste tout à fait attrayant, et je donne 3.5
C'est un classique incontournable de et avec Robert Dhèry que l'on prend plaisir à revoir et qui continue d'avoir une belle petite côte quand il repasse à la tèlèvision! Nostalgie pour le burlesque rètro des Branquignols ? Peut-être mais on s'amuse fort bien en suivant les mèsaventures d'un couple d'ouvriers, nouveaux propriètaires d'une splendide voiture amèricaine! Joie et bonne humeur sont au programme avec quelques gags d'anthologies (cf. le concours d'èlègance loin du bruit et de l'agitation de la grande ville) et un final HAUT en couleur! Dans les seconds rôles, on retiendra les apparitions de Jean Lefebvre en chef comptable, de Michel Serrault en clochard, de Jean Richard en serrurier farfelu, de Jean Carmet en malandrin et de Louis de Funès dans un double rôle de frère jumeau! Très agrèable succès, même soixante-trois ans après sa sortie, qui correspondait à un certain esprit du cinèma populaire français! Ça valait bien 45 000 balles et une chute inattendue pour cette voiture de luxe pas comme les autres! Un vrai plaisir...
Caine78
Il est vrai que cette "Belle américaine" a aujourd'hui bien vieilli. Que ce soit par la mise en scène laborieuse et poussive de Robert Dhéry ou encore du manque de rythme (et de gags!), notamment dans la première partie, il y a en effet de quoi être quelque peu désappointé. l'ensemble reste de plus dans un aspect très télévisuel, ce qui n'est guère surprenant lorsque l'on regarde l'équipe du film. Cela dit, et si l'on est assez indulgent, il faut reconnaitre que l'entreprise peut apparaitre parfois sympathique tant par sa sincérité et sa volonté de se faire une chronique généreuse des milieux populaires. Qui plus est, la deuxième partie se fait plus enlevée et avec des gags un peu plus imaginatifs. Tout cela reste par ailleurs assez pantouflard et sans grand talent, osons l'écrire, mais on pourra par ailleurs rester relativement mesuré pour un film au final sans aucune prétention. Honnête, à défaut d'être immanquable.
Une comédie fort sympathique, qui nous fait passer un très bon moment. Les péripéties d'un couple ayant acheté leur première voiture, une américaine cabriolet qui va leur causer bien des tracas. Un casting impressionnant pour un film sans grande prétention, mais l'on s'attache assez vite à ce petit quartier et ses personnages. Et tout cela accompagné de Louis de Funès et ses mimiques. On passe un très bon moment, et je vous la recommande.
L'humour présent dans la belle américaine est franchement celui d'une autre époque. Le film reste plaisant mais il a un coté trop vieillot pour perdurer aujourd'hui.
superbe film réalisé par robert dhéry qui nous emmène dans le Paris des années 60 . les acteurs ( trés bons ) retranscrivent bien l'insouciance de cette époque , la voiture est superbe et les scènes qui nous montre les rues parisiennes sont fantastiques . a voir absolument !
Assez consternant comme humour. Ceci dit, on sent venir le film foireux dès les premières secondes avec les bruitages débiles. Dommage quand on voit la constellation de stars françaises ayant participé au film. Un passage bien mauvais ? Quand le héros est reçu à la petite sauterie à laquelle participe le ministre, et qu'il se courbe comme un nageur sur le plongeoir dès qu'on lui effleure le dos. Surtout qu'on nous gratifie de ce..., "moment comique" dirons-nous poliment, à plusieurs reprises. Le film se targue d'être à la pointe du "rire à la française". Si j'étais étranger, j'aurais peur...
Une brillante comédie burlesque signé par Robert Dhéry et Pierre Tchiernia. Indiscutablement le meilleur film des Branquignols, qui se retrouveront deux ans plus tard pour "Allez France !".
bsalvert
Un vrai moment de divertissement qui vieillit bien.
Inégale, décousue, bien souvent dispersée un peu importe ou, la belle Américaine malgré ses lacunes détient une denrée rare surtout de nos jours, la chaleur d’un groupe de déjantés lunaires sédentarisés dans une alliance de proximité valorisant leurs libertés d’appréhender le monde d’une manière décalée.
Cette atmosphère détendue redistribue dans la joie et la bonne humeur le nectar de ces merveilleuses années soixante avec comme thème principal les couleurs bénéfiques du long terme relationnel entre des personnages presque marginaux raccordés de manière durable par leurs absences de maturités.
Robert Dhéry se rit de cet organigramme administrato Policier de répressions se changeant soudainement en courbettes devant une hiérarchie confortée par les lâchetés et les hypocrisies de rouages obscurs.
Certaines maladresses mimiques calquées sur Stan Laurel sont compensées par un hommage malicieux aux Temps modernes de Charlie Chaplin. Les comédiens certes sous l’emprise d’un concept de divertissement ont la possibilité de s’exprimer librement dans des panoplies professionnelles fortement caricaturées celles-ci leurs permettant d’en faire des tonnes.
Le travail de Robert Dhéry ne cherche qu’à distraire en se servant d’une outrance pulsée à son maximum.
« La belle Américaine » est avant tout un climat, celui d’un cinéma que l’on ne sait ou que l’on ose plus faire. Un rendu clownesque et facial obtenu grâce au concours de situations cocasses permettant à des comédiens d’exprimer astucieusement leurs manières de faires dans l’envolée du geste et la grimace convulsionnée.
Un petit cours sur l’esprit farfelu des branquignols est nécessaire afin de capter le message de cette œuvre volontairement incohérente respectant un processus comique.
Le point fort étant l’acceptation mutuelle presque naturelle d’un groupe à se mouvoir selon ses propres règles dans un monde administré par la mécanique de l’exactitude.
Cette atmosphère détendue redistribue dans la joie et la bonne humeur le nectar de ces merveilleuses années soixante avec comme thème principal les couleurs bénéfiques du long terme relationnel entre des personnages presque marginaux raccordés de manière durable par leurs absences de maturités.
Robert Dhéry se rit de cet organigramme administrato Policier de répressions se changeant soudainement en courbettes devant une hiérarchie confortée par les lâchetés et les hypocrisies de rouages obscurs.
Certaines maladresses mimiques calquées sur Stan Laurel sont compensées par un hommage malicieux aux Temps modernes de Charlie Chaplin. Les comédiens certes sous l’emprise d’un concept de divertissement ont la possibilité de s’exprimer librement dans des panoplies professionnelles fortement caricaturées celles-ci leurs permettant d’en faire des tonnes.
Le travail de Robert Dhéry ne cherche qu’à distraire en se servant d’une outrance pulsée à son maximum.
« La belle Américaine » est avant tout un climat, celui d’un cinéma que l’on ne sait ou que l’on ose plus faire. Un rendu clownesque et facial obtenu grâce au concours de situations cocasses permettant à des comédiens d’exprimer astucieusement leurs manières de faires dans l’envolée du geste et la grimace convulsionnée.
Un petit cours sur l’esprit farfelu des branquignols est nécessaire afin de capter le message de cette œuvre volontairement incohérente respectant un processus comique.
Le point fort étant l’acceptation mutuelle presque naturelle d’un groupe à se mouvoir selon ses propres règles dans un monde administré par la mécanique de l’exactitude.
Voilà un film qui a évidemment pas mal vieilli, tout fier qu'il est de nous dévoiler le Paris du début des années 60. Il reste cependant une sympathique comédie, que l'on regarde avec autant de plaisir que la plupart des comédies du moment (les tout aussi sympathiques "bande à papa" ou "drôle de paroissien"). Les situations comiques sont un brin naïves, toujours simples, gentillettes, mais jamais lourdes ou ennuyeuses - ce qui me fait vomir les comédies françaises actuelles. La trop faible importance accordée au rôle de De Funès est le seul "reproche" que l'on puisse faire au film, car c'est peut-être ce qui lui aurait permis de passer les 40 ans sans problème.
ce film qui a plus de 50 ans n'a pas pris une seule ride, une comédie française des années 60 typique de son époque mais avec un humour intemporel servi par une pléiade de comédiens tous amis de robert dhéry, en commençant par louis de funés qu'il retrouva quelques années après et en finissant par colette brosset, son épouse à la ville; le personnage ou plutôt les personnages joué par dhéry font penser un peu à pierre étaix ou à buster keaton, ce pierrot lunaire à qui il arrive des tas de mésaventures malgré lui, il ne contrôle pas les situations qui lui tombent sur le dos à tous moments, un peu comme dans son autre film "allez france" fait dans la même veine; ce sont des films avec des sommets d'humour qui ne sont jamais gras, ni grossiers et où les répliques sont simples mais bien taillées, des films ainsi on ne sait plus en faire de nos jours; il manie l'absurde avec maestria, d'ailleurs quand l'absurde est bien utilisé il finit toujours par aboutir à l'humour et cela il l'avait bien compris; pour être honnête ce film est la collaboration de robert dhéry et pierre tchérnia autre grand réalisateur rare du cinéma français
La Belle Américaine est une comédie moyenne.Le scénario est très simpliste et ne tient pas la distance longtemps.La mise en scène et certaines scènes sont influencés par le réalisateur Jacques Tati et par les comédies burlesques du muet mais le film est inférieur a ces influences les pastichant au mieux.Le jeu des acteurs est peu convaincants,Robert Dhéry sur-joue(au début du film)parfois,mais est plus sobre a la fin,Louis De Funès use de ses mimiques habituelles et agaçantes a force, quand a Michel Serrault qu'on voit brièvement,il n'est guère convaincant.Le film est correctement filmé et les dialogues ne sont pas d'une grande finesse et rarement drôle.Le rythme est plutôt élevé avec de nombreux gags qui sont censés pallié le manque de scénario,les gags sont d'ailleurs prévisibles et lourds.La Belle Américaine est donc destinée aux amateurs de comédies peu exigeants.
Si La Belle Américaine possède encore une petite notoriété aujourd’hui, c’est sûrement dû en grande partie à la présence de Louis de Funès dans un double rôle secondaire. Il faut reconnaître que le comédien attire toute l’attention dans les quelques séquences où il apparaît (sans que celles-ci soient dans les plus marquantes de sa carrière). En effet, pour le reste, le film a beaucoup vieilli et semble aujourd’hui assez insignifiant malgré quelques séquences amusantes
spoiler:
(Paulette tirée par les chiens ou encore celles où Alfred est enfermé dans le coffre)
. De même, une partie de l’humour ne fonctionne plus aussi bien aujourd’hui voire peut créer quelques grincements de dents spoiler: (le personnage efféminé très caricatural ne pourrait certainement plus être présenté de la sorte de nos jours)
.
Pour ce qui est de la mise en scène, Robert Dhéry livre une réalisation assez banale. On est même surpris de voir dans un film en noir et blanc une dernière séquence et un générique de fin en couleurs sans que cela ait de réelles justifications esthétiques ou narratives ! Quand on lit que le réalisateur a fait ce choix car il avait réussi à tenir son budget et qu'il lui restait donc de l’argent (!!!), on peut se poser des questions sur sa connaissance de la grammaire cinématographique et sur sa vocation de cinéaste !
Malgré de nombreux seconds rôles populaires (outre de Funès, on peut voir des gens comme Pierre Dac, Jean Lefebvre, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Jean Carmet, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Gérard Hernandez, Guy Grosso, Michel Modo ou encore Claude Piéplu), La Belle Américaine est donc un film très décevant aujourd’hui qui a très mal vieilli. On peut être surpris de voir qu’il arrive encore à être rediffusé de temps en temps sur le petit écran !
. De même, une partie de l’humour ne fonctionne plus aussi bien aujourd’hui voire peut créer quelques grincements de dents spoiler: (le personnage efféminé très caricatural ne pourrait certainement plus être présenté de la sorte de nos jours)
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Pour ce qui est de la mise en scène, Robert Dhéry livre une réalisation assez banale. On est même surpris de voir dans un film en noir et blanc une dernière séquence et un générique de fin en couleurs sans que cela ait de réelles justifications esthétiques ou narratives ! Quand on lit que le réalisateur a fait ce choix car il avait réussi à tenir son budget et qu'il lui restait donc de l’argent (!!!), on peut se poser des questions sur sa connaissance de la grammaire cinématographique et sur sa vocation de cinéaste !
Malgré de nombreux seconds rôles populaires (outre de Funès, on peut voir des gens comme Pierre Dac, Jean Lefebvre, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Jean Carmet, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Gérard Hernandez, Guy Grosso, Michel Modo ou encore Claude Piéplu), La Belle Américaine est donc un film très décevant aujourd’hui qui a très mal vieilli. On peut être surpris de voir qu’il arrive encore à être rediffusé de temps en temps sur le petit écran !
Une comédie qui reste sympathique, d'un charme suranné, où la troupe des Branquignols s'en donne à cœur-joie. Le film confirme, en outre, que l'utilisation de Fufu à dose modérée, donne du punch aux séquences où il apparaît tout en évitant l'overdose.
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