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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 février 2010
Le film est tout à fait réussi d'un point de vue réalisation,je dirais même remarquable. J'apporterais cependant une très grosse réserve quant au point de vue politique. Ces jeunes soldats qui se retrouvent dans l'enfer de la guerre du Liban sont comme tous les soldats terrorisés et en proie à de terribles dilemmes . Le réalisateur montre très bien leurs fragilités et leurs angoisses et développe leur humanité. Mais les vrais méchants sont les phalangistes libanais présentés comme des brutes sanguinaires sans nuance. Ce qui semble être une constante du cinéma de guerre israélien:faire porter la responsabilité de la barbarie aux milices chrétiennes libanaises, ce qui était déjà présent dans "valse avec Bashir" et très accentué ici. Cela parait bien pratique! N'oublions pas que les envahisseurs du Liban étaient les Israéliens,voire les Syriens, pas les Libanais. Cet aspect du film m'a beaucoup dérangé, car,quand bien même les phalangistes libanais n'étaient pas des enfants de choeur cela me paraît facile d'en faire les barbares de cette guerre un peu comme si on considérait en France que la milice était responsable des exactions et non l'armée allemande pendant la 2° guerre mondiale...
Attention aux amnésies et ré-interprétations de l'histoire!
Instructif, novanteur, émouvant... un chef d'oeuvre ! Samuel Maoz, va jusqu'à nous faire ressentir, les méfaits de la guerre, sur 4 jeunes soldats israéliens, en nous montrant, ce qu'ils vivent, subissent,ressentent, craignent, etc... le tout en temps réel. C'est juste énorme. Un film judicieusement primé à la Mostra de Venise 2009.
Vu le nombre de bonnes critiques, j'ai foncé voir ce film qui me semblait intéressant. Résultat: un film assez lent et ennuyeux. Je ne venais pas voir un film d'action mais le film ne m'a pas semblait profond non plus. Je suis peut être passé à côté...
Bof, bof, bof, je me suis dis quand même LE LION D'OR...et ben là je dis non. Encensé par la critique, je ne vois pas pourquoi. On ne ressent absolument pas l'enfermement, l'architecture et la géographie du tank est très mal filmée, les acteurs surjouent, le maquillage est mal fait, trop propret pour être vrai, on n'y croit pas une seconde. La seule fille du film : comme par hasard, c'est un super canon, je trouve cela plûtôt raccoleur et pourtant je suis très intéressée par le cinéma israëlien, mais là, je dis non...ou alors pourquoi pas un soir sur Arte, car c'est plus de la télé que du cinéma. Là où l'on doit ressentir de l'empathie pour ces pauvres soldats parachutés au LIban, on ne ressent rien ! Ennuyeux et long ! Retournez voir Valse avec Bachir, là oui le traumatisme est bien présent au moins.
Un chef d'oeuvre à ne pas manquer. Avec une mise en scène formelle d'une qualité rare, un éclairage et une prise de vue exceptionnels, surtout dans un premier film, ce film nous enferme littéralement dans le huis-clos anxiogène dans lequel on ressent toutes les secousses de la route, on respire les fumées et les odeurs de gazole, on transpire dans la chaleur de cet enfermement, on partage les interrogations de ces soldats de hasard. Le parti de ne nous laisser voir seulement ce qu'on voit à travers le viseur du canon nous enrôle de force dans cette aventure sordide. L'interprêtation mérite également une mention spéciale. Pas de héros grandiloquent dans cet équipage de tankistes. Des hommes seulement avec leurs peurs et leur histoire. On imagine qu'une telle épreuve marque durablement. La guerre dans toute son horreur.
Lion d'or à Venise pour un premier film, c'est très rare. C'est ce que nous a dit la productrice du film en avant-première il y a une dizaine de jours. Le réalisateur Samuel Maoz également présent a bien confirmé que l'histoire était autobiographique. Attention si vous êtes claustrophobe ce film risque d'être déplaisant. En effet on est plongé dans l'univers confiné de la cabine d'un char d'assaut pendant 1h30 pour n'en sortir qu'à la dernière minute. C'est étouffant et oppressant, ça suinte l'humidité, le sang et la pisse. Plus qu'un film sur la guerre on assiste là à l'entrée de plein pieds dans la vie et de ses horreurs d'un jeune homme pas du tout préparé à ça. Le film,est dur, âpre, sans concession. Le metteur en scène arrive à nous communiquer le stress et l'angoisse des soldats. Un très bon travail de mise en scène pour un premier film tout en maîtrise et en émotions. Tous les acteurs sont criant de vérité et l'on retrouve avec plaisir Zohar Strauss de Tu n'aimeras point dans un rôle à l'opposé du boucher amoureux de son employé qu'il tenait alors. Un film fort et dérangeant qui nous tient en haleine au bord de la suffocation de la première à la dernière minute. Une belle réussite pour une première réalisation.
Un film intéressant et intriguant de par son concept du huis clos pas trop mal réussi! En revanche, le spectateur reste sur ça faim autant sur le plan du déroulement de lhistoire que du message transmis pas le film! Un film qui pourrait être plus abouti mais qui manque de peu le déclic qui en fera une œuvre réussite
Obtenir le Lion d'Or à la Mostra de Venise pour son premier long métrage de fiction, avouez que c'est plutôt pas mal ! D'autant plus que le film est plutôt culotté : tout au long, le spectateur reste en permanence dans un tank, en compagnie de 5 soldats israéliens. L'extérieur, on ne le verra que depuis cet engin de mort. Au début, vous vous dites que le réalisateur, l'israélien Samuel Maoz, ne va pas réussir son pari. Et bien si ! On est en juin 1982, lors de la première guerre du Liban, et pendant les 24 heures qu'on passe avec eux, on voit des soldats qui ont la peur au ventre. Figurez vous que celui qui est chargé de tirer n'a pour seule expérience que des entrainements sur des barriques ! Mis à part les ennemis plus ou moins invisibles, il y a quelques rapports avec le monde extérieur, tels ceux avec le chef de l'unité de fantassins que le char accompagne et ceux avec deux phalangistes libanais. Comme souvent dans le cinéma israélien, on remarquera l'honnêteté du réalisateur qui ne cache rien de certains comportements anormaux, voire innommables, de l'armée israélienne comme le fait d'utiliser des bombes au phosphore, bien qu'elles soient interdites. Il suffit de les appeler autrement ! Seul petit bémol de ce très beau film : quelques facilités récurrentes, comme, par exemple, les gros plans sur les yeux. Broutilles !
La guerre du Liban vu à travers la visée périscopique d’un tank Israélien. Le film est prenant de bout en bout, on ne sort jamais de ce tank, accompagnant les 4 jeunes protagonistes dans leur voyage au bout de l’enfer, à la fois témoins et acteurs des horreurs de la guerre. La mise en scène est un véritable tour de force.