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    Portrait d'une enfant déchue
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    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2011
    Un film où l'omniprésence de Faye Dunaway est absolument étonnante. L'actrice irradie qu'elle y soit triste, heureuse, saoule, droguée ou amoureuse. Elle est de tous les plans et c'est magnifique!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    on a vraiment envie d'aimer ce film, tout y est "artistiquement" sublime, on replonge avec délice dans l'ambiance des seventies, la réalisation est simple, subtile, distanciée et proche à la fois de sa comédienne ...je ne parle pas de la prestation investie de faye dunaway. mais il est une seule raison qui fait que je suis resté en dehors de ce film ...l'impossibilité d'identification à l'histoire de ce mannequin. les douloureux affres de la vie de mannequin ..d'accord j'exagère un peu, c'est avant tout de la vie de cette femme et non de son métier dont il s'agit...mais finalement on ne sait rien ou pas grand chose du pourquoi du comment des soucis de cette femme, elle est juste là, indécise, à ne pas savoir, à hésiter ..l'amour, la vie ...j'ai envie de rajouter ..les vaches . En fait seul Woody allen réussit à nous faire aimer, à nous donner de l'empathie, pour la bourgeoisie et les bobos de NY, avec le rire ! bref ici, le second degré, la vie, sont trop peu présents
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2011
    Franchement déçu! Un scénario très décousu, la vie de l'artiste déchue est narrée en voix off tout au long du film, c'est agaçant. Beaucoup trop d'effets "arty" vraiment datés, on pense à du mauvais Cassavetes pour les décalages son-image, des ralentis inutiles. F. Dunaway fait le job mais le réalisateur reste trop admiratif devant son actrice, de tous les plans du film. Bref, une grosse déception, je sais pas pourquoi Carlotta a été déterrer cet film. Je suis sûr que la filmo de Schatzberg présente des oeuvres autrement intéressantes.
    gemini-hell
    gemini-hell

    28 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2011
    Sans être le chef-d’œuvre proclamé, cette première œuvre singulière de Jerry Schatzberg mérite la curiosité et le déplacement. La construction originale du film faite sur toute sa durée sous forme de kaléidoscope irrite autant qu’elle fascine. Le désavantage de cette absence voulue de linéarité sacrifie en effet l’aspect émotionnel et psychologique du personnage central. De par son style visuel, « Portrait d’une Enfant déchue » est indéniablement marqué par le sceau des années ’70 et si comme moi on est un indéfectible nostalgique de cette période, on admirera le côté « fashion » du film. Avec ou sans fards, Faye Dunaway, pratiquement de tous les plans, est sublimée par son réalisateur. A noter la présence de Roy Scheider, pas encore la vedette qu’il deviendra peu de temps après ce film et celle furtive de la volcanique Barbara Carrera, future (entre autres rôles) James Bond girl face à Sean Connery. Jerry Schatzberg signa par la suite deux œuvres fortes du cinéma américain, « Panique à Needle Park » et surtout « L’Epouvantail » (Palme d’Or à Cannes sous la présidence d’Ingrid Bergman) ; la suite de sa filmographie fut nettement moins inspirée.
    brunocinoche
    brunocinoche

    98 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Un film qu ifait date, premier film de Jerry Schatzberg à qui l'on doit le superbe "épouvantail" et peut-être le plsu beau rôle de Faye Dunaway, à la fois fragile et magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Il est intéressant de préciser que le réalisateur fut l'amie de ce célèbre mannequin, et qu'il a lui-même recueilli ses confidences, dans l'intimité de longues séances introspectives qu'il coucha sur bandes avant de lesz confier à une scénariste, Carole Eastman (qui utilisa là un pseudonyme masculin, Adrian Joyce).

    L'ayant vu dernièrement dans le cadre du festival Lumière à Lyon, je peux dire que j'ai aimé ce film (inédit en DVD), malgré ce qui pourrait le rendre, sinon antipathique, du moins légèrement agaçant.
    En effet, le vrai problème avec ce "Portrait d'une enfant déchue", réalisé quatre ans avant "Une femme sous influence", le film choc de John Cassavetes, c'est qu'il n'a ni la force de ce dernier, qui possédait en outre une héroïne (incarnée avec une puissance rare par Gena Rowland), certes dramatiquement névrosée, mais attachante, à la vulnérabilité poignante.

    Si la folie qui gagne les deux héroïnes pertubées des deux films respectifs, le personnage (Emily alias Lou Andreas Sand, un nom hybride entre ceux de deux femmes fascinantes qui ensorcelèrent nombre d'hommes prestigieux : Lou Andreas-Salomé et George Sand) incarné - magnifiquement - par Faye Denaway (qui est de tous les plans) dans ce premier film de Jerry Schatzberg ne nous communique pas, je crois, cette empathie immédiate que l'on pouvait ressentir devant le chef d'oeuvre de Cassavetes. Pire, on se demande même, devant la déliquescence psychique de cette femme-enfant (j'avoue qu'elles ont le dont de m'irriter) "déchue", pourquoi en arrive-t-elle à se mettre dans les situations délétères qui la mineront toujours plus.
    Je ne me le suis jamais demandé face à la démence progressive de cette tragique "femme sous influence", dont la maladie, si ses causes nous échappent (forcément ?), ne nous rend pas moins capable d'élans protecteurs et d'accès de compassion sincère et dérisoire.

    Sinon, comme on pouvait s'en douter avec l'ex-photographe de mode, le film de Schatzberg est absolument sublime formellement parlant, très esthétisant ; mais aussi très statique (tropisme de la photographie, média figé par excellence), ce qui fut d'ailleurs reproché au film lors sa sortie initiale, en 1970.

    J'espère vous avoir tout de même donné envie de le voir, car ce film, s'il n'est pas le "chef d'oeuvre" annoncé (un écueil hélas récurrent avec les films rares, restés trop longtemps invisibles, et qui deviennent ainsi l'objet d'un culte, d'un mythe trop écrasant), mérite franchement d'être vu, sensible et suffisamment puissant qu'il est.
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