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    20000 lieues sous les mers
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    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Fraîchement débarqué sur Disney+, le premier film en prises de vue réelles des studios Disney, défi d’ampleur mythologique que s’était lancé l’oncle Walt, avait bien failli ne jamais voir le jour, entre les difficultés d’établir un script sur base d’un livre perçu dans sa traduction anglaise comme une collection de faits épars et l’absence d’équipes-maison expérimentées dans l’art de tourner des films à gros budget.. Finalement, en lieu et place d’un projet mort-né, ce fut le film le plus cher jamais tourné jusqu’alors, le récipiendaire de deux Oscars et le rendez-vous de la crème des techniciens, artistes et acteurs hollywoodiens des années 50. Il faut rendre à chacun ses mérites, ‘20,000 lieues sous les mers’ fut un authentique coup de poker de Walt Disney, qui lança son studio dans un projet pour lequel il n’était pas outillé au départ, mais y consacra les ressources nécessaires pour retourner la situation à son avantage. Avant tout, Disney était convaincu qu’un film qui ne ne reposerait que sur sa capacité à impressionner les spectateurs était voué à l’échec, et qu’à l’inverse, l’approbation de ceux-ci tiendrait au soin apporté aux personnages, non que ces derniers devaient être particulièrement complexes mais il leur fallait incarner des archétypes aisément identifiables, dans lesquels tout membre du public devrait pouvoir se reconnaître. Evidemment, les effets spéciaux ne sont pas en reste : révolutionnaires à l’époque, notamment pour les scènes sous-marines, ils dégagent encore aujourd’hui un charme vintage assez irrésistible. Qui n’a pas frissonné devant l’attaque du calmar géant ? Si l’histoire, considérablement modifiée (ou plutôt structurée), demeure assez simple pour être suivie par les enfants comme par les adultes, elle était plus en phase avec les problématiques de son temps qu’on ne le croit souvent - l’explosion finale n’est pas née sous la plume de Jules Vernes - et on est toujours aussi tristement surpris de constater qu’il y a 60 ans, une production totalement grand-public possédait un volume de dialogues qu’on ne retrouve plus aujourd’hui que dans de rares films d’auteur, sans que qui que ce soit en amont ait émis l’idée que cela le couperait d’une partie de son public potentiel. Disney avait en tout cas compris que ce qui subsisterait dans l’esprit du public, ce serait des marqueurs visuels forts, qu’ils soient essentiels (Le design reptilien du Nautilus) ou plus anecdotique (l’otarie, le vêtement rayé de Kirk Douglas). Evidemment, le film incarne son époque par d’autres aspects, comme une distribution exclusivement masculine et les inévitables clichés raciaux qui avaient alors cours, ce que Disney+ prend bien la peine de préciser, au cas où quelqu’un s’imaginerait avoir affaire au dernier Marvel. Il n’empêche que, justement, par la manière qu’il a de simplifier son matériau de base et d’agencer ses scènes-chocs et ses tunnels de dialogues, ‘20,000 lieues sous les mers’ présente parfois des similitudes troublantes avec la manière dont les blockbusters AAA des années 2010 sont conçus.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Je le verrais probablement avec beaucoup moins de naïveté aujourd'hui, mais j'avoue que cette adaptation centenaire du classique de Jules Verne m'avait fait à l'époque forte impression, notamment d'un point de vue visuel. En espérant que le redécouvrir n'altèrera pas trop ce souvenir positif.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2019
    L'époque veut que l'on soit indulgent. On a l'impression de voir un documentaire car en guise d'aventure, nous avons un récit plat entrecoupé de textes explicatifs.
    La dramaturgie existe quand même un peu mais on quitte l'exploration sous-marine pour aller vers l'île mystérieuse, autre roman ou l'on rencontre Nemo.
    Mais en vérité 20000!lieues est un récit presque féerique et philosophique sur l'exploration sous-marine. Ici le parti pris a été de donner un semblant d'action mais ce n'est pas fidèle du tout.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Si tous les films muets étaient des chefs d'œuvres, ça se saurait, et celui-là est loin d'en être un. Evidemment ça a dû faire son petit effet à l'époque avec les vues sous-marines… mais ça ne suffit pas à faire un film, un peu comme aujourd'hui, ceux qui misent tout sur les effets spéciaux. Alors qu'est ce qui ne va pas dans le film ? Déjà c'est très embrouillé, le scénariste a cru bon de mélanger "20.000 lieues sous les mers" avec des bouts de "l'ile mystérieuse". Et comme si ça ne suffisait pas on nous ajoute à la fin une préquelle aussi stupide qu'inutile. Le scénario est incohérent, on passe du coq à l'âne, les personnages n'ont aucune consistance, Aronax et sa fille ne servent à rien, le harponneur non plus, Némo affublé d'une tenue de Père Noël est très méchant puisqu'il fait couler des bateaux, mais il est très gentil, et passe son temps à sauver les naufragés, faudrait savoir ? On ne s'attache à personne, même pas à Jane Gail, la fille sauvage qui a oublié d'être sexy. Bref c'est pas terrible.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    Cette adaptation de ce qui est en fait le mélange de deux ouvrages de Verne, avec une part d’imagination du scénariste, et qui dure plus de 2 heures, est peut-être un des premiers à innover quant aux prises de vues sous-marines, mais force est de constater que l’ensemble n’est pas savoureux.
    J’ai l’impression que dès qu’on parle de film muet, de films pionniers du cinéma, il y a une interdiction d’en dire du mal, et pourtant, tout n’était pas chef-d’œuvre à l’époque non plus, et pas plus qu’aujourd’hui la seule innovation technique ne peut justifier la réussite d’un film.
    Ici, la nouveauté ce sont les prises de vue sous-marines. Elles sont finalement peu nombreuses dans le film, mais il faut reconnaitre que ça devait être marquant à l’époque, même si c’est parfois très peu lisible. On peut voir ainsi des coraux, des requins, et des hommes déambulés en scaphandre. C’est très démonstratif, c’est-à-dire qu’il ne se passe rien de particulier sous l’eau, mais bon, c’était une prouesse technologique certaine.
    Le souci c’est que le réalisateur n’avait visiblement pas grand-chose d’autre à offrir. L’histoire est terrible. Ça dure 2 heures, la narration est catastrophique passait la première demi-heure. Celle-ci est en effet bien fidèle à Verne, et se laisse suivre sans déplaisir, mais alors ensuite on voit les personnages passés alternativement de l’île au Nautilus, une fille sauvage, et dès que le film fait intervenir Charles Denver là c’est le craquage. L’histoire s’enlise, elle n’avance plus, le réalisateur n’a plus d’idée, et le film devient ennuyeux. Nemo semble retiré en arrière-plan, l’exploration sous-marine passe au second plan, et ce qui devait être un long métrage ressemble furieusement à une succession d’historiettes, jusqu’à la dernière, ajoutée par le réalisateur, qui consiste à raconter la vie de Nemo. On à l’impression d’une adaptation au quart du livre de Verne, avec l’absence de moments forts d’ailleurs, et le réalisateur semble avoir compensé en rajoutant des morceaux de sa composition et d’autres issus de L’Ile mystérieuse. Le gloubi-boulga qui en résulte ne m’a pas convaincu, malheureusement.
    Visuellement, hormis les séquences sous-marines, cette adaptation reste assez moyenne. Je ne vais pas me prononcer outre mesure, car on est tout de même qu’en 1916, donc le manque de précision de l’image ne surprendra pas. Dans l’ensemble ce n’est pas mauvais, mais la mise en scène n’a pas de relief du tout, avec souvent des plans beaucoup trop rapprochés. Du coup on profite peu des éventuels décors, pas si vilain, et on n’a pas l’ampleur qui sied au cinéma d’aventure. Pour le coup il y a des courts à la même époque, notamment chez les frères Lumière, qui par les angles de prise de vue étaient plus marquant.
    Quant aux acteurs c’est très variable. Aucun ne m’a réellement marqué, mais je salue cette idée de faire de Nemo un personnage oriental (même si joué par Allen Hollubar). Même si le maquillage est assez grossier ici, c’était, me semble-t-il, un des aspects du livre qui pouvait laisser sous-entendre que Nemo n’était pas occidental. Après, on ne peut pas dire que l’interprétation retienne bien l’attention. Le film propose beaucoup trop de personnages, du coup ils n’ont pas une présence à l’écran très significative, et les rôles restent assez peu dégrossis. Dans un muet de ce genre les acteurs ont surtout à assurer une présence en fait. Il y a un poil de surjeu chez Jane Gail, mais les autres restent sobres et tiennent leurs personnages sans surnager.
    En conclusion, 20000 lieues sous les mers, version 1916, est une curiosité, mais qui manque de saveur. La narration est très chaotique, pour ne pas dire bordélique, l’interprétation n’a pas de relief particulier, et la réalisation a visiblement tout miser sur sa singularité technologique, car le réalisateur ne force pas du tout son talent (s’il en a !). 1.5
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    L'indiscutable pionnier du film d'exploration sous-marine est John Ernst Williamson qui, dès le dèbut du XXe siècle, filma quelques images sous-marines! La curiositè èveillèe par la nouveautè et l'intèrêt de certains milieux industriels lui permirent de s'èquiper ensuite des appareils appropriès pour explorer les fonds sous-marins de l'île de Nassau! Son entreprise la plus ambitieuse fut cette adaptation de Jules Verne, "20,000 Leagues Under the Sea", rèalisè par Stuart Paton en 1916, mais prèsentè au public deux ans plus tard! Ce muet allait constituer le point de dèpart d'un nouveau genre d'aventures cinèmatographiques! Les dèbuts de l'exploration du « sixième continent » doivent aussi beaucoup , sur le plan de la technique, aux français Gaston Madru et Yves le Prieur! À toutes celles et tous ceux qui attendent le passage avec la pieuvre seront forcèment dèçus! En revanche, les funèrailles sous l'eau dans le final, est une sèquence qui vaut le dètour! Un classique du muet qui s'annonce bien pour son centième anniversaire malgrè quelques longueurs dans la dernière demie heure...
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    On connait davantage les versions de Richard Fleischer avec Kirk Douglas et de Georges Méliès mais, en 1916, le célèbre roman de Jules Verne avait également été dans un long métrage muet. On remarque rapidement la qualité e la photographie et de la mise en scène. L'image est effectivement soignée. Cependant, trop heureux d'exploiter une invention récente permettant de filmer sous l'eau (une première au cinéma !!!!), on a le droit à deux longues séquences sous-marines des plus soporifiques. Quant à l'intrigue, cette dernière mêle en fait deux romans de Jules Verne ("20 000 lieues sous les mers" et "l'île mystèrieuse"). L'idée a du mérite mais rend l'histoire assez lourde et malheureusement pas toujours cohérente. Beau et intéressant, "20 000 lieues sous les mers" est digne que l'on s'y attarde.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    Le film est une révolution car on a des séquences filmées sous l'eau ! Sinon, les acteurs arrivent à dégager de bonnes performances (surjouées toutefois), même si certains comme Nemo sont bizarres, vu qu'il ressemble davantage à un sage hindou. Ceci dit, le développement de ce personnage est bon. L'histoire est difficile à suivre, et l'enchaînement entre l'extérieur et l'intérieur du Nautilus est mal géré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2013
    Une merveille du 7ème art un scenario très subtil, le capitaine NEMO est magistral(alors qu'il s'agit d'un film muet!!!),des séquence sous marine visionnaires pour l'époque( on ne se rend pas compte du nombre de gens qui n'avaient aucune idée de comment était la mer, alors les fonds marins imaginez un peu!), la plus grande musique de film de tout les temps, un charme kitsch fou. N'attendes plus pour voir se classique.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    Mélangeant astucieusement les deux récits de Jules Verne que sont " 20000 lieues sous les mers " et " L'Ile Mystérieuse ", ce long métrage muet de Stuart Paton mérite le coup d'oeil pour ses séquences de plongée sous-marines - tournées grâce à un système assez révolutionnaire pour l'époque - et pour la beauté de ses paysages. Par contre, on ne peut pas dire que l'interprètation du casting soit convaincante, bien au contraire. Notamment par rapport à la performance de Allan Holubar qui semble bien peu à son aise pour camper le Capitaine Nemo. Quand à l'intrigue, elle possède malheureusement quelques longueurs. Bon allez, c'est à découvrir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Un film révolutionnaire qui a le mérite d'être vue malgré ces longueurs.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2010
    Le spectacle de la fécondation réciproque de la découverte technique et du mythe, de la fiction. Le perfectionnement du sous-marin provoque l’invention du mythique Capitaine Nemo par Jules Verne. Son adoption par le cinéma donne lieu au tournage sous-marin. La plus belle séquence, la plus troublante, met en scène un jeu de miroir, d’identification entre le spectateur et les personnages du film, censés contempler les fonds marins derrière un vitrage du Nautilus, quand le film donne à voir en alterné les premières vues sous-marines du cinéma. Entre Méliès et les adaptations modernes de Jules Verne, le film de Stuart Paton ne démérite pas. Il contient d’ailleurs une séquence onirique bien dans le style du cinéaste français. C’est plastiquement beau, avec toute une dimension imaginative.
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