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Thibault F.
52 abonnés
822 critiques
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2,0
Publiée le 10 mai 2018
On est assez éloigné du génie de Moon - tout premier film qui a fait l'objet d'une critique sur ce site. Duncan Jones souhaite prolonger son univers avec des personnages inspirés et inspirants. Je me suis agréablement surpris à ressentir une certaine sensibilité et compassion pour notre personnage principal porté par Alexander Skarsgard; plus globalement c'est le couple qu'il forme avec Seyneb Saleh qui émeut. Toujours au niveau casting, quel fut mon plaisir de retrouver Dominic Monaghan qui a eu malheureusement des difficultés à retrouver des rôles percutants post-Lost. Sympathique aussi petit caméo de spoiler: Sam Rockwell bien que sous-exploité et très franchement inutile. L'univers qui se dégage de l'écran apparaît comme un hommage à Blade Runner : le Berlin futuriste est teinté d'une élégance à l'européenne tout en conservant les carcans habituels du genre (notamment les effets de lumière saisissants). La mise en scène est épuré, sans éclat particulier. En revanche, les faiblesses de Mute sont particulièrement dérangeants à commencer par sa structure bancale, prévisible et répétitif : ne nous mentons pas, le pitch prêtait déjà indice sur le déroulement de l'intrigue - retrouver son amour, et donc une certaine manière de reconstruire son identité, en usant de la violence contre ces malfrats (2 chirurgiens américains déjantés - Paul Rudd et Justin Theroux). Ainsi, Mute ne restera pas dans les annales du genre mais reste suffisament sympathique, avec une pointe de caractère pour apprécier plus ou moins l'instant.
Prolongement de Moon, Mute mûrit depuis une douzaine d’années dans l’esprit de Duncan Jones et n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le soutien de Netflix. Et c’est bien là le principal souci ! Le film semble avoir été maintes fois réécrit et ça se ressent. On assiste à une surabondance d’éléments dont plus de la moitié ne sera pas convenablement traitée, ce qui peut entraîner un certain malaise comme lorsqu’il survole la pédophilie. Même le mutisme d’Alexander Skarsgård ne démontre pas d’un réel intérêt narratif.
"Mute" est un film de science-fiction qui ressemble à Blade Runner. Le film est sympa mais je l'ai trouver un peu long, peu d'action, les acteurs jouent comme même pas mal et les effets spéciaux sont très bien faits. Sa fait très bizarre que le personnages principal soit muet mais c'est assez amusant.
Thème et synopsis vendeurs ... oui mais passe l immersion dans ce Berlin futuriste on n est bien déçu. Scénario reste mince mais ça aussi à la limite si l immersion continue why not ? Mais non rien à faire c est lent, l intrigue est franchement mal menée on se demande où l on va tellement il semble y avoir des digressions inutiles. On ajoute un jeu d acteurs limités... résultat un film ou l on finit par s ennuyer au regard des incohérences dans cette histoire et du réel manque de suspense... ça finit par en être épuisant. L étoile sur 5 pour le décorum... et c est bien payé...
Duncan Jones présente « Mute » comme un projet de longue haleine, plongeant dans le même univers que son premier succès, « Moon ». Situé à Berlin, 30 ans dans le futur, il dépeint l'histoire touchante mais tumultueuse de Leo, un barman muet, et sa quête pour retrouver sa petite amie disparue. La première partie du film, riche en détails visuels et en atmosphère, m'a captivé, notamment grâce à l'excellente musique de Clint Mansell et à la performance d'Alexander Skarsgard. Puis, brusquement, l’histoire s’étiole et perd complément de son intérêt à cause d’un manque de rythme et une tendance à tourner en rond. Bien que les personnages secondaires joués par Paul Rudd et Justin Theroux offrent de bonnes performances, leur intégration dans l'intrigue semble forcée et perturbe l'ambiance générale du film. Le mélange d'éléments cyberpunk et d'une intrigue de film noir ne parvient pas à créer une cohérence satisfaisante, laissant une impression de potentiel non réalisé qui vire progressivement de la stimulation à l’ennui profond. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Assez sceptique au début du film, c'est en pelant les couches de l'oignon qu'on réalise qu'en fait c'est un petit bijou. Déjà pour les décors, savamment travaillés. Ensuite pour les personnages, dont les petits détails aident à créer la profondeur. Certains demanderont "oui mais pourquoi untel est comme ça et pas comme ça ?". Pour moi peu importe, l'ensemble est si bien ficelé que ça coule comme de l'eau. J'ai mis 5 étoiles pour la sophistication du début à la fin. Rien n'est laissé au hasard et la fin, loin d'être un méga happy-end ou un carnage gratuit, n'est que le reflet de ce qui se passe au quotidien. Ni noir ni blanc mais une sorte de gris dans lequel on vit tous. J'en ressors émerveillée
Mute est un film que j'attendais énormément car c'est le nouveau film de Duncan Jones, réalisateur très prometteur, de l'excellent et très bon, Source Code et Moon. Il avait réalisé aussi Warcraft qui était lui aussi réussit. Mute est un projet qui lui tenait particulièrement à coeur. Malheureusement le film reçoit énormément de critiques négatives. Certes Mute n'est pas sans défaut mais je l'ai quand même apprécier grâce à son ambiance très bien travailler. On se retrouve dans un futur proche qui pourrait être un avenir plausible en plein Berlin. Esthétiquement, le film à des influences à Blade Runner. Ceci dis malgré son univers futuriste, le récit reste très ancrée dans le réel et l'univers n'est pas assez exploité. Tout comme son personnage principal, parfaitement interpréter par Alexander SKarsgaard, qui a des bonnes bases mais qui n'est jamais assez approfondi. Il démontre tout de même son incompatibilité à ce monde à travers ses origines et surtout son handicap. Dans sa trame, le film reste assez classique, une sorte de thriller qui fonctionne mais qui n'est pas des plus originaux et malgré un ventre mou au milieu du film où on a l'impression que l'évolution de l'enquête stagne, le scénario se tient. Un des points forts vient du duo des personnages haut en couleur jouer par Justin Theroux, excellent qui est très inquiétant et malaisant et Paul Rudd, excentrique, tout simplement parfait et qui est sans doute le meilleur personnage du film.
Mute à un esthétique qui fonctionne mais son univers n'est pas assez exploité et le film qui possède une superbe ambiance est plus un thriller assez classique au final mais qui fonctionne malgré qu'il traîne et se perd parfois. On retiendra son casting très bon et surtout Paul Rudd qui en fait des caisses mais qui est assez jouissif.
Lent, poussif, blindé de musique d'ascenseur et d'effets spéciaux de mauvais goûts, doté d'un scénario tenant sur une feuille de cigarette... Il n'y a qu'une réaction qui se fait sentir au visionnage de ce film : appuyer sur le bouton MUTE de la télécommande.
Il se dit que Duncan Jones aurait préparé ‘Mute’ depuis au moins dix ans, n’acceptant des blockbusters comme ‘Warcraft’ que pour financer ce film plus personnel, qui serait à relier à ’Moon’ (un clin d’oeil y est fait, je ne l’ai même pas remarqué, shame on me). On peut comprendre et apprécier l’existence d’un bout d’histoire personnel dans le choix atypique de Berlin, qu’il a connu dans son enfance avec son père David Bowie, pour situer ce polar néo-noir qui malheureusement, ne fait que surfer sur une vague visuelle très en vogue pour l’instant. Non que le Berlin cyberpunk de 2052 soit traité comme un simple cadre fonctionnel, au contraire, cet environnement urbain décadent, clinquant et chaotique a fait l’objet de beaucoup d’attentions ; il rappelle juste un peu trop celui de Blade Runner - l’original, pas le Villeneuve - pour qu’on soit totalement émerveillé. D’autres bonnes idées affleurent ici et là : ainsi, les déserteurs américains qui tentent de fuir la ville où ils se sont réfugiés après ce qu’on devine être une énième guerre moyen orientale, tout en rouflaquettes et chemises à fleurs, évoquent leurs aïeux qui avaient fait de même au Vietnam : la ressemblance est trop bouffonne pour ne pas être volontaire. Au delà de ces quelques raisons de se réjouir, ‘Mute’ se noie malheureusement dans une toile d’intrigues touffues dont aucune n’est suffisamment passionnante pour maintenir l’attention en éveil...et on ne comprend pas en quoi le choix d’un Amish muet pour mener l’enquête lui apporte quoi que ce soit de particulier. ‘Mute’ souffre en fait du syndrome ‘Altered carbon’ (une autre production Netflix, tiens) : quand bien même cette dernière n’est guère originale, la forme y retient l’attention au détriment du fond.
Tres bon film de SF , qui bien qu un peu enigmatique (et peu didactique) m a parut extrêmement rechercher et original avec cette ambiance cyber punk qu on ne voit plus sur le grand ecran.
On sent clairement qu il s agit d un film d'auteur et q u il mérite d etre vu .
Histoire très plate et pas très intelligente. Le reste est gore, dégueulasse, sans intérêt. Un psychopathe chirurgien, un pédophile, des prostituées, et un muet qui se sert d'un morceau de lit pour éclater tout le monde. J'aurais aimé éviter cette horreur.. voilà.
Il est intéressant de lire les différentes critiques des spectateurs, on a de tout et chacune est justifiée par des arguments intéressants. Perso, je ne sais pas trop quoi en penser de ce film, le cast est chouette, mais ça reste un beau bordel par moments, avec une sensation d’avoir gâché une bonne idée . Voilà. Faites vous votre propre idée :)
Un très bon film, avec deux perspective qui se rejoigne sur la fin. Une histoire peu courante, et très bien amené, avec des surprises intéressantes. Enfin la vision d'une personne peu à l'aise avec les technologies et muette, dans un univers futuriste est plus que plaisante.
Le scénario est un mélange de thriller et cyberpunk. Le décor dystopique est bien rendu et le casting principal composé par Alex Skarsgard, Paul Rudd et Justin Theroux interprète bien leur propre rôle (Skarsgard qui incarne Leo un personnage muet nous offre de belles et touchantes expressions faciales) Néanmoins, l'enquête de Leo aurait pu être mieux soignée car elle est un peu complexe et des scènes insolites voire comiques ne collent pas vraiment à ce genre de film (quand Leo va au club avec la poutre, la relation bizzaroïde entre Cactus et Duck). La fin est émotionnelle.