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tony-76
1 068 abonnés
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3,0
Publiée le 13 avril 2013
Cinq frères unis comme les doigts de la main mais le frère le plus jeune est poursuivi par un gang de trafiquants. Une bonne histoire bien portées par ses acteurs crédibles hélas les longueurs sont présentes dans le film. Bruel est idéal pour ce genre ainsi que Vincent Elbaz et Pascal Elbé. Un Michel Aumont surprenant. Est-ce un fait réel vécu ?
Mais pourquoi donc vouloir toujours en faire 10 fois trop ? C'est vraiment le piège dans lequel tombent bien des réalisateurs... Comme les 5 doigts de la main en est l'exemple type ! Aussi bien côté scénario que côté acteurs ! On assiste à une histoire qui devient de plus en plus alambiquée pour se terminer en règlement de cow-boys armés par les islamistes !!! le tout est (mal) joué par des acteurs qui s'y croient vraiment, en particulier Patrick Bruel !!! Au bout du compte les quelques moments de qualité sont bien vite oubliés. La fin idyllique dans la magnifique villa redevenue propriété familiale (j'aimerais bien que cela m'arrive aussi mais qui sait... ) est tirée par les cheveux mais en tous cas, c'est sûr plus qu'agaçante ! Ce film bourré de clichés, d'incohérences, de beaux intérieurs, de belles voitures est un film inintéressant et donc un film de trop !
Pas trop mal, ça se laisse regarder, mais c'est du Arcady, tout est "too much", ça dégouline de sentiments, ça manque de poigne, de force. Bruel et Elbé sortent du lot cependant, le film tient sur leurs épaules.
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0,5
Publiée le 14 octobre 2014
ils sont cinq frangins semblables et pourtant totalement à l'opposè dans cette intrigue dèlicieusement conventionnelle, pètrie de situations tèlèphonèes qu'on connaît à l'avance et de clichès èculès! Mèlange de drame et de polar, ce film d'Alexandre Arcady est une sorte de "Grand Pardon" où la famille Hayoun est à peu de choses près semblable au clan Bettoun! Patrick Bruel se prend pour Al Pacino dans le deuxième volet du « Parrain », Pascal Elbè agace à toujours vouloir jouer sur le même registre et Françoise Fabian, devenue veuve trop tôt, n'a pas la gouaille d'une Marthe Villalonga! Seul Vincent Elbaz tire son èpingle du jeu dans ce très mauvais film dont Arcady utilise des souvenirs de famille et des èlèments de sa vie personnelle pour apporter à l’ensemble une soit-disante authenticitè! Mais c'est aussi le cinoche d'un metteur en scène qui semble avoir perdu son ombre depuis "L'union sacrèe", excellent polar de 88 qui reste à ce jour sa plus belle rèussite! A fuir...
Vous connaissez la pub avec la petite brique rose qui fait manger moins de boulettes et dans laquelle on retrouve une grosse caricature irritante de mama juive ? Eh bah ce film d’Arcady c’est grosso modo la même chose. Véritable auto-contemplation caricaturale du milieu juif, c’est à celui qui ira le plus loin dans le sur-jeu et dans la surenchère (à ce petit jeu, c’est Bruel qui gagne haut la main). Niveau intrigue, niveau spectacle : c’est zéro. C’est filmé sans talent ni envie, c’est moche et surtout c’est pénible dans son déroulement. De plus, cinq frères, c’est cinq fois plus l’occasion de se répéter, tant chaque personnage est finalement si similaire à l’autre : stéréotypé, lisse et surtout incroyablement irritant. Si le but d’Arcady était de confirmer tous les préjugés grégaires que l’on fait sur les Juifs, c’est réussi certes, mais c’est surtout bien consternant. C’est incroyable quand on connaît le passif de ce réalisateur. Un film immonde.
Arcady creuse toujours le même sillon quelque soit le genre auquel il s'en prend. Ici pour retrouver un peu du succès d'antan obtenu grâce à sa version pied noir du "Parrain" ("Le grand pardon") , il recrée la famille autour de Patrick Bruel comme autrefois autour de Roger Hanin. Au-delà de l'aspect touchant de la relation qui le lie avec Bruel qui jouait le fils de Hanin il y a trente ans dans "Le coup de sirocco", on est desespéré de voir un metteur en scène quelquefois talentueux tomber dans une telle accumulation de poncifs. Comment peut-on croire à une telle histoire tant les invraisemblances grossières s'ajoutent au jeu outré des comédiens. Bruel en vieillissant (ce qu'il semble avoir bien du mal à accepter) devient presque aussi cabot que Montand à sa grande époque, il faut voir ses œillades tragiques à la caméra pour nous faire ressentir le pathétique des situations. C'est simple, Arcady alourdit tellement sa sauce qu'il arrive à faire déjouer tout son monde, même Françoise Fabian et Michel Aumont frisent le ridicule. Je ne parlerai pas de l'insipide Mathieu Delarive acteur de série télé sensé remplacé un Richard Berry soit trop vieux pour jouer les fils soit suffisamment prudent pour ne pas s'embarquer dans une telle galère. Je n'en dirai pas plus pour ne pas accabler davantage un metteur en scène qui n'ayant plus rien à dire montre ses limites de simple faiseur. Heureusement son rejeton Alexandre Aja a repris brillamment le flambeau en réalisant des films de geek.
Regader un film d'Arcady en espérant ne pas être déçu, c'est comme avancer sa main vers une flamme en espérant de ne pas se brûler. Le résultat est toujours le même. Tout est caricatural dans ce film, sa vision de la famille et principalement celle du chef de famille campé ici par Patrick Bruel (acteur fétiche d'Arcady). Le personnage de Bruel écrase le film par son manque de finesse et d'épaisseur, comme il écrase ses frères (simples moutons courbant l'échine devant leur supérieur). Voilà donc un nouveau film communautariste où l'émotion confine au ridicule comme toujours chez Arcady.
En tant que fan du cinéma très codifié d'Alexandre Arcady ("Le Grand Pardon", "L'Union Sacrée", "K"...), j'ai immédiatement été attiré par le pitch de son nouveau film qui traite des thèmes chers au réalisateur à savoir le sens de la famille, l'appartenance à une communauté et le monde des voyous. Arcady ne verse pas pour autant dans le communautarisme (le judaïsme étant même remis en cause au détour de certains dialogues), son film pouvant s'adresser à n'importe quelle communauté, et préfère s'intéresser à l'amour fraternel. Et, comme souvent chez le réalisateur, c'est au casting que le film doit sa crédibilité, et plus particulièrement aux 5 frères avec un Patrick Bruel étonnant en chef de clan (rôle autrefois dévolu à Roger Hanin), Vincent Elbaz en voyou (dans un rôle qui aurait peut-être mérité d'être davantage développé), Pascal Elbé en pharmacien peureux, Eric Caravaca en prof athée et le jeune Matthieu Delarive en joueur invétéré. Leur complicité évidente (appuyée par des dialogues très bien écrits et souvent drôles) est la principale mécanique du film et réussit à masquer les faiblesses de l'intrigue. Le reste du casting est irréprochable (Françoise Fabian en mère aimante, Caterina Murino en épouse, Michel Aumont en parrain local, Moussa Maaskri en détestable truand, Amidou en complice taiseux sans oublier les habitués que sont Lucien Layani, Christophe Huet ou encore Gladys Cohen...) et la discrète BO participe au rythme du film. Dommage cependant que le soufflet retombe dans le dernier quart où la révélation du "secret" fait place à une vendetta un peu molle et franchement prévisible. On pourra toujours reprocher à Arcady de ne pas s'aventurer hors des sentiers battus de sa filmographie (outre les thèmes habituels, on retrouve les inévitables scènes de rassemblement religieux et de réunions familiales...) mais il faut admettre que ça faisait longtemps que le réalisateur n'avait pas rendu une copie de ce niveau (depuis "K" en fait...).
J'ai pris le temps de réfléchir au néant, je veux dire à ce film d'Alexandre Arcady. Je ne sais pas ce que je préfères. Des scènes de fraternité profondes à en crever de rire ou les répliques paternalistes et condescendantes d'un Patrick "j'ai signé un contrat comme quoi je serai le super héros de ce navet" Bruel. Si on aime les films ratés des années 60, il faut aller voir cette bouze, cette comète qui illumine la voie lactée du monde des nanars.
C'est dingue comme en France on voit dans les films se déroulant autour de familles juives le même casting et donc les mêmes stéréotypes. Catastrophique.
Alexandre Arcady réussit systématiquement çà faire des films qui nous entrainent pendant deux heures dans une famille dont on fait partie, utiliser les thèmes de fratrie et d'honneur et de vengeance ne fait qu'apporter de l'eau à son moulin. PLV : pour être transporté.
Le réalisateur a voulu faire un film de famille trop familier. On ne s'attache pas du tout à cette famille et on a encore moins pitié d'eux. Vulgarité et injures, grandes gueules et tromperies. On sent qu'il y a du matriarcat et de fausses valeurs familiales et religieuses qui baignent dans le stéréotype. Loin d'être passionnant, des dialogues sans intérêt, une intrigue qui traîne. L'histoire du père, lorsqu'elle est racontée m'a fait sourire par son mauvais récit et son mauvais jeu. Bref, c'est nul, surtout la fin qui approche du nanard.