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    Mouchette
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    36 critiques spectateurs

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    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2014
    Bresson, c'est un dur, un vrai, il rigole pas. Il a le talent pour te faire des films courts, intenses que tu reçois comme un poing en pleine tronche.

    Mouchette, c'est juste un rêve de cinéma, très fort, très dur, austère comme d'habitude je pense chez Bresson, et bordel que ça fait du bien de voir ça. De voir une jeune fille filmée d'une manière si intense, si magnifique...

    Tout le film est exemplaire et glaçant, mais je citerais la scène des auto-tamponneuses qui est belle à en chialer, un des rares moments de douceur du film, la seule fois ou presque où on peut voir s'esquisser un sourire sur le visage de Mouchette.

    J'aimerais aussi citer LA scène du film, vers le milieu, la rencontre entre elle et l'homme qui est d'une rare beauté, presque douce et en même temps tendue et terrifiante, et elle s'achève par ce fameux événement complètement froid et glaçant.

    Bien évidemment, le doute ne m'est plus permis : Bresson est un très grand, et je n'ai pourtant vu que trois de ses films.

    Un film beau, triste, dur et cruel, comme la vie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2012
    Mon premier Bresson et je dois dire que je ne risque pas d'oublier ce film de si tôt ! Vraiment particulier, en voyant Mouchette, j'ai pensé au film de Dumont "Flandres", je trouve que l'approche esthétique et cette façon de dépeindre les personnages sont assez semblables. Les deux films partagent également cette manière de mettre en scène toute la violence d'une vie, sans en faire trop, de façon épuré, austère même et sans tomber dans le voyeurisme et la gratuité. Bresson parvient à capter une réalité, à retranscrire une situation, avec un certain génie, une certaine justesse que ça en deviendrait perturbant. Le film contient finalement peu de dialogue, mais paradoxalement le film est très parlant, très expressif. Que ce soit par la force de certain plan, par l'expression des personnages ou encore par le choix des musiques, le film nous parle, nous raconte quelque chose et donc les moments de silence appuyés ne se font pas vraiment ressentir. Et puis franchement, Nadine Nortier qui se charge de donner vie à la petite Mouchette, est plus que nickel, incroyablement troublante et marquante. Un grand film, parfaitement maîtrisé, une vraie claque cinématographique !
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Considéré comme un film majeur de Bresson, "Mouchette" déçoit à la hauteur de l'attente. On sent pourtant la mise en scène minutieusement réglée, laquelle ne verse jamais dans le misérabilisme mais ausculte froidement l'environnement terrible d'un personnage solitaire, isolé et maltraité malgré sa bonté. Ce que fait ici Bresson, c'est constater la tragédie d'un destin, comme il l'avait déjà fait dans son précédent film, "Au hasard Balthazar"; c'est donc l'implication du spectateur qui est remise en cause puisque celui-ci doit subir l'évidence de la cruauté – et de l'issue – alors que les films du cinéaste proposant la mise en scène d'un mécanisme plus large et plus complexe ("Pickpocket", "Un condamné à mort s'est échappé") sont davantage intéressants, la singularité de l'entreprise étudiée étant connectée à de puissants affects qui dépassent la simple empathie. On ne retrouve pas dans "Mouchette" ce sentiment d'urgence qui fait le prix de la réussite des films de Bresson, cette idée que chaque action peut être décisive pour le personnage, lui offrant un sursis ou bien scellant définitivement son destin. Le film n'est pas exempt de beaux moments – cette parenthèse en auto-tamponneuse où l'on entrevoit enfin sur le visage de Mouchette une expression de joie –, impressionne sur le plan formel mais le dispositif agit en vase clos, nous donnant peu de prises auxquelles on pourrait s'accrocher. Un film mineur d'un grand cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2008
    Avec MOUCHETTE ( 1967 ), Robert Bresson, immense cinéaste, touche au spirituel ( avec lui Dieu n'est jamais loin ) comme dans la plupart de ses autres films, à travers une approche sociale. Il adapte de façon personnelle, dépouillée mais percutante, le roman de Bernanos ( comme il le fit déjà pour "Le Journal d'un curé de campagne" ), en donnant à l'oeuvre une dimension plus ample encore qui ne dessert nullement l'auteur catholique, et fait retentir de façon déchirante, le cri d'une adolescente à la dérive, qui voit son innocence s'enliser dans le mal. Son suicide est l'appel à l'aide, l'aspiration à un au-delà lavé des souillures du péché et de la mort, d'une jeune fille confrontée à la bêtise des adultes, à la souffrance de sa mère tuberculeuse, au désir bestial qui tue l'innocence, à la férocité d'un monde qui humilie l'enfance.
    Film bouleversant qui plonge dans les méandres de l'âme humaine, Mouchette est l'incarnation de la douleur muette et de la solitude. Bresson fait admirablement parler l'image et les silences, de même qu'il s'attarde sur les visages, celui de la jeune actrice Nadine Nortier qui ferait pleurer les pierres. A la fin, après avoir été violée et avoir assisté à la mort de sa mère, Mouchette se revêt d'une robe blanche et s'en va vers l'étang célébrer ses noces avec la mort. Poignant.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Il ne s’agit pas de s’émouvoir sur les malheurs de cette petite pauvresse de quatorze ans, battue par son père, un minable contrebandier alcoolique. raillée à l’école, brutalisée par l'institutrice, le garde-chasse, violentée par le braconnier épileptique et débile. L’objet du film Mouchette (Bresson, 67) n’est pasde susciter la pitié. Ce n’est pas non plus l’objet du livre de Bernanos (1937). Bresson au contraire montre clairement ce que cet avant-dernier roman de Bernanos décrit : la méchanceté absolue, la noirceur totale du monde, la déchéance fondamentale de l’humanité. Le monde abandonné de dieu, livré au diable. Rien ne tempère ce constat (juste à peine le sourire passager d’un homme dans les auto-tamponneuses). La petite miséreuse Moucette passe de main en main spoiler:
    jusqu’à la mort de sa mère et la fin tragique spoiler:
    : "espérez pourtant bien qu'il n'y ait pas d'espoir" dit la contine de l'école.
    Le style de Bresson est pur et radical : les personnages, incarnés par des non professionnels (sauf un ou deux), ne jouent pas, leur diction est sans affect, leurs mouvements brefs et sans pathos, les plans sont composés, agencés comme des tableaux qui frappent le spectateur sans qu’il puisse commenteret s'agencent sans douceur.
    Chez Bresson, le spectateur n’est pas extérieur à l’action. Il ne regarde pas un film, il y rentre, il participe, il est choqué, meurtri, abîmé par ce qu’il vit (ce qu’il entend et voit devient ce qu’il vit).
    Il doit y entrer d'ailleurs car, sans cet investissement on ne peut pas accepter un film de Bresson. Avec cet investissement personnel au contraire, on est transformé - qu’on soit d’accord ou pas avec le message sur l’absence de dieu ou sur la contine de Christophe Colomb que Mouchette ne parvient pas à interpréter : "espérez / plus d'espérance/ je vous donne un monde/ à vous qui n'avez plus d'espoir"- et le film vous hante pendant des semaines.
    C’est un art fort, jamais froid, brûlant, polémique. Jamais indifférent. Mais c’est un art génial, jamais achevé : on ne « revoit » pas un film de Bresson, on le revit et à chaque fois c’est différent.
    Mouchette n’est ni un film triste, ni un film dramatique. C’est un film-constat. Un chef d’œuvre d’opacité noire sans solution. Ce film suit le très beau, beaucoup plus tendre et moins radical, mais lui réellement très triste, "Au hasard Balthazar"(66).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Mouchette ou l'enfance nue vue par Bresson. C'est à la fois un conte moral boulversant et une grande léçon de cinéma. Rarement film aura à ce point démontré qu'éthique et esthétique sont étroitement liées.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Bresson c'est pas un rigolo et il le montre encore une fois, j'ai l'impression que c'est lorsqu'il parle de femmes qu'il est le meilleur, au hasard balthazar, jeanne d'arc et ce mouchette (pas que les autres ne soient pas bons).
    Il arrive à capter une sorte de détresse avec sa caméra, le jeu épuré de ses acteurs, et les quelques pauvres lignes de dialogues qui viennent ponctuer les longs silences de Mouchette.
    C'est d'autant plus dérangeant que les acteurs semblent tous froids, et c'est là la force du cinéma de Bresson, ne pas tomber dans le mélodrame malgré que l'histoire en elle même est plutôt chargée. Bresson ne prétend pas être dans la tête de Mouchette et donc la poser en victime de ce monde extérieur si hostile, non il montre cette jeune évoluer dans ce paysage campagnard que le noir et blanc rend superbement. C'est vraiment un film très pur, très beau, aucun artifice ne vient perturber la progression du film, sobriété partout, tout le temps, et c'est ça qui est réellement touchant.
    Très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Adaptation dépouillée et ô combien magnifique du roman de Bernanos. Cette mouchette-là est bouleversante, animal traqué et désespéré, adolescente sevrée d'amour. La dernière scène est probablement l'une des plus marquantes de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2018
    Film très noir dans la pure lignée des films de Bresson. Comme à son habitude tous les acteurs sont d'illustres anonymes mais celà ne se ressent jamais tellement c'est joué juste. Mouchette agée de 14 ans et interprétée par Nadine Nortier (qui sera son seul et unique film) campe un personnage tourmenté dans une atmosphère pesante. Voilà un bon drame dans le monde paysan où les dialogues sont assez rares et les scènes longues et marquantes.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Nadine Nortier offre à Mouchette des sourires rares et magnifiques, dans l’éphémère moment de bonheur à l’adresse d’un garçon, lors d’un tour d’auto-tamponneuses. Le père lui retournera une baffe, histoire de lui rappeler que le rire est réservé aux hommes. Car dans Mouchette les femmes n’ont pas même de quoi sourire. Dès le premier plan, la mère annonce la couleur : que vont devenir ses enfants sans elle, car elle va mourir. Le père, ivrogne bas de plafond, qui s’exclu de la souffrance létale de sa femme, témoigne à sa fille une indifférence uniquement interrompue par remontrances et brimades, vengeance de sa lâcheté devant la maladie et de la médiocre condition sociale dans laquelle il laisse croupir sa famille. Tout le village est au courant, épiant la chronique d’une mort annoncée. Car Mouchette ne se laisse pas emporter dans le misérabilisme. Pleine de bonté, mais pauvre, donc rejetée, méprisée, moquée, elle subit en s’enfermant dans une bouderie économe de mots. Elle assume tout, la mère, le bébé, le petit déjeuner, les courses, le père et même Arsène le braconnier. spoiler: Du moins le croyait elle
    , jusqu’à ce qu’il la viole. Jamais Bresson n’a filmé aussi juste, aussi sensible aussi émotionnellement fort. La chasse, hommage à Jean Renoir, est tout aussi symbolique, tout aussi puissante, ouvrant sur un un final qui est un immense moment de cinéma. Seize ans après « Journal d’un curé de campagne », le cinéaste s’attaque à une autre œuvre de Bernanos. Encore une fois, il transpose à l’écran la force et la délicatesse du roman. Certes, avec son style, dépouillé jusqu’à l’austérité, qui lui est propre, mais qui a l’avantage d’aller à l’essentiel, sans scories, affaiblissement ou prostitution. La force de la réalisation de « Mouchette » est indiscutable et, pour une fois, les acteurs jouent justes à commencer par Nadine Nortier tout simplement extraordinaire dans le rôle titre. Il est clair que je n’aime pas Bresson, son arrogance vis à vis de son art et son mépris des acteurs. Mais dans ce film le réalisateur se hisse au niveau de « Panique », aussi noir et désespéré, mais sans la haine, car il n’est paradoxalement pas misanthrope, contrairement à Duvivier. Pour être complet, le choix musical et la bande son très travaillée, contribuent à la réussite de ce très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Etrange film que ce Bresson sinistre et absolument triste. L'on apprécie certes la beauté de la mise en scène, mais la lourdeur du récit pèse sur le poétisme habituel de Bresson.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Presque aussi parfait qu'Au Hasard Balthazar du même auteur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 184 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    Tourné en 1967 juste un an après "Au hasard Balthazar", "Mouchette" est sans doute le film le plus sombre du rigoriste Robert Bresson dont l'ensemble de l'œuvre, il faut bien l'admettre, ne respire pas la joie de vivre. Mouchette (Nadine Nortier) succède dans la tragédie bressonnienne à l'âne victime de la frustration des hommes qui trouvait un exutoire dans les souffrances infligées au baudet par ses maitres successifs scandant son chemin de croix dans une vallée pyrénéenne. Théoricien exigeant de l'art cinématographique, Bresson adapte pour la seconde fois un roman de Georges Bernanos ("Nouvelle histoire de Mouchette" en 1937) dont il partage la ferveur religieuse et le pessimisme sans retour. Dans une campagne indéfinie (en réalité la région d'Apt dans le Vaucluse) dont nous n'apercevrons jamais le ciel ou l'horizon, Mouchette est la cadette d'une famille complètement en marge du progrès technologique qui progressivement gagne des territoires ruraux encore enclavés. Coincée entre un père contrebandier alcoolique exerçant la mainmise sur son aîné attardé mental et une mère mourante qui vient de mettre au monde son petit frère, Mouchette aborde l'âge délicat de l'adolescence livrée à elle-même sans avoir appris de ses parents aucun des codes sociaux. Elle devient donc comme Balthazar la proie de la frustration des hommes à laquelle s'ajoute le désir sexuel lié à la transformation de son corps pubère. Le sort de Mouchette est irrémédiablement scellé comme le montre magistralement l'ouverture du film, où Bresson observe avec minutie les mains expertes du braconnier posant ses pièges lui permettant de décider à sa guise de la vie ou de la mort de l'animal capturé. Contrairement à la grive relâchée par le braconnier, Mouchette n'aura pas la chance de pouvoir s'envoler vers d'autres horizons plus cléments. spoiler: En une nuit elle subira le viol et la perte de sa mère suivie de l'opprobre des femmes du voisinage. Dès lors le linceul donné par l'une d'elles pour recouvrir sa défunte mère sera le sien. Au bord d'un étang, les roulades de la jeune fille, simulacres d'un jeu enfantin innocent sont en réalité l'accomplissement d'une volonté d'en finir
    . La remarquable technique picturale dont fait preuve Bresson épaulé par son chef opérateur Ghislain Cloquet (déjà présent sur "Au hasard Balthazar") est entièrement dédiée à une vision noire de la nature humaine dont il n'y a rien à sauver. Le réalisateur semble désespéré face à l'homme indécrottable que son statut de seul être vivant doué de raison aurait du conduire à se départir de sa sauvagerie. Sans doute la doctrine religieuse dont Bresson était fortement imprégné confère-t-elle à l'homme une dimension qui lui est inaccessible. Ce quiproquo conduit fatalement à un désespoir assez stérile s'il est compris comme un précepte, le pessimisme nourrissant le pessimisme. Reste des films de Bresson une exigence formelle sans faille diffusant une émotion bouleversante et paradoxale qui perce immanquablement derrière la froideur des images et l'atonalité du jeu des acteurs acquise par l'emploi de non-professionnels qui ont eu a souffrir du manque de considération d'un maitre dont le comportement s'accordait de plus en plus avec ses affirmations théoriques. Avec "Mouchette" son dernier chef d'œuvre, le génial réalisateur ne pouvait sans doute aller plus loin dans l'absence d'empathie pour ses congénères.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 942 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2022
    L'une des pièces maîtresses de Robert Bresson! Une adaptation de la « Nouvelle Histoire de Mouchette » dont la construction est assez èloignèe du roman de Bernanos! L'histoire de Mouchette, fille de 14 ans solitaire, rèvoltèe, mutique, vivotant auprès d'une mère malade et d'un père violent et alcoolique, jetèe dans un destin tragique car noyèe dans un monde qui n'est pas du tout à sa mesure! Un petit être malmenè et dominè qui ne cesse de fuir, de courir, de bouger avec des galoches de gêne bien trop grandes pour elle! Dans le rôle inoubliable de Mouchette, la jeune Nadine Nortier reste à jamais gravèe dans nos mèmoires! L'oeuvre de Bresson est toute entière secrète et bouleversante grâce à cette actrice non professionnelle avec un magnificat des « Vêpres de la Sainte Vierge » , de Monteverdi, qui transcende et dèpasse les èvènements dont son personnage est victime! De plus la sobriètè esthètique et narrative de Bresson nous donne un final aux abords d'un ètang aussi triste que sublime! On frise la perfection...
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Ce terrifiant pensum illustre bien la faillite de ce genre de cinéma. On est au degré zéro, c'est laid, c'est gris, c'est sans intéret, c'est mal interprété, mais on dit que c'est fait exprès, c'est insignifiant au sens propre. On filme des acteurs qui n'en sont pas, personne n'est capable de citer le nom d'un seul des pauvres gens qui apparaissent, on ose pas dire qu'ils jouent, dans ce qui est au cinéma ce qu'un quignon de pain rassit est à la gastronomie. On est assez content que cette vague soi-disant nouvelle se soit arrêtée, mais elle fait encore hélas des dégats.
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