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    Cluny Brown (La Folle ingénue)
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    38 critiques spectateurs

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    Criticman17
    Criticman17

    7 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Un film loufoque avec des situations trés comiques du grand Ernst Lubitsch, à découvrir absolument pour cette humour.
    Fabien N.
    Fabien N.

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2022
    Quand se croisent les destins de deux anticonformistes, une jeune fille de milieu populaire, servante chez un couple d'aristos et un intellectuel Tchèque fuyant le nazisme, dans l'Angleterre guindée des années 30.
    Lubitsch montre une galerie de personnages absolument irrésistibles, depuis les salons londoniens jusqu'à une petite société rurale encroûtée dans ses moeurs victoriennes surannées. Les vieux domestiques encore plus épris de convenances que leurs maîtres, la vieille maman du pharmacien s'exprimant par raclements de gorge... Un régal!
    Et quel magnifique éloge de la liberté de s'affranchir des conventions sociales qui rendent malheureux!
    Pascal
    Pascal

    164 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Dernier film réalisé par Lubitsh ( l'éventail de lady Wintermere, sera terminé par Preminger, Lubitsh étant décédé en cours de tournage), "Cluny Brown", est un des meilleurs films de son réalisateur. Selon moi le titre sous lequel est exploité le film en France est mal trouvé et ne correspond en rien au contenu du film. L'action se déroule avant guerre, mais cette dernière est proche. Un tchécoslovaque, le professeur Belinski ( magnifique Charles Boyer) qui a du fuir l'arrivée d'Hitler est réfugié à Londres. Il fait la connaissance d'un de ses admirateurs et de la fille d'un plombier, la belle et naïve Cluny Brown (Jenifer Jones.). Son admirateur l'invité chez ses parents, tandis que le hasard conduit Cluny à être employée dans leur demeure. Une suite de situations douce-amères s'enchaînent. Beaucoup moins connu que Ninotchka ,que "rendez-vous " ou que "to ne or not to be", Lubitsh réalise encore une fois un véritable chef-d'oeuvre. La multiplicité des thèmes abordés ici témoignent de la richesse de ce film. Les clivages sociaux, l'engagement politique et amoureux, les conventions sociales et leur rigidité parfois stupides, les blocages comportementaux qui touchent inopportunements la vie affective, tout ces thèmes sont abordés avec beaucoup de finesse par Lubitsh. Aucun amateur du réalisateur ne doit manquer ce film, ni d'ailleurs aucun aficionado de cinéma du patrimoine hollywoodien. Un film formidable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 200 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2020
    Lubitsch écorché avec flegme et humour le caractère gandé de l'aristocratie anglaise.
    L'humour est plutôt fin. "Petits oiseaux pour les miettes" veut tout dire. Et on peut apprécier la scène ou la femme demande "des miettes pour les petits oiseaux"!!!!!!
    C'est effectivement moins drôle que to be... mais les personnages très droits et austères à souhait sont assez comiques. La morale sur le bonheur est aussi à méditer.
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Avant d’être ravagée par la passion dans Duel au soleil de King Vidor, Jennifer Jones fût une très convaincante « folle ingénue » pour Ernst Lubitsch dans ce film de 1946 qui fût le dernier du réalisateur.

    Le scénario aurait pu convenir à un mélodrame larmoyant avec une orpheline élevée par un oncle rigide qui l’envoie, contre son gré, servir comme domestique dans une famille d’aristocrates installée dans la campagne anglaise, milieu au sein duquel elle ne pourra s’intégrer à cause de sa fantaisie naturelle. Le film se situe en 1938, alors que l’ombre de la guerre avec l’Allemagne nazie plane sur la Grande Bretagne, Charles Boyer, l’autre vedette du film, interprète d’ailleurs un réfugié tchèque sans le sou et pique-assiette, ennemi d’Hitler (l’est-il vraiment d’ailleurs réfugié ? mais cela c’est une autre histoire...).

    Tout était donc en place, avec cette trame et ce contexte, pour une histoire où l’on ne rigole pas beaucoup. Mais c’était compté sans Ernst Lubitsch, l’homme qui transforma l’occupation nazie de la Pologne en une pétaradante comédie dans « To be or not to be », un spécialiste du mélange des genres donc. De fait, on rit beaucoup dans « Cluny Brown », grâce à ses dialogues brillants, ciselés flirtant, par moment, avec le non sens. Je ne résiste pas au plaisir de citer une ligne de dialogue où le personnage de Charles Boyer essayant de convaincre Cluny que sa place est là où elle est heureuse dit approximativement « A Hyde Park, par exemple, certains donnent des noix aux écureuils, mais si vous voulez donner des écureuils aux noix, qui suis-je pour juger ?»

    Un des thèmes qui parcourt le film, sans que l’on s’en aperçoive sur le coup tant tout est fluide (le film est le contraire d’une thèse), c’est l’opposition entre une société britannique guindée, immobile, engoncée dans ses principes, figée dans ses rapports de classe et la liberté, le mouvement, le mépris des conventions et des risques qui caractérisent les deux personnages principaux.

    Chacun est dans son registre. Le personnage de Charles Boyer, roublard, d’une grande intelligence et conscience, est superbe dans la dèche et sa maîtrise du verbe subjugue ses interlocuteurs. Le personnage de Jennifer Jones a une extravagance naturelle et charmante, une absence de censure spoiler: (ah la scène, si érotique, où, éméchée, elle gazouille et miaule littéralement sur un divan),
    une gentillesse, une naïveté qui, parfois, l’apparente à une « ravissante idiote ».

    Le film n’est en rien un réquisitoire, aucun personnage n’est réellement méchant mais plutôt victime des préjugés de son époque. Seul le pharmacien auquel Cluny Brown croit, un temps, vouloir se fiancer est très chargé tellement il est figé dans la contemplation satisfaite de son minuscule statut social et dans le puritanisme – la première caractéristique dont il affuble Cluny qui sollicite de lui un commentaire sur son apparence est son « intelligence »...-. spoiler: Il est, par ailleurs, affublé d’une mère encore plus rigide que lui qui s’exprime uniquement par des raclements de gorges…
    On est loin de l’éloquence du personnage de Charles Boyer… Ces scènes de « flirt » sont un vrai morceau de bravoure, une formidable réussite comique d’une rare inventivité.

    Courrez voir cette merveille de plus de 70 ans qui n’a pas pris une ride !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    La folle ingénue, adaptation du best-seller Cluny Brown de Margery Sharp, est le dernier film réalisé et achevé par Ernst Lubitsch. Le cinéaste décédera en 1947 lors du tournage de That lady in hermine qu’Otto Preminger terminera. Cette ultime réalisation détonne par rapport aux précédents films du réalisateur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Les dialogues sont brillants (comme toujours chez Lubitsch) et l’humour est d’une rare finesse. On retrouve la tendresse du réalisateur pour ses personnages, mais ce qui fait défaut ici, c’est une ligne directrice, un propos cohérent qui fasse tenir ensemble tous ces fils narratifs et personnages secondaires. J’ai parfois eu l’impression de regarder un épisode des Simpsons tellement chaque séquence paraît redéfinir l’enjeu principal. Même si le film est considéré comme une comédie romantique, cet aspect est trop dilué dans les autres intrigues. On passe un bon moment, mais on a du mal à croire que ce film soit plus récent que The Shop Around The Corner ou To Be Or Not To Be, alors que sur tous les plans, il parait moins moderne.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Un des meilleurs et le dernier Lubitsch. Tout en légèreté et en allusion. Le nazisme n'est pas loin ni la lutte des classes, mais les classes sont tellement ridicule alors que l'amour est tout, surtout entre la spirituelle (sans le savoir) Jennifer Jones et le craquant Charles Boyer
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Que d'esprit dans ce film ! La "Lubitsch touch" à son meilleur, avec une succession de jeux de situations et de jeux de mots qui émerveillent le spectateur devant tant d'inventions. Lubitsch est unique et son humour absurde rend à la fois heureux et philosophe. Voir ma critique complète sur mon site :
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Une comédie de moeurs qui emprunte également au vaudeville et à un absurde langagier alors bien sûr il y a des facilités, des éléments stéréotypés et un côté didactique conventionnel mais l'objectif est pleinement atteint, à savoir nous faire rire tout en éprouvant une forme de tendresse pour les personnages, notamment grâce à la complicité crédible entre Jones et Boyer et aux dynamiques dialogues percutants.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Alors qu'elle ne rêve que d'être plombière comme son oncle, la jeune Cluny Brown prend sa place pour réparer un évier et fait par la même occasion la rencontre d'un jeune et séduisant émigré...

    Dernier film achevé d'Ernst Lubitsch (il mourra lors du tournage de son suivant, qui sera terminé par Otto Preminger), La Folle ingénue se révèle aussi charmant que pétillant et raffiné. À nouveau Lubitsch y dévoile tous ses talents de metteur en scène et bénéficie d'une excellente qualité d'écriture, tant au niveau des personnages que du déroulement et des dialogues, jamais à court d'idées et de sous-entendus.

    Entre hypocrisie, conservatisme et fermeture d'esprit, Lubitsch se moque de l'Angleterre et des mentalités de ses hautes classes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Il le fait avec autant de classe et élégance que de subtilité, sans jamais tomber dans la lourdeur ou la vulgarité, toujours avec un esprit léger. Il braque sa caméra sur le personnage de Cluny Brown dont il dresse un portrait tendre et attachant. Cherchant sa place dans la société et surtout son bonheur, c'est au contact d'un émigré fuyant le nazisme qu'elle s'en approchera.

    C'est avec élégance qu'il met en scène son récit et l'humour marche à merveille à travers les personnages et les dialogues. Lubitsch donne du rythme, du charme et de l'intérêt à son récit, contenant plusieurs bonnes et ingénieuses idées dont il semble avoir le secret. L'osmose entre les comédiens est parfaite, notamment entre un savoureux et énigmatique Charles Boyer et la pétillante Jennifer Jones et Lubitsch ne néglige pas non plus les seconds rôles. Tourné après la chute du IIIème Reich, le contexte de l'avant-guerre est peu exploité et Lubitsch se concentre vraiment sur ses personnages, l'humour et le tableau de cette société britannique.

    Dernier film achevé de Lubitsch et à nouveau il démontre tout son talent et savoir-faire pour livrer avec élégance, intelligence et charme une comédie où l'Angleterre en prend pour son grade. Un régal !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 973 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    L'une des dernières oeuvres d'Ernst Lubitsch! Si "Cluny Brown" n'a pas conservè le prestige d'un "Ninotchka" ou d'un "The Shop Around the Corner", il n'en conserve pas moins ce cotè pètillant d'esprit qui est le propre de toute la filmographie de Lubitsch. « La folle ingènue » , c'est une petite servante de rien du tout (magnifique Jennifer Jones, elle n'est pas habillèe pour la plomberie mais quelle femme) qui, fascinèe par la plomberie, adore dèboucher des èviers! Aussi, à coups de pince et de marteau, va t elle dèboucher les conventions de la respectablitè britannique [...] Notamment quand elle se trouve en prèsence d'un homme plus âgè qu'elle, l'excellent Charles Boyer dans le rôle de Adam Belinski! Plusieurs allusions sexuelles, directement dans le film, au point que ce ne sont plus du tout des allusions! Parfois toutes ces questions de plomberie partent à un imaginaire èvident entre homme et femme ( « Si un de vos tuyaux fuyait, je passerais l'arranger. » ). Pourtant le scabreux et la grâce, l'èlègant et le trivial, le sarcastique tout du long, vont accoucher ici de pleins d'autres allusions! On voit bien que le cinèaste se moque clairement de la sociètè anglaise et de ces hypocrisies! Cette « folle ingénue » (pour une fois le titre français dit mieux la nature du personnage que le titre original "Cluny Brown") ne fait aucune rètention de ses pulsions et sa morale tient tout dans cette rèplique du film : « Qui soulage l'obstruction soulage la tension ! » . Souvenez-vous quand même que rien n'est plus intèressant qu'un èvier bouchè! Mais un èvier de tous les jours, ordinaire, est cependant l'analogue de la frustration humaine...
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2014
    Cette comédie de Ernst Lubitsch fonctionne grâce à la qualité de ses dialogues, de l'écriture et aussi du duo Jennifer Jones-Charles Boyer à la fois charmant et émouvant. Une grande part du film est aussi dédiée à la critique de la bourgeoisie, plutôt fine et percutante, avec une scène notamment qui montre de façon remarquable la méfiance de cette classe "supérieure" vis-à-vis des métiers "inférieurs". Mais le film aurait gagné à être plus rigoureux dans la gestion des apparitions de ses différents personnages. En effet, ne pas avoir de nouvelles de l'un d'entre eux pendant un certain temps afin de se focaliser sur une autre action est un véritable choix de mise en scène, mais se révèle aussi déstabilisant en ce qu'il hache quelque peu la narration. Néanmoins, "La Folle ingénue", qui allie intelligence, rire et émotion, se regarde avec un grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 août 2014
    A lire le synopsis on voit immédiatement qu'il s'agit de propagande. Mais bon, après tout, les choses peuvent être faites intelligemment alors on regarde, mais quelle déception! A part : le cosmopolitisme c'est bien ; suivre ses pulsions c'est épatant ("jouir sans entraves!") ; la femme peut faire un travail d'homme c'est tellement sexy (théorie du genre tiens tiens) ; les traditions c'est ridicule...etc. Et au cas où on aurait des doutes il va de soi que le Hero tellement libéré est contre les nazis. Attention! Si vous n'êtes pas d'accord vous avez probablement des arrières-pensées allez vous dire que je suis un fâcheux qui voit le mal partout, mais je ne serais pas étonné que ce film fût financé en partie par la CIA, d'autant plus que la fin, où les amants vivent enfin leur amour, est bien sûr une ville....américaine. Je suis vraiment étonné de lire autant de commentaires positifs sur ce qui me semble être artistiquement pas terrible, tout juste " habile."
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    Une des plus belles comédies, les plus jubilatoires de tous les temps !! (miaouuu ! les puristes me comprendront !)
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