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    Un après-midi de chien
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    297 critiques spectateurs

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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Mais kesako un après-midi de chien, en anglais « dog day afternoon » ? C’est une expression pour désigner un jour d’été caniculaire. Sidney Lumet débute son film avec une succession de plans de rues dans les différents quartiers de New-York avec des gens composant avec une chaleur écrasante que l’on ressent jusque derrière l’écran. Et puis sa caméra s’arrête sur une voiture dont les trois occupants s’apprêtent à commettre un braquage. Hop en 10’ le tour doit être joué. Mais comme dans tous braquages montés par des branques, tout fouare et bing (encore une onomatopée) et c’est la prise d’otage du personnel de la banque. Ce film est aussi l’adaptation d’un fait divers de 1971. Voici pour le contexte.
    L’histoire de braquage est assez classique, de ce côté rien de bien neuf ; mis à part que Lumet met bien tout en œuvre afin que l’ordinaire soit bien de mise ; les personnages secondaires (personnel de la banque en tête) n’ont aucune aspérité, le commun des mortels. Mais alors où va se loger l’intérêt du film ? Tout d’abord derrière la performance habitée des deux têtes d’affiche, Al Pacino et John Cazale, qui pour l’anecdote sont des copains d’enfance… incroyable. D’un côté le jeu hallucinant entre rage et émotion pure de Pacino, de l’autre un John Cazale (décédé bien trop jeune) discret et tout en vulnérabilité. Ensuite, il y a le rythme donné au film par la mise en scène et le montage sec de Lumet ; son huis clos hyper serré quasi en temps réel (la prise d’otage dura 4 heures, le film 2) affiche un traitement documentaire (extérieur, absence de lumières artificielles,…). On ne s’ennuie pas, et on ne s’ennuie pas car Lumet ajoute aux traditionnels braqueurs, flics et otages ; les medias et le public. Et c’est bien sur ce dernier point que Lumet appuie là où çà fait mal avec un regard aiguisé et visionnaire. Difficile de ne pas voir, dans le cirque médiatique qui se met en place autour de la banque, un parallèle avec quelques réalités actuelles et le travail très peu journalistique des chaines en continu. Et Pacino lorsque sa prise d’otage prend des accents médiatiques rêve à son tour d’avoir son quart d’heure de gloire ; rêve aujourd’hui accessible à tous au travers d’émission à l’encéphalogramme plat. Mais hier comme aujourd’hui à côtoyer la bête de trop près elle vous dévore. Et Pacino de martyr de la société du spectacle, il en deviendra pour les homos son fer de lance pour finir broyé. Sidney Lumet livre là une charge sans faille contre la manipulation effectuée par les medias populaires à la recherche d’audience plus que de sujet de fonds. Un chouette film qui ne laisse qu’une trace : le jeu du duo d’acteur.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Ce ne serait pas inspirés de faits réels, on n'y croirait pas tellement ça paraît loufoque. Mais les faits sont là. Al Pacino porte l film et fait bien passer le caractère amateur du personnage, personnalité complexe maladroite, naïve dans le déroulement du braquage et pourtant assez clairvoyant dans sa vision de la société qui l'examine à la loupe. Par contre, on retrouve toujours le Al Pacino braillard, et le style des années 70 au cinéma, très bruyant.
    Jahro
    Jahro

    56 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Il n’y a pas grand-chose à redire dans la filmo de Sidney Lumet, dont on ne compte plus les chefs d’œuvre, de Douze hommes à colère à L’avocat du diable en passant par Network, Serpico et donc cet Après-midi de chien. Comme toujours, le cinéaste y retranscrit parfaitement l’atmosphère des grandes villes d’Amérique des années 70, ce mélange de proximité, issue des bourgades du siècle passé, et de l’anonymat urbain à l’aube de sa pleine expansion. Si le décor transpire l’authenticité, l’intrigue qu’il en tire est proche de l’invraisemblable. Elle s’inspire pourtant d’un article de presse parfaitement fondé. C’est le récit d’un braquage totalement raté. Dans cette banque maudite, l’un des assaillants se dégonfle à peine entré, la police forme son siège beaucoup trop vite, le gardien fait une crise d’asthme, le dirlo diabétique d’hypoglycémie, une secrétaire a envie de faire pipi. On est sans cesse partagé entre rire et rappel amer au drame qui se déploie derrière. Al Pacino est extraordinaire en petit bandit néophyte au cœur tendre, qui tente de joindre tous les bouts pour s’en sortir indemne, c’est-à-dire sans bain de sang ni prison à vie. Une tâche qui s’avèrera tout sauf facile. La réalisation est superbe, mêlant travellings circulaires envoûtants, direction d’acteurs au top et montage brillamment rythmé. Opposé à rien moins que Vol au-dessus d’un nid de coucou, Les dents de la mer et Barry Lyndon, le film décrochera un Oscar, un BAFTA et de nombreuses nominations. Un minimum.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    52 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Après un héros dans la ville comme Serpico, Lumet s'attaque aux truands. Pauvres truands que ces deux là, plus naïfs et bêtes que dangereux. Leur sort n'en sera toutefois pas plus clément. Les médias, le public, leur permettra de connaître leur heure de gloire, et c'est peut-être cela qu'ils recherchaient plus que l'argent. Pacino et Cazale sont finalement plus victimes qu'autre chose dans cette histoire. Paumés, exclus, ils se croient considérés une fois que la télé couvrira leur braquage. Mais cette médiatisation soudaine attirera aussi la police et son équipement supérieur, et causera leur perte. Critique de ces médias avides de sensationnel, et qui déséquilibrent ainsi l'ordre des priorités , Un après-midi de chien s'inscrit dans le cinéma social américain des années 70, et résonne encore, dans le contexte actuel, bizarrement d'actualité...
    Dawasta
    Dawasta

    67 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Sans doute le braquage de banque le plus original du cinéma. Pourtant tiré d'un fait divers, c'est un mélange surprenant entre le drame et la comédie. On est même touché par ce braqueur complètement paumé, lui aussi victime de la guerre du Vietnam. Dans ce "presque huit-clos", Sidney Lumet met en lumière tous les travers de notre société de façon très intelligente et avant-gardiste pour son époque. Un film plein de rebondissements avec en prime une belle prestation d'Al Pacino toujours aussi énergique. (Bien)
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2020
    'Un après-midi de chien' est un intéressant document d'époque, et un portrait d'anti-héros plutôt réussi. Mais à force, le jeu outré de Pacino et la cacophonie qui l'accompagne épuisent.
    Olivier D
    Olivier D

    33 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Je suis tombé par hasard sur ce film que je ne connaissais pas et parfois cela donne de belles surprises. En voyant Al Pacino au premier regard, forcément cela incite à regarder. J'ai donc laissé se dérouler le film et je me suis complètement laissé embarquer. Al Pacino tiens le film de bout en bout, il fait une prestation incroyable. La tâche n'était pourtant pas évidente avec un quasi huis clos dans la banque et ses alentours. Très bonne surprise donc, j'aime quand je découvre des œuvres de cette manière.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Complet.
    On est grosso modo au milieu de la carrière de Lumet quand sort ce thriller dramatique assez atypique. L’histoire est celle d’un duo qui lors du braquage d’une petite banque de quartier se retrouve coincé dans les lieux, cernés par les forces de l’ordre. C’est la négociation entre les braqueurs et la police qui fait office de fil rouge. Beaucoup de choses remarquables dans ce thriller d’un autre temps. On appréciera d’abord cette introduction immersive qui nous présente la vie quotidienne de Brooklyn par une succession de scènes de vie urbaine. Le décor est planté et on est loin de Las Vegas. L’image est âpre, le cadrage précis, la musique absente. En soi, la scène de la prise de contrôle de la banque n’est pas l’objet du film et elle permet surtout de comprendre le rôle de chacun des personnages, braqueurs et employés. C’est un élément important car tout ça est avant tout une aventure humaine qui brouille les pistes préétablies. Ainsi, les employés ne sont pas tout à fait des victimes ni des pourritures capitalistes et les voleurs ne sont ni des Robin des bois ni des sadiques cyniques. C’est par touches que l’on en apprend davantage sur chacun. Des portraits touchants parce que profondément humains. Pour autant, le suspens est très bien entretenu et constamment renouvelé malgré cette situation de huis-clos. Mais la véritable performance est celle de Pacino. Fabuleux Pacino. Phénoménal Pacino. En pure rockstar, il sait attiser la foule et il faut le voir haranguer les passants et disserter sur les inégalités. D’une puissance dingue. Et dans ce petit théâtre, ce sont tous les enjeux sociaux et politiques de cette Amérique des 70’s qui sont mis en scène. Des partis pris osés et un discours qui claque sans perdre de vue la nuance et l’émotion (réelle et sans les artifices musicaux habituels). En clair, Un Après-midi de Chien est un thriller de son temps qui rappelle tout ce qui manque au cinéma américain actuel. Une réussite totale à ne pas manquer si l’occasion se présente.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    46 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Basé sur une histoire vraie, ce film sur un braquage de banque qui tourne au fiasco est mémorable par son interprétation soignée. Un bon suspens dans ce film simple. ----Juillet 2015----
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Quelle maîtrise de réalisation de Sidney Lumet ! Al Pacino est au sommet de son art, un film qui n'a pas pris une ride, un grand classique du cinéma.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Un film viscéral, enlevé par l'interprétation transcendée et hallucinante du jeune Al Pacino, impressionnant en gangster au grand cœur qui ne voulait pas de mal à qui que ce soit, et se retrouve sur tous les écrans de télévisions d'Amérique comme un preneur d'otages menaçant. Toute la beauté d'"Un Après-midi de chien" tient en ce simple constat : on s'attache mille fois plus à ce braqueur malchanceux (symbole de la classe moyenne étouffée par une société qui la délaisse) qu'aux policiers (ici de véritables manipulateurs qui mentent sans vergogne pour tenter d'avoir le plus d'otages possible). Ce pauvre bougre nous fait vraiment pitié, et on se sent touchés par le fait qu'il se démène non plus pour lui-même mais pour le bien-être de ses otages et de ses proches avant la fin qu'il sent venir... Vraiment, cette fin nous fait retenir notre souffle pour savoir si nous allons pleurer de perdre un personnage (très) fort, ou s'il va s'en tirer par une pirouette in extremis. Et le final mené tambour battant m'a bluffée : la réaction soudaine et misérable d'Al Pacino lorsque spoiler: son complice se fait descendre en un tournemain
    , on en reste bouche bée, et l'on attend surtout de voir si la détente va être pressée contre Pacino... A la lecture du dénouement de l'intrigue, on se dit que, pour un pauvre gars qui n'a au final blessé personne et a juste voulu sortir d'un carcan sociétal misérable pour lui, la sentence est trop lourde... Le patriotisme américain a voulu faire un exemple pour calmer l'opinion publique (comme nous) favorable à ce braqueur malchanceux... Un huis clos aux milles rebondissements dont on ne veut pas perdre une miette jusqu'au final très tendu, et dont Al Pacino donne l'entièreté de son talent au service d'un rôle mémorable et viscéralement touchant.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    Je poursuis ma plongée jusque-là plutôt appréciable dans le Nouvel Hollywood avec ce drame de Lumet, inspiré d'une histoire vraie qui avait il faut dire tout pour s'insérer dans ce mouvement majeur de l'histoire du cinéma américain. Son personnage principal spoiler: à la fois père de famille, homosexuel, vétéran de guerre, ancien taulard et fils mal aimé,
    est en quelque sorte déchiré de toutes parts, être informe né des derniers râles des différents visages d'une amérique qui a perdu toute unité. Sous l'égide impotente de figures tutélaires fragiles (l'asthme du gardien, le diabète du patron, le rejet du père, la maladresse d'un flic incapable de cerner la situation) Pacino dresse malgré lui le portrait d'une génération incapable de prendre le relais et de s'assumer, non seulement parce qu'elle ne sait pas ce qu'on attend d'elle mais parce qu'elle ne sait plus qui elle est. Perdue et désolée dans une société ou le spectacle a primé sur tout sens de communauté ou sur tout désir de vérité humaine et d'une vie menée avec à-propos (même la mère, bien qu'aimante, se donne en spectacle), cette génération n'attend plus que la mort ("I'm dying here", répète sans cesse le personnage), qui viendra la cueillir dans une spirale tragi-comique. Tragique, parce qu'on ne doute pas bien longtemps du sort des deux braqueurs, que tout le mouvement du film humanise comme à rebours, comme comprenant trop tard les enjeux définitifs et viscéraux de la situation pourtant déjà décidée. Comique malgré elle, parce que Pacino semble se précipiter droit vers sa fin, comme s'il pliait sous le poids d'une société dont il semble croire, quelque part, qu'elle n'attend plus que ça de lui. Dans tout ça, il reste quelques moments étonnants et même perturbants ; la romance homosexuelle amenée de façon abrupte par la narration, qui montre bien qu'on oublie de chercher l'amour où il est, où encore la complexification subreptice du personnage de Cazale, le temps d'une remarque sur des clopes, qui laisse aussi à penser qu'on n'avait rien compris de ces personnages un peu débiles mais sans doute très profonds. Bon, j'aurais quand même sans doute un peu à redire sur la durée de l'ensemble, sur quelques redites, même s'il est vrai qu'en allongeant son récit, Lumet donnait presque l'impression de tourner en temps réel, de plonger dans un cycle temporel complet que seule la mort pouvait achever, tout comme l'aube achève la nuit. Il faut aussi ajouter qu'en 1975, après 8 ans du Nouvel Hollywood, les thèmes brassés par toute une industrie en pleine auto-critique finissaient par tourner en rond, même si dire cela me rend un brin hypocrite, puisque The Deer Hunter (1978) demeure le film de la période qui m'a le plus marqué. À voir pour Pacino, dans tous les cas, sans doute dans son meilleur rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Un très bon film, inspiré d'un fait divers. Oscar du meilleur scénario original. On est pris du début jusqu'à la fin dans cette histoire de deux gangsters débutants qui braquent une banque et on se demande comment ça va finir alors qu’il se retrouve cernés par la police, les médias et le public. Al Pacino est juste énorme dans le rôle de Sonny Wortzik et le reste du casting est pas mal du tout : John Cazale en complice de Sonny, Charles Durning, Chris Sarandon, James Broderick et Lance Henriksen.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Un film haletant toujours sur la brèche et qui ne laisse pas souffler le spectateur. Lumet adore observer les tréfonds de l'âme humaine et ne juge pas ses personnages, ce qui rend encore une fois ce film terriblement profond. A l'image des badots du film, on se prend de sympathie pour ces deux nigauds de truands, et on apprend à mieux les connaître au fil de la narration. Leur vie se dévoile sous nos yeux, un peu à la manière d'un programme de télé-réalité. Sauf que la mise en scène est juste au cordeau et qu'on nous offre une narration fluide qui ménage ses effets et fait passer les deux heures du film en un souffle. Les personnages évoluent, se dévoilent et le duo Pacino-Cazale finit de rendre tout cela furieusement agréable.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    L’univers délirant de cette prise d’otages spectacle a le privilège de livrer autant intérieurement qu’extérieurement une cour des miracles complètement déjantée scotchée sur un évènement représentatif de personnalités récupérées irrémédiablement par le voyeurisme.

    Que ce soit le braqueur adulte, analphabète, naïf, chômeur, désordonné, imprégné d’adolescence, la mère et la femme hystérique, la femme au corps d’homme, le flic dépassé ou le voyeur transcendé par le spectacle toute cette faune moqueuse et délirante parfois filmée de haut est ridiculisée par un pamphlet remarquable démontrant les sévices d’un visuel devenant la manne d’individus incapable de s’exprimer sans la dépendance de l’image.

    Toute cette foule presque perverse agglutinée suivant goute à goute le déroulement d’un fait divers banal prouve que l’être humain ne vaut rien si il n’est pas conditionné par l’évènement.

    L’inefficacité de braqueurs du Dimanche fusionne avec un voyeurisme décadent. A la limite de la pauvreté, rongée par l’oisiveté une bande esclave des téléviseurs se pâme devant des faits devenus réels.

    « Un après midi de chien « dénonce avec vigueur et humour les conditions déplorables d’une couche sociale crasseuse, revancharde, obèse, sédentaire, privé d’emplois rivée à la petite lucarne du matin au soir absorbant sans broncher un concept récupérateur.

    Une bande de dégénérés railleurs et écumants se maintient opérationnelle dans la débilité grâce au spectacle de la rue.

    Al Pacino entre dominance et récupération est pathétique.
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