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    Un après-midi de chien
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    fade_away
    fade_away

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2010
    un film hilarant... d'autant plus drôle qu'on se dit que c'est vraiment arrivé...
    mac guffin
    mac guffin

    6 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2015
    Un modèle d'énergie et de suspens, mais aussi et surtout d'humanité. Le sommet du film de braquage, qui sans jamais sacrifier l'action, prend le temps de dépeindre ses personnages, avec une empathie et une absence de préjugés remarquable.
    Al Pacino était alors au top de sa carrière, matérialisée par une série de chefs-d’œuvres uniques. Sa conviction dans le rôle de Sonny porte le film de bout en bout. Il est parfaitement secondé par l'inquiétant mais néanmoins touchant John Cazale.
    Sydney Lumet, grand cinéaste mésestimé, prend dans cette oeuvre majeure le pouls de la rue new-new-yorkaise et d'une société américaine en plein doute.
    Classique de son époque, voici un film qui n'a pas pris une ride.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    « Un après-midi de chien » réalisé en 1975 par Sidney Lumet reste encore aujourd’hui l’un des films emblématiques du Nouvel Hollywood même si Lumet n’était pas l’un des réalisateurs identifiés du mouvement qui était à l’époque en pleine effervescence. Al Pacino la vedette du film était lui un des acteurs phares de ce renouveau du cinéma américain regardant en face la société américaine et notamment le conflit vietnamien qui minait la société depuis le mandat de John Kennedy. Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Jerry Schatzberg, Hal Ashby et autres Brian de Palma sont les réalisateurs qui depuis la fin des années 1960 amènent l’Amérique à se regarder en face en sortant du mirage prôné depuis les années 1950 par « L’American Way of Life ».
    Le projet du film avait été initié par Martin Elfand, ancien agent d’Al Pacino qui attira l’attention de Martin Bregman (lui aussi ancien agent de Pacino) au sujet d’un article paru dans Life relatant spoiler: une prise d’otages s’étant déroulée sur une journée (le 22 août 1972) en plein cœur de Brooklyn à la suite d’un braquage de banque ayant mal tourné. La particularité de l’affaire étant que le motif du hold-up était pour l’un des deux malfrats.de pouvoir financer le changement de sexe de son compagnon transgenre
    . Martin Bregman qui avait déjà produit « Serpico » pour Sidney Lumet et Al Pacino pense bien sûr aux deux hommes pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure. Pacino alors devenu une énorme vedette hésite à tenir ce rôle dont il craint qu’il puisse brouiller son image. Le scénariste Frank Pierson fait alors des modifications pour lever les réticences de l’acteur qui finit par se laisser convaincre après une relecture.
    Le sujet reste malgré tout sensible. Mais Sidney Lumet par son expérience, sa capacité à diriger les acteurs qu’il va ici choisir parce qu’ils ont tous pour la plupart déjà travaillé ensemble au théâtre ou à la télévision sous sa direction, par son pragmatisme et son sens de l’organisation va prouver qu’il était sans doute l’un des réalisateurs les mieux placés pour rendre palpable cet « Après-midi de chien » qui mobilisera en pleine canicule, le personnel de la banque, la police locale, les passants devenus spectateurs et animateurs (300 à 400 figurants) et bien sûr les médias. Plantant sa caméra là où s’est déroulé le drame dans le quartier de Flatbush à Brooklyn, il souhaite donner un côté très réaliste à son film peut-être pour éviter une polémique liée à une accusation de récupération.
    Avec maestria, le cinéaste alors au mitan de sa carrière déploie alternativement l’action entre spoiler: l’intérieur de la banque et le trottoir situé à l’extérieur. Dans la banque, où se crée une petite communauté, les employés comprenant très vite que Sonny (Al Pacino) le leader du duo de braqueurs, plutôt novice cherche en permanence à rassurer alors que son acolyte Sal, joué par le très talentueux John Cazale, taciturne et peu loquace semble prêt à envisager toute solution extrême. À l’extérieur sur le trottoir faisant face à la banque où Sonny négocie avec un lieutenant (Charles Durning comme toujours convaincant) visiblement dépassé par la nervosité de ses troupes et par les exigences de Sonny qui vont en grandissant au fur et à mesure que la foule prend parti pour le braqueur grisé par la tournure que prend l’événement.

    Ce n’est qu’aux 2/3 du film que les motifs du hold-up vont apparaître clairement alors que Sonny demande que son épouse vienne lui parler sur place. La demande initiale d’Al Pacino que la dimension homosexuelle de l’intrigue ne soit pas le thème central du film mais seulement intégrée comme une composante ne fait que rendre plus dramatique la fin du film avec l’arrivée sur l’écran de Leon Shermer (Chris Sarandon), le conjoint transgenre de Sonny particulièrement émouvante grâce à la performance tout en nuance de Chris Sarandon.
    Incontestablement, Sidney Lumet et Al Pacino ont réussi leur coup, le film étant encore cité comme un modèle aujourd’hui par sa manière très originale de mettre le doigt sur le droit à la différence qui allait encore être mise à mal avec l’arrivée proche du SIDA. Toutefois on peut avoir un regret en même temps qu’une interrogation sur l’équilibre interne de l’intrigue. spoiler: En effet celui qui a tout perdu dans l’affaire en la personne de Sal (John Cazale) finissant sur une civière le conduisant à la morgue, est tout de même le grand oublié
    d’un « Après-midi de chien ». À tel point que le plus souvent ceux qui revoient le film à quelques années sont persuadés que lui et Sonny sont en réalité les deux amants du fait divers. On ne saura donc rien des raisons de la présence de Sal dans la banque. Il aurait tout de même été simple lors d’une conversation entre les deux braqueurs de donner au spectateur quelques éléments sur le passé et la condition de Sal pour comprendre de quelle manière il s’est trouvé embarqué dans ce hold-up pour le moins improvisé. Une petite faute de goût de Frank Pierson que bizarrement Sidney Lumet n’a pas remarqué ou jugé bon de relever. Un an plus tard avec « Network » Sidney Lumet aura l’occasion de livrer un de ses films les plus percutants, approfondissant la réflexion sur la volonté de manipulation des foules par les médias, entamée avec « Dog Day Afternoon ».
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 187 abonnés 5 190 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2019
    Le film a pour lui un suspense mais certaines scènes absurdes lui donnent un air de film des frères Cohen.
    Cet humour ravageur au milieu d’un malaise intense et surtout ce braqueur qui semble un héros aux yeux du public font du film une vraie tragédie sur fond d’étrangeté.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Prise d'otages dans une banque par trois desperados. Un thriller tendu, poisseux et mémorable porté par un duo Al Pacino/John Cazale juste grandiose.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Film phare de sa décennie. Une atmosphère oppressante et une réalisation de maître. Un grand rôle pour Al Pacino. J'ai eu l'impression de regarder un documentaire de l'époque, vu les thèmes abordés. C'est vrai, on vit vraiment ces deux heures avec les personnages.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    La prestation du duo principal donne son sel à ce film dans lequel deux bras cassés aussi grotesques que pathétiques jouent aux braqueurs malgré une impréparation stupéfiante. Le burlesque inséré en filigrane tout du long empêche une réelle implication tant nerveuse qu'émotionnelle de la part des spectateurs, d'autant que des longueurs s'immiscent parfois ainsi qu'une bien-pensance peu subtile. Louons toutefois la maîtrise impeccable de la mise en scène en ce quasi huis clos.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Depuis le temps que je courrai après ce Lumet, j'y ai découvert pas seulement une grande performance de Al Pacino, et aussi de Cazale, mais qu'il s'agissait d'un fait divers véridique. Dans le Brooklyn crasseux des années 70.
    Un braquage minable, dans lequel tout marche de travers dès le départ, un huis clos poisseux et désespéré, par deux branquignoles qui ne veulent pas retourner en prison.
    Lâchés par leurs ex, femme ou rares amis. Par un ventilo défectueux, ou apeuré par une fuite en avion! Bref, "a fucking afternoon", le genre de journée où l'on ferait mieux de rester couché, car il fait lourd cet été là.
    Lumet aime ces rôles de personnages et y reviendra avec le braquage de 7h58 en fin de sa carrière.
    Ici les malfrats sont des amateurs, les losers de l'Amérique qui gagne, alors il ne leur reste plus que le panache avant de sombrer: et c'est là que Al Pacino devient grandiose, haranguant la foule amassée à l'extérieur, et Lumet devient politique en faisant référence à la mutinerie de la prison de Attica.
    Devant des dizaines de fusils, mais surtout de caméras TV, il fait la star, spoiler: donne des interviews, commande des pizzas pour nourrir les nanas sympas qu'il séquestre! Et rêve de s'enfuir en… Algérie!

    La foule applaudit le clown, l'envie un peu, mais dans d'autres circonstances serait peut-être la première à le lyncher! Lumet maitrise avec brio le mélange des genres, la comédie qui devient thriller puis se termine quasiment en charge politique contre l'incurie et le cynisme de la police.
    Cinetek - juin 23
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Un film drôle dont la magie ne marche qu'une fois. A voir au moins une fois.
    NeoLain
    NeoLain

    5 056 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2011
    Al Pacino une fois de plus dans toute sa splendeur. Sidney Lumet lui offre un rôle mémorable, une histoire vraie d'un homme qui prend le risque de braquer une banque pour ensuite fuir son pays avec son compagnon, le tout est même assez cocasse vous comprendrez par vous même. Un homme aimant ses proches et que les issus de la vie ne vont pas l'aider pour autant.
    Eselce
    Eselce

    1 419 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Ce qui est excellent, dans ces films américains, c'est la démesure de la police. Pour deux gangsters qui braquent une banque, plus de 250 policiers mobilisés, sans compter les médias et les gens curieux. J'ai aimé les prestations d'Al Pacino et de John Cazale (Disparu trop tôt). Mais également les quelques scènes face à la police, à la population et les quelques essais et face à face entre policiers, gangsters et inconnus. Les dialogues sont bons, mais la fatigue nerveuse atteint autant les personnages que le spectateur lorsque la nuit tombe suivie de quelques confessions "au cas où". Excellent final !
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    "Un après-midi de chien" est un très bon film de braquage qui sent bon les années 70 avec ces thématiques réccurentes. Adapté d'un fait réel, ce long métrage de Sidney Lumet a ce qu'il faut pour maintenir les sens du spectateur en éveil. Pour un film de braquage - synonyme de violence - Sydney Lumet et son scénariste abordent ce fait divers avec une certaine légèreté, n'hésitant pas à y incorporer quelques touches d'humour ici et là. A l'instar des otages, on se prend de sympathie pour ces deux braqueurs du dimanche et l'on finit même par s'inquiéter de leur sort. Il y a d'ailleurs une bonne dose de suspens dans ce film qui nous tient en haleine jusqu'à son dénoument final. Un très bon film.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    535 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Adapté d'un fait divers survenu en 1972 à Brooklyn, Un après-midi de chien s'empare du destin d'une poignée pour étendre le cadre à celle d'un pays.
    Le braquage qui dérape, ce n'est pas vraiment de l'ordre de l'inédit. Par contre, rares sont les films à avoir élevé le postulat au rang d'œuvre générationnelle.
    Ce qui rend l'histoire encore plus prenante, c'est aussi parce que le braqueur en chef (Sonny Wortzik) est désespérément sympathique. Appelez ça le syndrome de Stockholm. Mais les faits sont là : à mesure que l'intrigue avance et que le casse vire à la cohue médiatique, Sonny se défait de ses oripeaux. Révélant un homme fragilisé par le désespoir et l'incompréhension, c'est le procès de l'Amérique que fait Sidney Lumet. Prophétisant les dérives médiatiques que les années ne manqueront pas de nous servir, le film attaque - derrière le drame - le pays à la bannière étoilée. Au détour d'une réplique ("Attica", "Attica"), c'est un pays gangrené par l'intolérance et la violence auquel s'adresse le personnage.
    Pour Sonny, c'est une manière de le faire entendre aux autorités, à la télévision, à l'opinion publique. Pour Lumet, une piqûre de rappel des injustices qui sévissent toujours aux U.S.A.
    Une oppression qui pousse les malheureux, les oubliés ou les désœuvrés à la manière forte.
    Sonny en fait partie, et ce qui donne à Un après-midi de chien cette charge émotionnelle intense.
    Al Pacino trouve l'une de ses plus magnifiques performances. Traversant une gamme d'émotions avec la même justesse, l'acteur fait un vrai coup de force.
    Un classique visionnaire et intemporel.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2019
    Une dizaine d'années me sépare du temps ou j'ai vu ce long métrage pour la première fois ... Je ne l'avais d'ailleurs jamais revu depuis et pourtant tout m'est resté ! Sydney Lumet immense réalisateur ( Douze Hommes en colère, Serpico entre autres ) magnifie son film au travers de son histoire mais aussi dans sa direction d'acteurs, tous impeccables ! Impeccable, le mot est du reste faiblard tant ils sont aux diapasons. Al Pacino bien entendu, Sonny son personnage reste une de ses compositions mythiques. Ce dernier trouve toute les parades, il se rend sympathique à nos yeux, son authenticité et son mal-être résonne de minute en minute. Constat similaire pour John Cazale, lui aussi bouleverse, ses regards, ses hésitations ... Un immense acteur ! Penelope Allen, Charles Durning, Chris Sarandon et les autres sont aussi à salués. Le long métrage en soi est aussi à applaudir. Sydney Lumet comme tout excellent réalisateur filme se qui l’intéresse et délaisse ou du moins ne se sert qu'a minima de son cadre pour servir ce qui lui chante. Ici les tourments de ses êtres en perdition. Un film profondément humain, ou les paradoxes règnent, les histoires se confondant ... Un Après-Midi de Chien est un Film Culte, rien ne sert d'attendre 10 piges avant de le revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Une histoire vraie et édifiante pour l'un des braquages les plus absurdes de l'histoire du cinéma. La réalité incarnant le pilier d'une fiction solide, simple et magistralement interprétée. La vie c'est aussi et surtout du cinéma et inversement.
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