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    Un après-midi de chien
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    297 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Ce film réalisé par Sydney Lumet et sorti en 1976 est bien. C'est l'histoire de braqueurs amateurs qui braquent une banque mais ils sont très vite cernés par la police, ils décident donc de prendre les employés de la banque en otage pour essayer de s'en sortir. Le scénario est plutôt sympa mais surtout, il s'inspire d'un fait réel qui s'est déroulé à Brooklyn en 1972, ce que je ne savais pas du tout et c'est donc intéressant de le voir également sous cet angle. C'est également le premier film du réalisateur que je vois et si apparemment il fait beaucoup de films en huis clos, j'ai été surpris de voir à quel point celui-ci avait été bien géré car finalement, le plus gros du film se passe dans une seule et même pièce mais pourtant, on a jamais l'impression de voir le même plan. En effet, il utilise toujours des mouvements de caméra ou des angles différents, ce qui donne l'impression d'avoir toujours un certain renouvellement et donc de ne pas se lasser. On a également de par la réalisation l'impression d'étouffer en même temps que les personnages dans la banque tellement l'ambiance est oppressante et bien retranscrite à l'écran. Le scénario est très bien écrit mais nous avons malgré tout à quelques moments des petites longueurs, ce qui est dommage car cela vient plus ou moins casser le rythme du film mais en dehors de ça, on ne s'ennuie pas du tout. On se prend également d'affection pour les cambrioleurs qui sont au final très attachants et ils sont également très travaillés. Si on ne connait pas l'histoire originelle, la fin peut beaucoup surprendre, elle est très bien faite mais surtout très crue et étant donné qu'il n'y a aucun fond musical, cela renforce cette atmosphère très prenante. Du côté des acteurs, nous avons principalement Al Pacino qui porte le film et qui joue très bien et il en est de même pour John Cazale. "Un après-midi de chien" est donc un bon film que je ne trouve personnellement pas exceptionnel mais qui reste tout de même très correct.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2009
    «Dog day afternoon» (USA, 1975) de Sidney Lumet se présente d’ores et déjà comme un remarquable film de suspense. Huis clos spatial et temporel dans lequel deux hommes de banlieues prennent en otage une banque, le film situe son point de vue du côté des braqueurs plutôt que de la justice policière qui les menace. Cette position renversée, qui plutôt que de construire une image forte de la puissance étatique américaine gonfle les citoyens moyens d’un pouvoir recouvert, assure de la charge politique du cinéma de Lumet. Rares sont les films du cinéaste qui témoignent avec autant de concrétude de son engagement socialiste que ce thriller urbain. A hauteur de la condition de deux hommes, très vite cernés psychologiquement et socialement, Lumet relate le braquage d’une banque, sur le mode du live, sans pour autant tomber dans l’écueil de l’esthétique TV, style «Breaking news». Le choix est important puisqu’a contrario de l’imaginaire TV, qui aspire à un point de vue omnipotent, selon un comportement foncièrement bourgeois, Lumet préfère la position de l’homme. Et si certains plans -vues d’hélicoptère, du côté de la police- ont droit de citer, ce n’est pas pour donner autant de voix à l’Etat qu’aux individus qu’il rejette, mais c’est afin de mieux instaurer un système de champ-contre champ, de donner droit de regard au hors-champ adverse pour mieux prêter vie et volonté aux marginaux. L’éthique de Lumet tient au fait qu’elle tend à donner un visage juste à l’adversaire. L’espace du film se découpe en deux aires : l’intérieur de la banque qui, progressivement, s’emplit de cordialité, et l’extérieur, où la tension médiatique et politique se fait palpable. Seule la télévision de la banque unit les deux lieux. Cette circulation entre les espaces permet à Lumet de jouer sur les niveaux de tension et de conférer progressivement aux petites gens, interprétés par le très bon Al Pacino et par l’excellent John Cazale, une puissance nouvelle, subtilisée à l’Etat.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Enorme ce scénario décalé d'un braquage de banque. On se met à avoir pitié pour le personnage d'Al Pacino qui nous joue une partition impressionnante.. Très bonne mise en scène de Lumet et un film très bien construit malgré quelques coups de mou.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 339 abonnés 7 542 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Sidney Lumet, à qui l’on doit le chef d’œuvre 12 hommes en colère (1957), le flippant The Offence (2007) et plus récemment, l’étonnant 7h58 ce samedi-là (2007), adapte ici, avec Un après-midi de chien (1976), un vrai fait divers, l’histoire d’un braquage des plus banal qui va hélas mal se terminer pour les deux braqueurs.
    Rarement un titre n’a aussi bien collé au film. Et pourtant, on va pouvoir le constater très rapidement. Lorsque deux pauvres braqueurs s’en prennent à une banque. Alors que tout devait se dérouler dans le calme et dans la discrétion, la police surgit de nul part et les encercle. Là l’enfer commence pour les jeunes novices.
    Tous deux vont réellement vivre une sale journée. Entre le braquage qui s’éternise et d’un autre côté, la foule en délire à l’extérieur, sans parler de la présence médiatique qui s’intensifie.
    Sidney Lumet réussit, une fois de plus, un coup de génie, une réalisation prenante, qui ne nous laisse pas de répit, avec des acteurs très bien choisis, avec dans le rôle central, Al Pacino, que l’on a pu retrouver juste avant dans Serpico (1974). Et à ses côtés, deux acteurs aux physiques qui ne laissent pas de doute : John Cazale & Lance Henriksen.
    Ce film devenu un classique avec le temps, a failli rafler le gros lot, rappelons qu’il avait été cité dans six catégories (Meilleur Acteur pour Al Pacino, Meilleur Réalisateur pour Sidney Lumet, Meilleur Second Rôle masculin pour Chris Sarandon, Meilleur Film, Meilleur Scénario et enfin, Meilleur Montage), mais finalement, il repartit avec l'Oscar du Meilleur Scénario en 1976.
    Devenu indémodable, mais plutôt un modèle du genre, Un après-midi de chien reste et restera le hold up le plus impressionnant de sa génération.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Une histoire original, qui paraissait un peu basique et pas terrible. Et bien non, car Sydney Lumet nous livre un fait divers émouvant. De plus une étoile est rajoutée à l'interprétation ahurissante de Monsieur Al Pacino, qui 5 ans plus tard allait tourner un film en qui j'avais misé gros, "La Chasse".
    oranous
    oranous

    143 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Ce qui est bien avec "Un après midi de Chien" c’est que ce n’est pas un simple braquage. Il y a aussi une dénonciation des médias mais aussi de la police.
    Sidnet Lumet ne nous présente pas un braquage commun, mais un braquage « raté ». Les protagonistes ne s’étaient pas préparés a ce que ca se passe mal. Al Pacino interprète très bien ce looser qui fait tout ca pour que son amant puisse changer de sexe.
    Une histoire vrai et une fin a laquelle on ne s’attend pas.
    En revanche j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs mais globalement c’est assez rythmé.
    blacktide
    blacktide

    60 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Al Pacino et John Cazale réunis pour un braquage pas très fructueux, on demande à voir. Entre Comédie et polar, "Un après midi de Chien" divertit amplement le spectateur notamment par les passages de Al Pacino où il fait son guignol en public. Dans la catégorie plus gentil cambrioleur, on nomme bien sûr le personnage de Al Pacino, qui tout au long n'arrête pas de s'excuser pour son impolitesse et son énervement. John Cazale est plus tranquille, assis tout le long dans un fauteuil avec son flingue, près à tuer tout le personnel de la banque. Les acteurs sont bons et le scénario assez original (en tout cas pour une histoire de braquage). La fin est plutôt malheureuse (surtout pour Cazale) et la morale est qu'il ne faut jamais aller dans une banque où il n'y a que 1000 dollars dans le coffre. Résultat: drôle, émouvant et divertissent, un film intéressant voir même culte!!!!!!!
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 812 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Le film a été largement sacralisé par la présence d'Al Pacino, mais n'offre aujourd'hui qu'un spectacle honnête, tout juste passable. En effet depuis sa sortie, de nombreux films de braquages ont dépassé en intensité celui-ci où les longueurs s'accumulent sans que des événements particuliers rythment suffisamment l'histoire.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2012
    En s’éloignant des classiques films de braquages dans lesquels les bandits planifient avec minutie leur plan, Sidney Lumet s’inspire d’une histoire vraie pour nous présenter les conséquences d’un hold-up foireux fomentés par un duo de bras cassés. Pris au piège d’un siège policier avec leurs otages, les deux compères savent d’ors et déjà les heures comptées sont donc face à un drame intense souligné par l’excellent jeu de John Cazale et tout particulièrement d’Al Pacino. Celui trouve là un rôle qui s’avère finalement terriblement émouvant et qui restera parmi ses meilleures prestations. Mais alors que le huis-clos vire doucement vers la tragédie psychologique, le fait divers devient un événement médiatique faisant passer les deux braqueurs pour les défenseurs de leur cause. Le film s’avère donc être également une critique d’une société américaine manipulée par les journalistes. Malgré son rythme inégal, le long-métrage bénéficie d’une mise en scène diffusant à la perfection son propos.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2010
    vraiment trop bon ! L'adaptation cinématographique d'un article de journal, un fait divers se transformant en chef d'oeuvre intemporel ! y'a pas a dire bravo ! Sidney Lumet nous réalise la l'un de ses films les plus marquants, interprété par un Al Pacino tres sincere et impliqué, accompagné de John Cazale qui offre une véritable performance également pour ce film ... vraiment ca mérite d'être vu, le film est tres prenant, l'histoire completement dingue d'un braqueur amateur qui se retrouve contraint de prendre en otage une banque et son personnel et se retrouve avec son complice dans un interminable calvaire mais profitent tout de même d'un instant de gloire .. c'est tres beau, on a même le droit a certains passages plein d'émotions, et a une fin malheureusement tres triste... la je crois qu'il est juste de considérer ce film comme un vrai chef d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2011
    Très bon film, Al Pacino assez jeune dans ce film mais démontrant déjà son talent. L'histoire de braqueurs amateurs qui vont être pris au piège.
    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    Malgré les belles interprétations d'Al Pacino et John Cazale, ça reste un film moyen mais tout de même agréable...
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2013
    Classique du Nouvel Hollywood des années 1970, "Un après-midi de chien" m'a pourtant laissé une impression très mitigée. Réalisé en 1975 par Sidney Lumet, l'oeuvre était en outre portée par deux fers de lance issus de cette féconde période : Al Pacino et John Cazale. A travers la trame de ce fait divers tiré d'une histoire vraie, le cinéaste entendait déjà dévoiler l'une des principales obsessions qui parsema sa longue carrière, à savoir les vices et la perversité du monde des médias. Si le début de cette entreprise s'annonce très prometteur, ponctué d'humour et non dénué de rythme, il est en revanche difficile de nier l'essoufflement que va subir ce dernier une fois entamée la seconde heure du long-métrage. Malgré un Pacino époustouflant, le fait divers tant alléchant se transforme donc à mi-parcours en conformisme prévisible et ennuyeux, affublé par ailleurs d'une fin complètement ratée. Film à moitié convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Comment souvent avec les films antérieurs aux années 80, l'accent est mis sur les dialogues et la psychologie des personnages. Le braquage n'est qu'un malencontreux concours de circonstances qui a poussé des hommes ayant des soucis, pas uniquement financiers, à tenter quelque chose de difficile avec une préparation sommaire. Al Pacino illumine cette réalisation de son charme et de sa classe, et oscille continuellement entre lucidité, courage et désespoir. Toutes les émotions passent sur son visage avec un grand naturel, ce qui le rend particulièrement attachant. Le film est donc vécu de l'intérieur, depuis le cerveau de Pacino et le sol de la banque. Dehors, les flics trop présents et la foule bruyante nous dérangent, on voudrait être plus tranquille, avoir le temps de respirer, de trouver un moyen de se rafraichir, et d'échafauder un plan de repli solide. Au milieu du chaos, Sidney Lumet n'oublie pas d'apporter plusieurs touches de charme "d'époque". Les jeunes employées sont des "dames" en robe de saison, le directeur de la banque est un gentleman décidé à veiller sur l'honneur et la sécurité de ses salariés, et, de façon comique compte tenu du contexte, Pacino et Cazale se font reprendre lorsqu'ils utilisent des expressions propres à choquer ces demoiselles ! Cette atmosphère est savamment distillée tout au long du film, et se retrouve également dans les discussions passionnantes que Pacino a avec le premier flic. Tout ceci procure au spectateur un mélange de crainte et de fascination, car on se doute que le vernis est extrêmement léger et peut exploser en une fraction de seconde, que ce soit par un plan brutalement mis en oeuvre par la police ou un dérapage nerveux de Cazale, dont le regard vide inquiète certainement. Au final, la seule question qui reste est celle de la survie de Pacino, que personne n'aimerait voir mourir, mais dont l'optimisme final semble trop irréel. Un grand film...
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Au risque de passer pour un extra-terrestre par rapport à toutes les critiques élogieuses sur ce film, j'ai tout simplement détesté ce film. Mon 1er réflexe après que le générique ait eu la merveilleuse idée de pointer le bout de son nez a été de vérifier si c'était le même acteur que j'avais vu jouer précédemment dans le Parrain. Pour les (quelques) septiques, je peux vous l'assurer : c'était bien lui, le vrai, Al Pacino ! On le sait tous, la force d'un grand acteur ce n'est pas seulement de jouer que dans des rôles stéréotypés et identiques, donc voir Pacino jouer dans un autre registre a été la 1ère chose qui m'a attiré. Mais je dois avouer que je ne l'ai pas du tout reconnu, et pour le coup S.Lumet ne l'a pas beaucoup aidé.
    Sinon concernant l'histoire, ben.... Un braquage de banque, des otages, des flics à foison, une négociation perpétuelle entre les gentils et les méchants en fil rouge : à premier abord quoi de plus banal ? Mais quand on regarde la 1ère partie du film, on se dit d'emblée que ce film va sortir un peu des cordes et que pour une fois si ça bourrine pas dans tous les sens ça va pas faire de mal. Le problème c'est que le film ne tire pas du tout profit de son originalité.
    Les gangsters sont de jolis agneaux et les otages ne sont à aucun moment apeurés par la situation qu'ils sont en train de vivre (p***** m**** c'est un braquage quand même !!). Je me suis même demandé à un moment donné s'ils n'
    allaient pas tous s'organiser un tournoi de belote dans la banque pendant que les flics les attendent gentiment dehors !
    Puis les va et vient incessant de Pacino à l'extérieur de la banque sans que personne ne bouge m'a déconcerté. Puis pour en remettre une couche on a eu droit au groupe de fans du gangster en train de militer devant la banque (vous avez déjà vu ça quelque part vous ?).
    Bref, autant vous le dire tout de suite, j'ai vraiment passé une soirée de chien !
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