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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 juillet 2012
Un bon film sur un braquage raté qui dégénère en prise d'otages. Dog Day Afternoon parvient a éviter toute monotonie et chute de rythme en faisant intervenir de nombreux éléments, foule, médias, humour et hiérarchie policière, tout en ne diabolisant pas les gangsters, incarnés par les redoutables Al Pacino (exceptionnel) et John Cazale. La partie d'échec se suit donc avec intérêt jusqu’à la dernière minute.
Décevant au premier visionnage, Dog Day Afternoon mérite d'être revu, tout d'abord pour l'incomparable interprétation d'Al Pacino qui trouve ici son plus beau rôle ( meilleur que dans le Scarface de De Palma ). les second rôles tels que John Cazale dans la peau de Sal ( vétéran du Viêtnam ) ou encore Charles Durning dans celui de l'inspecteur Moretti sont excellents. Sidney Lumet reprend tous les archétypes du braquage pour les élever au sommet. Même si le film est légèrement trop long et s'éternise un peu sur la fin, il brille de par le message qu'il transmet : comment résister à l'hystérie d'une foule sans en faire partie intégrante ? Comme dans Douze Hommes en Colère, Lumet explore la psychologie du genre humain avec grâce, élégance et clarté ( comme en témoigne la fluidité des travellings et l'aisance de Sidney Lumet derrière la caméra ). Ce qui devait commencer comme un minable braquage se terminera en affaire d'Etat ( médias et journalistes seront au rendez vous...). Le film est d'autant plus fort qu'il s'inspire de faits réels. Un très bon film.
C'était le risque à prendre : une prise d'otages qui dure longtemps, il faut tenir le huis-clos ; c'est toujours un exercice délicat... Et cette délicatesse est interpétée par un Al Pacino au meilleur de sa forme artistique. La dernière fois que je l'ai vu avoir une telle pêche c'était dans looking for richard. 88 minutes, dernièrement, devait être un travail alimentaire parce que là... Revenons à ce braquage : l'intrigue est surprenante, je ne m'attendais pas à ça, beaucoup de rebondissements, une histoire vraie qui sonne engagée-enragée. Ces vétérans de la guerre du vietnam font partie de ceux que la patrie oublie toujours de louer alors il faut se prendre en main. Puis cette histoire d'homosexualité, bien qu'originale, fait plomber l'atmosphère, fait retomber le rythme, c'est le point noir. Une fin qui mérite réflexion à la seule vue de la sympathie qu'a le public pour cet anti-héro.
Le grand Pacino, n'arrive pas à sauver cette histoire vrai. La faute à un film qui ne dure pourtant que deux heures, mais qui parait beaucoup plus long car rythmé par aucune musique, ni réel rebondissement. A ne voir juste une seule fois
Sidney Lumet démontre son excellence dans la mise en scène d'un pseudo huis-clos passionnant. Le sujet est très simple : deux braqueurs et des otages dans une banque, la police et le FBI autour de la banque. Mais traiter un tel synopsis sur deux heures entières est preuve, s'il en fallait une, que le propos est tout autre. On ne sait pas vraiment s'il y a des gentils dans cette histoire, ou plutôt s'il y a des méchants. En effet, le cinéaste évite tout manichéisme en traitant les problèmes des braqueurs, leurs raisons, leurs motivations et leurs bêtises. On assiste à l'exposition d'un grand nombre de problèmes assignés au personnage principal, incarné par le très grand Al Pacino (qui signe ici une interprétation très théâtrale, où il donne tout ce qu'il a). Lumet se fiche de la technique cinématographique, et ne s'attarde que sur ses personnages, ses acteurs, leurs relations et le drame en lui-même. Toute abstraction est faite en ce qui concerne la surenchère visuelle ou sonore, le long-métrage ne plaît que grâce à sa personnalité et donc son propos. A Dog Day Afternoon permet aussi de retrouver l'excellent John Cazale, que l'on aurait aimer voir dans davantage de films. Il est regrettable qu'un acteur de ce calibre soit si tôt terrassé : il interprète à merveille Sal, personnage sans réelle volonté, sans raison de vivre, qui est totalement perdu dans cette affaire. Il aura le même type de rôle dans les Godfather I et II de Coppola. Ces deux acteurs, principalement, donnent vie à l'oeuvre de Lumet, et l'on ne peut qu'admirer leur talent. Dog Day Afternoon, la réussite d'interprétation la plus poussée.
Un après-midi de chien, c'est un titre qui annonce la couleur : les événements qui vont se passer dans ce film ne seront pas tous joyeux. Pourtant, quand le film a commencé je me suis demandé si ce n'était pas plutôt une comédie : on assiste à un braquage assez pathétique, avec des gangsters beaucoup trop gentils et pas assez préparés pour le job, mais rapidement l'intrigue prend forme, et le film se concentre énormément sur la prise d'otages et les négociations avec la police. Ce qui diffère avec les autres films du genre, c'est que non seulement les braqueurs sont sympathiques (enfin surtout Sonny), que les otages ont aussi de la compassion pour eux et surtout que le braquage va dresser un portrait de la culture des années 70, par l'intermédiaire de la foule. Sydney Lumet, réalisateur émérite (12 hommes en colère, Serpico), mais trop méconnu, filme de manière à ce que le spectateur ressente l'atmosphère étouffante qui règne dans la banque où se déroule le braquage. Pour en revenir aux personnages : on retient surtout celui de Sonny, personnage attachant, fort et envers lequel on ne peut avoir que de la compassion, car il est au final profondément humain et profondément bon. Al Pacino crève l'écran avec ce rôle, et réalise l'une de ses meilleure performances. Le personnage de Sal, quand à lui est plus antipathique, incompétent, inquiétant et assez stupide pour être violent et donc très dangereux. John Casale s'en tire d'ailleurs à merveille dans ce rôle. Les acteurs secondaires sont tous très bons, rien à dire. L'histoire se suit sans ennui et réserve de bons rebondissements. Je n'ai pas grand chose à dire, pour moi il manque un petit quelque chose qui érigerait ce film au rang de chef-d'œuvre, mais il est tout de même excellent. À voir.
un film d'otage de banque cultissime, qui au lieu de durée une demi heure, durera 12 heures. Deux malfrats campé par Al Pacino qu'on ne présente plus et qui retrouve le regretté Sidney Lumet après "Serpico", joue un braqueur pris dans un engrenage incroyable dont il n'est plus vraiment maître de la situation entre le FBI, les médias et la foule, qui par la suite on apprend qu'il était devenu homosexuel ce qui donne à se rôle une certaine étrangeté qu'on ne lui connaissait pas et John Cazale qu'ont n'a vu que dans les deux premier volet du "parrain" et dans "voyage au bout de l'enfer" de Micheal Cimino avec Robert de Niro et Christopher Walken joue l'autre braqueur complément sonné et peureux, comme pour prendre l'avion. Un scénario un peu faible, mais est ce là le but du film non, l’intérêt est ces deux là! deux gangster complètement idiot et qui à la fin s'en rend vraiment compte, une fin dramatique bien entendu! On reconnaitra Lance Henriksen qu'on verra notamment dans"Terminator", "aliens" ou encore la série de Chris Carter "Millenium". Une histoire vraie vraiment décapant, saisissant qui se prend pas trop au sérieux surtout avec le personnel enthousiaste de la banque bien décidé à les aidés et qui n'as pas trop mal vieilli. à voir!
Il est tout à fait possible de faire un film de braquage sans fusillade et c'est Sidney Lumet qui en apporte la preuve. "Un après midi de chien" marque une rupture avec les autres films de ce genre dans lesquels les voyous mettent au point tous leurs plans de manière organisée . Lumet s’est d'ailleurs inspiré d’un fait réel ayant eu lieu en août 1972 pour nous montrer les répercussions d'un hold up manqué planifié par des deux bandits de très petite envergure. Deux bandits qui se retrouvent pris au piège, assiégés par les policiers et qui n'ont pas d'autre solution que de prendre des employés de la banque comme otages. Alors que le huis-clos bascule lentement vers le drame psychologique, ce fait divers banal devient une véritable affaire médiatique, démontrant une société américaine particulièrement soumise à la pression des journalistes. "Un après midi de chien" vaut également par l'interprétation d'Al Pacino qui incarne un personnage homosexuel et par celle de John Cazale qui malgré ses allures lymphatiques est un personnage particulièrement inquiétant. Du grand Sidney Lumet...
Sincèrement je ne trouve pas d'interet à ce film...je l'ai trouvé ultra mou, peu d'ambiance..le jeu d'acteur est surfait..ou pas assez justement j'en sais rien...je ne sais pas quoi dire de plus à part que pendant plus de 2h je ne cessai de regarder le temps tourner et me dire "tiens il reste encore 1h50...tiens il reste 1h30...1h...15min..ouuf c fini"...
40 ans plus tard, ce film ayant connu un grand succès à sa sortie ne peut plus passer du tout aux yeux du public de 2019. Le contexte a complètement changé et si on ne sait pas que la trame de l’histoire est tirée d’un fait divers, on ne peut jamais croire une minute au déroulement du scénario. Vu comme une comédie burlesque ‘’une après mdi de chien’’ peut s’admettre. Comme un film réaliste, c’est absolument impossible. C’est devenu un vrai pensum et il faut s’accrocher à son fauteuil pour ne pas s’endormir. Présenté comme cela le genre humain fait pitié, il n’ y a pas un seul personnage qui semble avoir le moindre équilibre mental et dans ces conditions la scène finale, que l’on voit pourtant venir, passe épouvantablement mal. Il y a beaucoup de travail dans ce film, les deux étoiles sont pour cette reconnaissance et pour la constance de Lumet à traiter son sujet favori : le groupe.
Huis clos inspiré d'un fait divers réel, Un après-midi de chien est un film maîtrisé - le jeu d'acteur d'Al Pacino en braqueur un peu idiot faisant jeu égal avec le suspense épuré mais solide de la mise en scène.