Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dahbou
209 abonnés
2 186 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 21 juillet 2008
Avec un trio Newman/Mamet/Lumet on était quasiment assuré d'avoir un bon film et on peut le dire "Le verdict" ne déçoit absolument pas. Brillamment écrit et réalisé avec talent, le film offre surtout un rôle en or à Newman avec cet avocat alcoolique déchu qui tente de se refaire sur une affaire délicate.Cela pourrait paraitre classique et déjà vu mais c'est sans compter sur le traitement qu'en fait Lumet puisqu'en entre les peurs et les doutes de cet avocat, il décrit un combat entre un homme seul contre des institutions déshumanisés et corrompues par l'argent. Certes il n'y a pas le côté tragique de ce chef d'oeuvre qu'est "Le prince de New York" mais la démarche reste implacable et puissante.
Film de prétoire conventionnel mais avec un scénario très solide et un Paul Newman sensationnel le film est très réussi. Sidney Lumet met en scène d'une manière idéale ce genre d'oeuvre.
The Verdict traite un sujet que Sidney Lumet tient à cœur : la justice. Si le film est moins bon que son chef-d’œuvre 12 Hommes en Colère, il n'en reste pas moins un très bon film. Paul Newman est parfait en avocat déchu et le speech final bien qu'un peu fantasmé (à mon goût) est poignant. Le film parvient en outre parfaitement à faire passer la tension dans les scènes d'interrogatoires et de surenchères de questions aux témoins. Bref, un film législatif (je sais ça veut rien dire) de très bonne facture.
4 687 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 31 août 2021
Pour un film de 129 minutes je dirais qu'il y a environ soixante minutes de matériel de premier choix. Mais Charlotte Rampling est totalement insignifiante dans cette histoire. Certaines scènes de tribunal sont d'un amateurisme risible non seulement en raison de leur invraisemblance mais aussi parce qu'elles font appel à du mélodrame bon marché. Paul Newman a dû saliver à propos de ce rôle car il doit monopoliser la caméra presque pendant tout le film et il adore être sous les feux de la rampe. Comme Kirk Douglas et d'autres que je pourrais citer c'est un acteur lent qui part du principe que le rythme est synonyme de superficialité et que la lenteur est synonyme de profondeur. Douze Hommes en colère était de loin supérieur en tant que drame judiciaire si c'est ce que vous voulez appeler Le Verdict puisque seule une très petite proportion du film se déroule dans la salle d'audience. La majeure partie de cette histoire est une critique superficielle de la profession d'avocat. Une meilleure intrigue et une réalisation moins complaisante du film auraient pu sauver cette fête de l'ennui pour le spectateur...
Avec Le Verdict, Sidney Lumet signe un film sur un procès qui n’a rien de très original. Heureusement, il y a la prestation de Newman, et une réalisation très appliquée. Mais, le scénario ne prête pas à l’excitation, c’est très linéaire, on finit par s’ennuyer un peu…
Superbe film qui évite brillamment l'écueil du manichéisme. En outre, le réalisateur a trouvé le parfait équilibre entre l'intrigue judiciaire et l'analyse du personnage qu'incarne Paul Newman. On ne s'ennuie pas, ce qui est un risque courant dans les films sur la justice car, pour meubler, quoi de mieux qu'un long plaidoyer ? Newman a la classe, comme d'hab me direz-vous, mais là il est humain. Heureusement, on ne nous gratifie pas d'un Newman au bout du rouleau au début et pétant la forme à la fin, non, l'évolution est plus subtile.
Tension maximale pour un Paul Newman en avocat pas trés sûr de lui. "Le verdict" est un petit bijoux. Si vous aimez les films sur les décors de la justice américaine (pression, conrruption, trahison, mensonges) ce film vous plaira.
Difficile de noter ce film. J'aime bien Lumet, mais il y a quelques longueurs, en plus de n'être guère surprenant quant au verdict dont il est question dans le titre. En même temps, ce n'est pas un thriller judiciaire. Charlotte Rampling ne sert à rien, à part ajouter une histoire d'amour un peu ambiguë. C'est une histoire très classique, j'ai pensé pot de terre contre pot de fer, puis je me suis aperçue que plusieurs personnes l'ont déjà dit, tant pis. Donc, c'est l'histoire d' un avocat fini et alcoolique qui en est arrivé à racoler des clients dans les salons funéraires. Il prend une affaire et décide de refuser l'arrangement financier, par idéal, et pour se retrouver lui-même. Il est seul contre tous, les riches, les puissants, l'église catholique, etc.. Corruption, justice à deux vitesses, magouilles judiciaires en tout genre, l'ordinaire de ce genre de film de procès. Mais ça se laisse voir sans ennui, même si c'est à cent lieues de " 12 hommes en colère ". Mais j'aime bien quand on égratigne l'image de la multinationale de la foi et également le politiquement correct avec le papy noir pas si blanc.
L'un des plus beau rôle de Paul Newman... J'ai rarement vu personnage si bien travaillé, si palpable, que cet homme fichu qui reprend espoir, le temps d'un procès...
Voila un film de procès dans la plus pure tradition hollywoodienne, on y retrouve tous les ingrédients : accusation, défense, plaidoyer, témoins etc... La structure narrative est elle aussi très classique : affaire mal embarquée au début, bâtons dans les roues, et puis le témoin qui va faire basculer le procès. Mais tout ceci est bien emballé grâce à la réalisation de Sidney Lumet qui fait toujours preuve de beaucoup d'humanisme dans ses films, mais aussi à Paul Newman parfait en avocat alcoolique.
C'est avec un métier accompli que Sydney Lumet construit ce film injustement accueilli comme un sous-produit de son chef d'oeuvre 12 hommes en colère. Ne serait-ce que pour son casting explosif Newman-Mason-Rampling, ce film vaut le détour. Le personnage ambigü de Laura n'est pas toujours compris par les spectateurs, il contient pourtant l'acmé de l'implacable suspense judiciaire. Cadrages, silences, le réalisateur prend le temps exact pour signifier le cheminement tourmenté de Frank, magistralement interprété par l'un des plus grands acteurs américains de tous les temps.
Pas beaucoup d’originalité dans cette chronique judiciaire qui tourne rapidement à l’affrontement entre le pot de fer et le pot de terre. Face à la logique de l’argent roi pouvant tout racheter, même une vie brisée, Paul Newman est malgré tout excellent en avocat raté, alcoolique et pathétique, plaçant son intégrité et son honneur en rempart aux compromissions de toutes sortes.
Pour Paul Newman et Sydney Lumet. Car sinon le film souffre du déjà vu et d'une certaine prévisibilité. Heureusement le tout est magnifié par la mise en scène de Sydney Lumet et par le jeu superbe du géant Paul Newman. Malgré tout, le film est manichéen et sans surprises.
J’adore ce film (culte) de Sydney Lumet. S’il devait y avoir une seule histoire pour prouver qu’il n’est point besoin de violence physique ou d’hémoglobine pour générer des émotions intenses, ce serait celle-là. Le point de départ n'a rien d'extraordinaire : Franck Galvin, avocat alcoolique complètement à la dérive qui n’a pas plaidé depuis des années, se voit proposer la défense d’une jeune femme transformée en légume suite à une grossière erreur médicale, et de sa famille qui exige réparation. S’il gagne, l’affaire pourrait lui rapporter gros et lui permettre de ré-exercer son métier, avec un peu plus de gloire. Face à lui, un hôpital tenu par le clergé où officient des médecins de grande renommée, défendus par un gros cabinet d’avocats, une vraie machine de guerre qui ne lésine pas sur les moyens. Alors que lui n’en aucun.... On pourrait se dire : c’est archi déjà vu, le coup du looser qui doit se surpasser et se racheter pour trouver la rédemption. Mais le truc, c’est ce que Sydney Lumet réussit à en faire…