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Play it again, Sam
10 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mars 2021
Si elles n’ont pas forcément que laissé de grands souvenirs culturels, il faut quand même rappeler que les années 80 n’ont pas tout raté. Sous l’impulsion de Steven Spielberg, notamment, le cinéma hollywoodien a quand même redonné de grandes lettres de noblesse aux films d’aventures fantastiques dans cette décennie avec de grands classiques et une ribambelle de sympathiques productions pour adultes ou pour ados (Indiana Jones, bien sûr, « A la poursuite du diamant vert », « Les Goonies », « Gremlins », « Retour vers le futur », etc.). Pas le plus connu de tous, ce « Secret de la pyramide » est un divertissement de très haute qualité. Imaginer les premiers pas de Sherlock Holmes et de John Watson dans un Londres victorien enneigé, esquisser les traits de caractère qui feront d’eux ce qu’ils seront adultes, les mettre face à un mystère évoquant l’Égypte antique, y adjoindre une pointe de fantastique gentiment effrayant et les lancer dans une première aventure rocambolesque était une formidable idée. Le résultat est à la hauteur de ce que savait faire la joyeuse bande à l’époque avec un film mélangeant mystère, aventure et action. Bien ficelé, même si le scénario manque parfois de limpidité (les déductions de Holmes sont quelque peu tirées par les cheveux), on ne s’ennuie pas une minute. Si les jeunes acteurs manquent parfois de charisme, on est emporté par la richesse du récit et par la belle reconstitution historique des décors qui donnent un cachet supplémentaire à l’entreprise. Étrangement, ce film fut un échec au box-office. Une déception car elle empêcha sûrement un nouvel opus qu’on aurait aimé déguster. Ce n’est pas le film le plus célèbre de cette période mais c’est pourtant une belle réussite avec des effets-spéciaux globalement bien faits. Ah, c’était bien les années 80 au cinoche quand même…
Le trio formé par Spielberg à la production, Chris Columbus à l'écriture et Barry Levinson à la réalisation apporte une touche d'enfance et de fantaisie à l'univers de Conan Doyle. Un film caractéristique des productions Amblin.
Le secret de la pyramide s’inspire librement de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle et si le génie du grand détective est bien présent dès son adolescence, l’enquête manque d’intérêt. Elle n’est pas passionnante et sa résolution semble brouillonne. Elle passe même au second plan. L’épanouissement de Watson semblant être l’élément central du film. Malgré cela, l’univers de Sherlock Holmes est bien retranscrit, on s’y croirait. Ici, pas encore de 221b Baker Street mais plutôt les prémices d’une grande amitié mais aussi d’une future inimitié (l’après générique de fin est intéressante).
Une enquête élaborée et initiatique à l'univers de Holmes, mais restant accessible à partir de 10 ans. Dans l'engouement des Goonies ou des Harry Potter, ce Secret séduira, comme il su le faire à sa sortie. Les effets restent encore cohérents visuellement. Les aventures autour de cette pyramide ne peut que plaire par ses qualités graphique, entre Tintin et Indiana Jones.
Il y a vraiment des gens "bon public" ... comment peut-on oser mettre 5* à ce film ? Soyons honnêtes, le jeu d'acteur est grotesque, les scènes d'action ne sont absolument pas crédible, les effets spéciaux sont limités. On ne ressent absolument rien lors des scènes principales si ce n'est peut être une furieuse envie de rire. Seul le scénario tiens la route, c'est un lamentable échec.
Excellent film, une madeleine de Proust pour moi. Me souviens l'avoir vu à sa sortie. Dans le film, parmi les premiers vrais effets spéciaux numériques du cinéma, c'était bluffant et cela reste totalement d'actualité. Aujourd'hui, on a l'impression de voir un Harry Potter, sauf qu'il a été tourné 20 avant et c'est en fait bien mieux réussi ! Le défaut malgré tout c'est le casting, il n'y a que Watson qui sort du lot, les autres acteurs ont le charisme d'un beignet.
Un film plein de suspense et de mystère ! L'acteur incarnant Sherlock Holmes est plutôt bon, et toute la première partie du filmspoiler: , avec les hallucinations et la mystérieuse silhouette armée d'une sarbacane, est prenante et très réussie ! Malheureusement, dès la découverte de la pyramide égyptienne, l'univers change et l'intrigue à la "Indiana Jones et le Temple perdu" est vraiment tirée par les cheveux (spoiler: une secte de sadiques égyptiens à Londres en 1870 ayant pour repaire une gigantesque pyramide en bois) . Certaines scènes sont vraiment incohérentes, tel le moment où spoiler: les égyptiens poursuivent nos héros dans la rue en brandissant leurs épées...sans commentaire. . Mais il y a tout de même des très bons passages, comme la poursuite en machine volante ou la scène au cimetière. Malgré une spoiler: fin un peu décevante , "le Secret de la Pyramide" reste pour moi un très bon divertissement.
Le Secret de la Pyramide (ou Young Sherlock Holmes) est un film d'investigation assez sympathique à regarder. Le film adopte un ton plutôt léger qui est plutôt approprié pour suivre l'une des premières enquêtes de Sherlock Holmes dans sa jeunesse (le film se veut assez familial). L'intrigue est plutôt accrocheuse (mêlant enquête et mysticisme égyptien) et le méchant qui se cache derrière toutes ces manigances séduisant. Les jeunes acteurs sont assez convaincants et leur amitié est palpable. Sans avoir lu les livres d'Arthur Conan Doyle, on retrouve bien les caractéristiques qui définissent Sherlock Holmes, Docteur Watson ou Lestrade. Très sympathique aventure du détective de Baker Street.
Film de 1H39, sur Arte en janvier 2021. spoiler: Le film se présente comme 1 souvenir raconté par Watson devenu adulte. C'est avant tout 1 oeuvre réservé aux adolescents fans de Holmes et Watson. Les gentils héros sont avant tout 1 trio : 2 garçons et 1 fille. Les méchants ne sont pas ceux que l'on croit. Les victimes sont 1 équipe d'explorateurs/savants qui ont vieilli. Tout ce beau monde créé l'histoire du film. C'est 1 film que l'on ne voit qu'1 seule fois. Pour l'histoire générale, je mets 3 étoiles, c'est à dire "pas mal".
Ce film a l'ambiance bien anglaise retrace avec brio la première rencontre (non officielle) entre Sherlock Holmes et John Watson lors de leurs études. Il peut plaire aux plus jeunes puisque l'ensemble rappelle furieusement Harry Potter, a croire que JKR a été inspirée par ce film (écrit par Chris Columbus et produit par Steven Spielberg) pour créer son Wizarding World. Surtout ne manquez pas la scène post-générique.
Ces aventures du jeune Sherlock Holmes et de son fidèle assistant Watson sont un spectacle familial de grande qualité. Produit par Steven Spielberg ce film est une œuvre assez typique des années 80 et qui nous fait penser à d'autres films de cette période (Indiana Jones ou les goonies).
Estampilé eighties, et malgré son échec en salle, Le Secret de la Pyramide fait partie des réussites Amblin, de celle des productions Spielberg qui sortaient à l'époque avec une cadence étonnante. Très soigné, plein de référence au mythe crée par Sir Arthur Conan, le film se regarde comme un (très) bon divertissement auquel on peut juste reprocher son coté appliqué et d'être sur des rails automatiques. Rien ne déborde en effet, mais pas la peine de jouer les rabats-joie, des décors au costumes, des effets spéciaux superbes, et légèrement effrayant en passant par le sympathique trio d'acteurs, sans oublier une touche de noirceur (une société secrète tout de même), Le secret de La Pyramide a les atours du parfait divertissement familial.
Ce film appartient à la catégorie restreinte de ceux capables de vous envelopper d'une chaleur réconfortante et de vous ramener en enfance sans vous prendre pour un débile.
Cette sensation de cocooning est toujours merveilleuse. Elle est due à un savoir-faire de la part d'Amblin qui a produit tellement de pépites.
Entre un Harry Potter (dont le scénariste réalisera les 2ères adaptations), un Indiana Jones (Spielberg est d'ailleurs à la production) et un whodunit classique, l'offre est alléchante.
Le résultat final est à la hauteur de cette espérance. J'ai plongé tête baissée dans l'adolescence de Watson et de Holmes, au sein d'un pensionnat anglais de la fin du XIXème siècle.
Les décors sont sublimes, les répliques font mouche, le tout a un air légèrement suranné et les personnages sont forts.
Alors oui, on peut regretter que le repaire des méchants fasse carton pâte et que les personnages féminins soient complètement effacés. Je le reconnais sans difficulté.
Toutefois, je préfère me rappeler de cette histoire prenante et de cette aventure emballante.
Et puis, ce film a marqué l'histoire du cinéma d'une certaine façon : c'est le 1er film à avoir présenté un personnage entièrement en image de synthèses (merci ILM).
Sympa mais sans plus. Sherlock Holmes et Watson jeunes sont très bons et les effets spéciaux pour les hallucinations très réussies. Mais l'histoire de la pyramide et des méchants égyptiens est vraiment en carton. Ça fait un peu Harry Potter sur les bords...
Petit film culte ayant fait la grandeur et le bonheur de toute une génération, et pour cause, Young Sherlock Holmes possède tous les ingrédients des productions Amblin à destination des jeunes: héros personnifiés par des enfants, effets spéciaux génialement grotesques, aventure rocambolesque sur fond de culture exotique, et surtout une part de noirceur assez inattendue. Ces codes balisés doivent porter l'image légendaire du plus grand détective du monde, et sont ce qui lui apportent un renouvellement presque intégral. En réimaginant ce que serait la première enquête de Sherlock Holmes et James Watson sous forme d'origin story, Chris Columbus et Barry Levinson créer un lien fort d'identification pour l'un et pour l'autre au moyen de leurs tics récurrents revus à travers le prisme de leur jeunesse d'écoliers. De quoi conférer à cette histoire une identité unique dans l'imaginaire du personnage et des points d'appuis entraînants dans leur développement (Holmes amoureux, Watson froussard). Raison pour laquelle une bonne partie de cet intérêt disparaît dès l'instant où le futur détective se fait virer de l'école (choix étrange et inutile), réduisant à partir de là le film à une banale enquête comme on l'a déjà vu avec cette figure anticonformiste, cette dernière ayant juste reçu un filtre de jouvence avec la promesse de l'introduction symbolique pour exister. Enquête d'ailleurs trop linéaire, comportant des indices trop vagues pour immerger le public jusqu'à compter sur une voix-off mal-utilisée pour injecter un peu d'implication, un antagonisme inintéressant, une carence d'ambition qui déçoit dans le troisième acte et un Watson censé nous projeter dans l'histoire mais dont le rôle se résume 90% du temps à être à la traîne derrière son insaisissable ami (et à se plaindre en continu). Bien dommage au vu de ce qui était proposé, des éléments inattendus qui recontextualisent dans le bon sens le mythe du héros d'Arthur Conan Doyle.