Moi qui m’attendais à un super film, je me suis retrouvé face à un film débile, avec beaucoup de violence gratuite…Et sans humour. Je me suis profondément ennuyé et j’ai même eus du mal à regarder le film jusqu’au bout tant j’avais l’impression de perdre mon temps. Au finale, passé la première demi-heure, je n’attendais qu’une chose…le générique de fin. Je retiens de ce film que le personnage principal ainsi que les personnages secondaires sont totalement inintéressant, et que l’histoire n’a ni queue ni tête. Pour conclure je dirais que le manque de consistance, voir l’absence de scénario digne de ce nom, ainsi que l’absence de travail sur les seconds rôles gâche l’ensemble du film.
Albert Dupontel signe ici une comédie trash et complètement déjantée. Son personnage de Bernie Noel, quelque peu benêt et déconnecté de la réalité, est attachant et inquiétant à la fois. A sa sortie de l'orphelinat à 30 ans, il met tout en oeuvre pour retrouver ses parents qui l'ont abandonné dans une poubelle lorsqu'il était bébé. Le sujet ne prête pas à rire, Dupontel parvient pourtant à en faire un film jubilatoire, et certaines scènes sont carrément hilarantes (notamment celle où Bernie et son père investissent la grande demeure où habite sa mère, distribuant des coups de pelles à tour de bras). A voir.
Un film tout bonnement démentiel! Bien sur, c'est un humour qui ne peut pas plaire à tout le monde: c'est violent, c'est cru, c'est absurde, bref totalement dingue. Perso, j'ai adoré et je me suis bien marrée. Dupontel est excellent comme toujours, et signe là un film tout à fait unique qu'il faut absolument voir au moins une fois: vous ne retrouverez pas l'esprit de ce film ailleurs.
Ah, ce personnage de Bernie, pris au piège dans sa fameuse conspiration des "Enculés", on ne s'en lasse pas. Surtout que derrière le chat empaillé, la hyène, les fusils à canon scié et la drogue, se cache un vrai beau message sur les blessures d'enfance et l'amour perdu des parents..
Complètement déjanté et hors-norme, Bernie fait rire. Mais ATTENTION, cette comédie n'a rien de familiale. Pour un soir de noël il y a mieux... !!! Très bien joué, le meilleur de Dupontel. Bernie n'a pas son pareil ! Film tordant à voir au moins une fois !
Un premier film totalement imparfait, réalisé avec trois cacahuètes et deux bouts de ficelle mais qui s'avère sérieusement jubilatoire. Albert Dupontel joue les crétins et s'en amuse. Nous aussi. L'improvisation n'a jamais été aussi délirante ( la séquence où Bernie s'adresse à la caméra et dit aimer les hyènes : culte ! ). Les dialogues, souvent décalés voire complètement absurdes, sont à mourir de rire. Sur le plan narratif, Bernie tient ses promesses : à partir d'une histoire pathétique et déprimante, Albert Dupontel nous invite à une séance de franche rigolade. Si ce premier film marche si bien, c'est probablement parce qu'il assume sa connerie tout en conservant son caractère social. Les seconds rôles sont tout aussi excellents ( mention spéciale au regretté Roland Blanche, hilarant en obsédé sexuel manchot ). Bernie, film méchamment drôle, est le remède idéal contre la dépression. Il me tarde de revoir Le Créateur et de découvrir Enfermé Dehors... Albert Dupontel, à défaut d'être un grand, est un sacré rigolo.
L’histoire extraordinaire et déjantée de Bernie, orphelin jeté à la poubelle à sa naissance. Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera. Avec " Bernie ", Albert Dupontel signe sa deuxième réalisation et son premier long métrage, après le court métrage " Désiré ". Ce premier film, permis à l'acteur réalisateur, d'imposer un style cinématographique unique en son genre. Le ton y est inclassable, décapant et provocateur. La démarche d'acteur s'apparente à une composition hallucinante du personnage de " Bernie " ; les rôles secondaires sont dépeints avec un humour féroce et sans concession. En tant que réalisateur, Albert Dupontel fait preuve d'une indéniable originalité, il alterne parfaitement mise en scène statique et audaces visuelles aussi discrètes de remarquables. Quant à la classification de cette première œuvre, très inspirée, la tâche s'avère être relativement ardue ; on peut rattacher les aventures de Bernie à du cinéma social façon Ken Loach, ou plutôt à un bad trip scénaristique à la Terry Giliam. La trame du film, que l'on peut appeler une comédie noire, progresse au fil d'un scénario délirant, extravagant, assez loufoque pour que l'on ose rire d'un humour macabre et assez intime pour accueillir une histoire d'amour. Ce film éponyme, malgré les controverses, fut nominé aux Césars dans la catégorie meilleure première œuvre. " Bernie ", témoigne d'une certaine rage de faire du cinéma. A découvrir.
Énorme, j'ai vraiment beaucoup ri, même si c'est un humour très spécial et je comprend que certaine personnes n'aiment pas. Mais pour moi, quel plaisir, avec Dupontel parfait dans son rôle, filmé et mis en musique comme le film le demande, je le trouve parfait. Plus le film avance, plus on se demande où tout ça va nous mener, et on est pas déçu, mais très surpris...
un ovni parmi les comédies dramatique qui se veut drôle, dérangeant et complétement délirant. On se plait à suivre les aventures de cet excentrique, un peu paumé et qui va vivre des aventures toutes plus dingues les unes que les autres.
Doux Jésus! Quelle violence! Quelle insolence! Quel....plaisir nous avons à regader ce petit bijoux de noirceur! Ici, l'expression rire jaune prend tout son sens. C'est une très belle idée de ne pas nous montrer un psychopathe ordinaire mais de nous faire partager sa vision du monde, de la vie et des choses: de nous montrez comment il refuse ce monde qui ne lui correspond pas. Ce film ne devrait pas s'appeler "Bernie" mais "La vie selon Bernie". C'est cet aspect là qui fait du personnages et de la trame tout le coté emouvant et déchirant de l'histoire...mais pourtat, on arrete pas de se fendre la gueule! Vous avez dit bizarre? Et bien je vous répond Dupontel, indéniablement génie du cinema français, qui reussi cet équilbre somptueux entre sentiment et grosse marade! Cette grosse marade est du à la façon dont notre belle société est dépeinte ici. Lorsque Audiard joue la carte de la finesse de mis en scène et que Chatillez prend des gants et des pincettes pour nous parlez du social: Dupontel rentre dans le tas armé d'une pelle sans aucun ménagement et nous livre une caricature, des plus lourdes certes, mais des plus hilrantes ou toutes catégorie sociales s'en mangent plein la face avec un trash èpoustouflant ou même le second degré devient glauque!! (ce qui n'a évidemment pas manqué d'en choqué au passage) Dupontel nous livre donc une farce équilibré entre une sensibilité rare et un trash n'ayant rien a envié au belge: c'était un pari casse gueule que Dupontel réussi avec succès. Bravo!