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ferdinand75
564 abonnés
3 898 critiques
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3,0
Publiée le 24 octobre 2024
Un très bon polar de Jacques Deray, avec un Lino Ventura excellent en homme solitaire pourchassé, victime d'un complot machiavélique. une belle réalisation , relevée et le plaisir de retrouver Nicole Garcia toujours charismatique.
A peine arrivé à Barcelone, le français Roland Feriaud est mélé malgré lui à une mystérieuse affaire. Découvrant, dans sa chambre d'hôtel, un moribond, spoiler: il est assommé et se réveille dans une maison de repos.
Lino Ventura occupe un emploi de anti-héros, un homme qui a la malchance de s'être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, et qui doit par lui-même résoudre l'énigme. Jacques Deray met en scène une intrigue minimaliste aux motifs inconnus et d'ailleurs moins fondée sur le suspens que sur l'opacité du mystère (criminel? politique?...) qui perdure. Sa réalisation dépouillée s'attache à décrire dans Barcelone lspoiler: e cheminement incertain, erratique de Feriaud, ses rencontres avec des personnages troubles qui n'ont que l'effet de renforcer l'incompréhension et l'isolement du français. Le sujet, somme toute peu animé, doit beaucoup au charisme de Lino Ventura. Car, ce thème de l'intrigue obscure dans laquelle se débat un type ordinaire et dépassé, manque d'idées originales et de rebondissements.
Un des meilleurs rôles de Lino Ventura, mais pas un de ses plus connus, hélas, le film étant pour le moins oublié. Un homme se réveille dans une chambre d'hôpital psychiatrique, il cherche à savoir pourquoi il est là, ne se sachant pas fou. Est-il fou, ou bien est-ce un coup monté ? Jacques Deray était un bon réalisateur ("Borsalino") et il livre ici un de ses meilleurs films. A voir absolument. Attention, on ne peut pas dire de ce film qu'il soit un modèle de légèreté, donc on évitera de le regarder pour passer un bon moment en famille et chercher à se divertir.
Ce qui se dégage de ce métrage est un pessimisme ancré où le destin s’accable sur le pauvre homme d’affaires Roland Fériaud interprété par Lino Ventura. Les seconds rôles occupent une place centrale dans la manipulation du personnage principal, celui-ci est totalement dépassé par la spirale déroutante qu’il subit. Le mystère surplomb le film avec des personnages plus étranges les uns que les autres, ceux-ci viennent bousculer l’escale barcelonaise d’un excellent Lino Ventura qui nous offre ici une prestation de qualité marquée par l’incompréhension de son personnage. Jacques Deray ne distille aucun indice qui permettrait au spectateur de comprendre le fin fond de l’histoire, ce qui rend ce film très énigmatique. L’ultime scène est dure, car elle démontre toute l’indifférence urbaine face à la fatalité d'autrui.
Voilà un film que je voulais voir depuis des décennies. Finalement, c'est une déception. Le film ne fonctionne pas sur la durée. Si le début est le plus prenant, peu à peu on finit par lâcher prise. Il s'agit d'un film d'espionnage qui n'explique pas grand chose. C'est au spectateur à tenter de reconstituer le puzzle. Un homme ( lino Ventura) arrive à Barcelone en descendant d'un cargo sur lequel il travaille. Il descend dans un hôtel. Mais lorsqu'il entre dans sa chambre, il entend des plaintes dans la chambre voisine. Il y entre , à le temps de voir un corps allongé sur le lit, lorsqu'il est assommé. Il se réveille dans une sorte de clinique où il est le seul pensionnaire avec un autre patient un peu dérangé, qui parle à un papillon qu'il pense être sur son épaule. Vraisemblablement, le personnage de lino ventura a été pris pour quelqu'un d'autre.Il est mêlé malgré lui à une affaire. Il semblerait que deux équipes concurrentes tentent de récupérer une mallette que vraisemblablement, l'homme dont Ventura a trouvé le corps, était possesseur. Jacques Deray met en image un film Kafkaïen qui nous montre un individu victime des vents de l'histoire. Il veut ici souligner sans doute la fragilité de l'existence, l'absence de liberté, dans un monde livré à un chaos qui nous dépasse. Malheureusement, le film est plutôt raté. Je passe sur la photo et les décors qui ne sont pas soignés, mais même l'interprétation n'est pas à la hauteur. Lino Ventura est ici en très très petite forme, Claudine Auger qui fût tout de même première dauphine à l'élection de miss monde et qui fut aussi james bond girl dans "opération tonnerre ", n'est pas du tout mise en valeur et sa prestation est insatisfaisante. Quant à Nicole Garcia qui a aussi un second rôle, elle n'imprime pas lorsqu'elle est à l'écran. Jacques Deray qui fut un réalisateur à succès au box-office ( devant sa caméra se succéderont Delon et Belmondo) montre ici ses limites. Le scénario est pourtant co signé Jean Claude Carrière et Tonino Guerra, mais rien n'y fait, "le papillon..." est un film décevant. On peut le voir, mais n'attendez surtout pas de miracle. Ventura trouvera des rôles assez voisin dans " espion leve toi" de Boisset, dans " cent jours à Palerme" et surtout dans "cadavres exquis " ou il excelle devant la caméra de Francesco Rosi. Il est vrai que Deray est un réalisateur qui ne joue pas dans la même catégorie que celle de Rosi et de très loin.
Ambiance Kafkaiene pour Jacques Deray qui plonge le grand Lino Ventura dans une terrible machination. Les séquences étranges voire absurdes s'enchaînent et nous laissent une impression très mitigée.
Une bizarrerie du réalisateur Jacques Deray qui comme pour le sujet du film, qu'on aimerait oublier !
Un Lino Ventura inhabituellement inerte durant mes 1h30 du film où les longueurs des scènes se succèdent les unes après les autres.
Encore que l'intrigue n'est pas déplaisante mais mal retranscrite à l'écran. Rien ne décolle vraiment jamais et on aurait aimé des moments un peu plus explicites car Ventura est désespérément peu bavard alors qu'avec ce qu'il lui arrive, il y aurait pourtant de quoi.
Les personnages ne sont guère attachants et finalement, je l'ai trouvé assez ennuyeux.
On se laisse emporter par un flot incompréhensible de scènes et d'événements obscurs coupés par des hommes morts qui viennent d'on ne sait où. Il y a aussi quelques personnages qui parlent en énigme.... Intriguant mais intéressant.
Je me suis vraiment ennuyé; ce film est lent, j'ai attendu la fin par principe mais avec beaucoup de mal à tenir. L'intrigue n'est pas prenante : Lino Ventura découvre un cadavre dans une chambre d'hôtel à Barcelone et est assommé. Il se réveille dans une clinique et s'ensuit une histoire incompréhensible autour d'une mallette.Il y a peu de texte, on a droit à l'esthétique d'un téléfilm pour ne pas dire à aucune esthétique. Pas intéressant franchement sauf à regarder Lino Ventura ou Nicole Garcia pour eux-mêmes. Jacques Deray à qui l'on doit les fameux films "Borsalino" et "La Piscine" s'est sans doute appuyé sur ces précédentes collaborations prestigieuses pour attirer Lino Ventura dans ce rôle. Si l'effet d'ennui est voulu, ma foi c'est réussi ! Aussitôt vu,aussitôt oublié.
La théorie du complot revisitée par le sinistre Jacques Deray pour un film sans queue ni tête. Dommage, car les acteurs nous livrent une prestation sans faille. Lino Ventura excellent comme toujours mais Claudine Auger et Nicole Garcia aussi.
Très bon film de Jacques Deray. On est totalement perdu, désorienté et dans l'incompréhension. Et cela grâce à un très grand Lino Ventura. Pour tous ceux qui trouve le rythme lent et l'atmosphère pesante, c'est voulu et apparemment très bien réussi vu vos réactions. C'était une autre façon de filmer mais très efficace.
Le film était confus, lent et incompréhensible. Il ne se passe rien, ou si peu. L'acteur se retrouve meler à une histoire de meurtre et il tente de comprendre ce qui s'est passé... Sans succès, nous laissant sur notre faim. On attend tout du long une explication, quelque chose à se mettre sous la dent, une révélation, mais rien ne vient... Au final j'ai été très déçu. Certes, je suis jeune et parfois impatient, mais la vision de ce film était une très mauvaise expérience tellement il ne se passe rien!
"Un papillon sur l'épaule" représente un peu l'atout-maitre d'un cinéaste discret et talentueux, injustement oublié aujourd'hui et qui savait mettre en valeur ses acteurs, presque effacer, gommer son propre style au profit de l'histoire à raconter. Quels bons souvenirs que "La piscine" et les deux "Borsalino", sans oublier, un peu plus tard, "Le marginal" (qui s'apparente plus à du "cinoche" du samedi soir qu'à du cinéma, mais là n'est pas un défaut, loin s'en faut, le cinéma français manquant de plus en plus de bons artisans). Lino Ventura joue donc l'homme dépassé par les événements, comme sans doute nul autre acteur n'aurait pu le faire et pour couronner le tout, Deray fait appel à de remarquables seconds couteaux : Paul Crauchet, Jean Bouise.. En outre, il fait un peu de la ville de Barcelone un "personnage" du film en lui offrant un visage inquiétant. Le plaisir est total.
Jacques Deray aurait mieux fait d’entreprendre le métier de photographe plutôt que de cinéaste. Coté clichés, avec lui on est servi ! Le scénario d’ « un papillon sur l’épaule » se révèle débile au possible. On n’y trouve pas la fable oppressante du « procès » de Kafka ni le réalisme de « espion lève toi » de Boisset. Je n’aime pas la mentalité panurgement gauchiste de ce dernier mais force est de constaté qu’il est bien meilleur réalisateur que Deray. Tout est plat chez Deray comme l’eau de sa piscine. Il ne doit son succès qu’a cette platitude gentiment servie par de grands acteurs. Il est au cinéma ce que le roman de gare est à la littérature. On piaffe d’impatience à la vision du ce film. On se dit qu’il va se passer quelque chose de crédible. Hélas ! Non. Qu’une succession de scènes invraisemblables sans l’ombre d’une chute explicative. C’est du populisme cinématographique et rien d’autre.