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    Panique dans la rue
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    3,6
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    20 critiques spectateurs

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    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Un bon thriller, un brin paranoïaque (cette peste qui envahit la ville, n’est-ce pas le communisme ?) qui bénéficie d’une mise en scène au cordeau (magnifique utilisation des décors réels – surtout les quais pour le final virtuose). On retrouve avec bonheur un Richard Siodmack en énergique good guy et le subtil duo qu’il forme avec Paul Douglas inaugure un genre nouveau : le buddy movie. Mais c’est Jack Palance qui fascine à chaque apparition, véritable félin inquiétant qui impose sa présence avec majesté.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    702 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    " Panique dans la rue " est un film de gangstersd'Elia Kazan qui possède une histoire - sur fond d'épidemie de peste - vraiment intéressante, une mise en scène très classe et inspirée et un casting irréprochable où l'on cotoie notamment : un Richard Widmark très à l'aise dans le rôle d'une personne chargée du service sanitaire, Paul Douglas qui est très convaincant dans celui du capitaine de police Warren, la jolie Barbara Bel Geddes dans le rôle de la femme de Richard Widmark ou encore le tout jeune Jack Palance qui est vraiment surprenant dans le rôle d'un des truands du film .
    Il s'agit donc d'un long métrage qui se suit vraiment sans ennui et qui est à découvrir de la part du metteur en scène de " Un tramway nommé Désir ".
    this is my movies
    this is my movies

    655 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    (...) Plus connu de nos jours pour les films qui suivront directement celui-là ("Un tramway nommé désir", "Viva Zapata", "Sur les quais" ou encore "A l'Est d'Eden") ou bien tout simplement pour avoir été l'un des rares réalisateurs à dénoncer ses petits camarades communistes durant le maccarthysme, Kazan se distinguait formellement avec ce film tourné dans des décors naturels à la Nouvelle-Orléans, dans un cadre réaliste, avec une histoire resserrée qui convenait bien à cet homme de théâtre et faisant largement appel à son sens de la débrouille. Comme le confiera le cinéaste, il fera un peu abstraction du scénario lors du tournage, le fait de tourner loin des studios lui donnant une certaine liberté pour emballer cette série B, et il n'hésitera jamais à modifier les scènes prévues en fonction des endroits qu'il dénichait, trouvant parfois ses acteurs sur le tas (comme le capitaine du bateau sur lequel se rend Reed au milieu du film, ouvrier de rue dans le civil). D'ailleurs, on retrouve au casting un certain nombre de gueules et de mecs aux visages patibulaires, marqués et expressifs. Un avant-goût du cinéma de la Nouvelle Vague qui arrivera plus tard en France et qui reviendra inspirer les cinéastes américains des années 60 qui eux-mêmes libéreront la créativité des futurs piliers du Nouvel Hollywood. Et parmi toutes ces gueules, on retrouve une des plus fameuses du cinéma qui signe là ses débuts sur grand écran : Jack Palance Ses yeux plissés, son visage émacié, son rictus inquiétant, Palance inspirait la peur et un éclairage expressionniste mettait en valeur ses atouts, l'acteur se révélant plutôt bon dans le film, un rôle taillé sur-mesure pour son talent, lui qui n'hésite pas à balancer les mourants dans le vide, abattre quiconque s'oppose à lui ou bien de se battre comme un chiffonnier jusqu'à son dernier souffle. Indéniablement, la révélation du film. Ce qui m'a beaucoup plu dans le film, c'est aussi le fait d'avoir su développer une vraie relation entre les deux enquêteurs, lancés à la poursuite du virus. Il y a dans ce duo une dynamique et une façon de faire que je n'arrive plus à retrouver dans le cinéma moderne. Certains y ont vu les prémices du buddy movie et d'un certain côté, ils ont raison. Toutefois, je nuancerai ce genre de considération car si le personnage de Reed est bien développé (j'y reviendrai), celui du capitaine Warren (incarné par Paul Douglas) reste dans l'ombre. On ne verra ainsi jamais sa vie de famille, on ne le verra jamais en dehors du contexte de son travail contrairement aux autres grands films du genre comme "48 heures" ou "L'arme fatale" qui développait chacun des deux protagonistes (ou antagonistes au vu de leurs caractères). Toutefois, son caractère sera bien développé mais via ce qu'en dise les autres plutôt que par ce qu'il dit. (...) Par ailleurs, le film est techniquement une petite merveille avec par exemple ce travelling arrière fabuleux qui accompagne le meurtre du clandestin, partant en plan large avec l'homme qui se rapproche, puis ses poursuivants avant d'effectuer un petit panoramique et d'accompagner l'action et le drame qui se noue. Un plan très long, bluffant et qui nous place d'entrée de jeu au cœur de l'action. Le reste sera à l'avenant avec beaucoup de plans longs, un découpage bien rythmé et une tension qui ne retombe jamais complètement. Dans son traitement de la pandémie, le film est vraiment très bien fait et exploite à merveille son décor urbain. On est tenu en haleine jusqu'au final et l'atmosphère reste assez oppressante. La critique complète ici
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 février 2010
    Un sujet maintes fois utilisé depuis avec plus ou moins de bonheur, ici on s'ennuit pas mal et même pour le cas ou la peste ne serait qu'un prétexte on ne peut pas dire que cela nous même bien loin.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    987 abonnés 4 918 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Le méchant a une vraie tête de Frankenstein. Ça se confirme dans la scène où il renverse la civière: début de la course finale excellente et trépidante.
    Le reste est une course contre la montre assez tonique.
    Bon film
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    553 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2017
    Un film noir un peu particulier réalisé par un non spécialiste du genre. Il n’y a ni femme fatale ni destins tragiques, juste un cinglé grave qui ne comprendra rien à ce qu’il se passe durant tout le film. Mais, il y a Kazan qui fait partie du peloton de tête des grands réalisateurs et ‘’Panique dans la rue’’ porte sa signature. Comme d’habitude, il est très riche par son coté documentaire et apporte aux adolescents une mine de détails sur la vie dans les grandes villes. Il comporte une histoire d’amour rare par le caractère original des deux membres du couple, elle est délicate, pudique et profonde. Elle devrait donner envie de se marier. Par ailleurs aujourd’hui où l’utilité des vaccins est souvent remise en cause par les articles médiatiques, ce film à caractère policier serait fort profitable à revoir car les ‘’bandits’’ à poursuivre sont des bactéries ayant tué plus de 30% des européens au milieu du 14 iéme siècle. Paul Douglas et Richard Widmark, comme d’habitude sont excellents et la mise en scène un régal.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 067 abonnés 4 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Du pur, du dur par le grand Kazan. Le film au suspense haletant conserve un aspect documentaire grâce au montage et à la manière de filmer de Kazan qui parvient à se défaire des canons de sophistication du film noir initié par le magnifique « Assurance sur la mort » de Wilder. Nous sommes ici dans l’urgence et pour quitter le rythme cotonneux cher à Wilder et entrer dans la description du monde brutal des grandes villes. A ce titre le film se rapproche plus d’"Asphalt Jungle" de John Huston. La peste pulmonaire qui s’étend sur la ville arrive par un étranger (un tchèque ou un arménien) et est véhiculée par les malfrats, tout ce que redoute-le plus l’Amérique, la contamination par l'intérieur. On connaît les prises de position de Kazan à l’époque de la chasse aux sorcières et il est difficile de ne pas voir une analogie entre le film et le contexte historique. Par sa persévérance et son courage Widmark incarne à lui seul toutes les vertus prônées par l’Amérique, inutile de souligner qu’il est parfait dans le rôle. Son contrepoids est incarné par Jack Palance qui obnubilé par l’appât du gain et son désir de vengeance n’hésite pas à se colleter au virus. Le film est donc une longue course poursuite menée d’un côté par le médecin et un policier qui recherchent les porteurs du virus et de l’autre par le chef des malfrats persuadé que l’émigré était en possession de quelque chose de grande valeur, d’où le déploiement de moyens mis en œuvre par les autorités pour le retrouver. Widmark est admirable dans son premier rôle sympathique après avoir été cantonné dans ceux de traîtres par d’autres maîtres du film noir comme Hathaway ou Dassin. Jack Palance est tout aussi impressionnant pour sa première apparition sur l’écran qui campe un chef de gang tout à la fois brutal et visqueux. Si on ne peut pas parler de chef d’œuvre du film noir au sens strict du terme, on ne peut que s’incliner devant la maîtrise de Kazan qui réalisera peut de temps après « Sur les quais » avec Brando, mais ceci est une autre histoire. A noter le clin d’œil de la fin quand Widmark rentre chez lui après avoir sauvé la ville d’une épidémie meurtrière il tombe nez à nez avec son voisin qui lui recommande gentiment d’être plus présent auprès de son fils.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    L'intrigue: le super-héro sauve les Etats-Unis, et pourquoi pas le monde !!! Sa femme est belle et amoureuse; leur gosse mignon comme tout; tous les trois forment la famille idéale étasunienne des années 50. Le super-héro a toutes les qualités: il est courageux, pugnace, généreux, intelligent; on en passe et des meilleures... C' est d' ailleurs un militaire prêt au sacrifice suprême pour son pays (et pourquoi pas pour l' humanité entière!). Mais, face aux méchants, le super-héros gagne! Le tout est bien filmé; quant aux acteurs: rien à redire. Mais le scénario est si mièvre et si invraisemblable, quasiment grotesque, que l' on s' ennuie ferme dans cette mauvaise histoire. Notons au passage que Richard Widmark est très mal doublé dans la version française..
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 568 abonnés 12 258 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    L'ambiance particulière des grands ports caractèrise une certaine catègorie de films policiers! Ainsi, c'est dans le port de la Nouvelle-Orlèans qu'Elia Kazan a situè l'action de "Panic in the Streets"! Le thème du rècit est très original: à l'issue d'une partie de poker, un marin est tuè par l'un des truands qu'il venait de plumer! Lorsqu'on repêche son cadavre dans le bassin du port, le jeune docteur du service national constate un fait extrêmement grave et inquiètant: le marin est atteint de la peste pulmonaire et tous ceux qui l'ont approchè depuis son arrivèe, comme ceux qui l'ont tuè, risquent de porter les germes de la maladie! Les truands refusent bien èvidemment de se livrer à la police, d'autant plus qu'ils ignorent eux-mêmes qu'ils sont contaminès! Les rafles ne donnent d'abord aucun rèsultat, et cette enquête contre la montre est rendue extrêmement difficile par le fait qu'il ne faut pas alarmer la population! Dans l'un de ses premiers rôles de gentil, Richard Widmark est très crèdible dans ce personnage du service sanitaire! Au final, il en sort un classique du film noir qui plaide en faveur d'un système policier puissant! Kazan mettra encore en scène la pègre des ports dans le superbe "On the Waterfront" mais là c'est une autre histoire! A noter la magnifique photographie de Joe MacDonald...
    norman06
    norman06

    323 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Bon polar sur l'Amérique parano des années 50, ce film n'est pas le plus personnel de Kazan mais il confirme sa capacité à traiter le thème du dilemme moral à travers la solitude d'un héros torturé. Final magistral avec une éblouissante poursuite dans les docks. Superbe photo et interprétation réussie de Widmark en "gentil", face à un Jack Palance effrayant en "méchant" second couteau.
    benoitparis
    benoitparis

    99 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2011
    Un thriller qui manque d’un scénario vraiment intéressant et alourdi par les conventions. Le principal intérêt est dans le tableau du milieu portuaire de la Nouvelle Orléans, ses bars, ses marins, ses immigrés légaux ou non, ses petits trafics et ses petites frappes : c‘est l‘aspect du film qui inspire le mieux l‘émigré grec E. Kazan. Widmark incarne un héros positif sans grand intérêt, la « gueule » et les manières de voyou de J. Palance valent par contre, et comme toujours le déplacement. Le réalisateur n’a pas fait là à l’évidence son œuvre la plus personnelle.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2011
    C'est l'histoire d'une épidémie de peste qui menace La Nouvelle Orléans. Le scénario n'est pas inintéressant, mais est assez mal exploité. Certains thèmes n'auraient pas dû être abordés car ils polluent l'intrigue principale. Surtout, Elia Kazan a eu du mal à les filmer. Les scènes entre Richard Widmark et sa femme n'apportent rien à l'histoire et sont peu crédibles. Heureusement, Jack Palance fait des apparitions toujours inquiétantes. Sa bobine très reconnaissable est en soi une menace ! Le rôle des médias et ses relations avec la police auraient pu être plus approfondis, me semble-t-il. Un film qui au final se laisse voir malgré ses défauts.
    loulou451
    loulou451

    110 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    Une pleïade de bons acteurs, Jack Palance en tête, qui crève littéralement l'écran pour son premier rôle, et Richard Widmark, dont c'est ici l'un de ses meilleurs rôles. Rien à dire côté scénario qui tient en haleine le spectateur de bout en bout. On peut seulement regretter une mise en scène assez paresseuse rehaussée par une scène finale, la poursuite sur les quais, d'anthologie.
    Benjamin A
    Benjamin A

    675 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Lorsque trois gangsters tuent un émigré qui venait de gagner une partie de poker, ils ne se rendent pas compte qu'ils viennent d'assassiner un malade atteint de la peste pulmonaire... commence alors une recherche intensive pour trouver qui était en contact avec cet immigré.

    Pour son sixième film Panique dans la rue, Elia Kazan nous immerge au cœur de ces rues où des policiers, ainsi que le service sanitaire, recherchent ceux qui auraient été, de près ou de loin, en contact avec cet immigré. Le fond de l'oeuvre est assez flou, et, alors que l'Amérique était en pleine crise paranoïaque et dans l'ère du Maccarthysme, la peste symbolisant le communisme venant de l'est et qu'il faudrait, à n'importe quel prix, l'éradiquer et l'empêcher de se propager, est une possibilité envisageable, surtout lorsqu'on connait les liens de Kazan avec le Maccarthysme en ce temps-là (bien qu'il est regretté ses actes par la suite, comme il le symbolisera dans le fantastique Sur Les Quais).

    Pourtant, cet aspect-là n'est pas vraiment dérangeant tant le metteur en scène de Wild River orchestre plutôt bien son récit et alterne entre la vision du médecin des services sanitaires et celles des gangsters qui eux, ne savaient pas que l'immigré avait la peste et était recherché. Alors, l'ensemble n'est pas exempt de tout reproche, à commencer par des scènes de couples guère convaincantes et une tension qui ne tient pas sur la durée, notamment lors de certains moments forts, mais c'est loin d'être préjudiciable. Effectivement, car Elia Kazan retranscrit tout de même très bien l'atmosphère paranoïaque et étouffante, laissant aussi un suspense présent jusqu'au final pour une oeuvre qui tient en haleine de bout en bout.

    La force de l'oeuvre se trouve aussi dans la façon dont le brillant metteur en scène de Splendor in the Grass nous immerge dans les bas-fonds de cette ville et on navigue entre les ports, les quais ou encore les repères de gangsters de manière vraiment prenante, notamment grâce à la reconstitution et le talent de Kazan pour bien l'exploiter. Surtout qu'il use bien du noir et blanc contrasté et fait preuve d'une réelle maîtrise derrière sa caméra, notamment techniquement où il trouve toujours le bon ton à l'image de nombreux plans remarquable et adéquat à l'ambiance du film. Et enfin, si l'oeuvre est une réussite, c'est aussi grâce à la remarquable direction d'acteur (et c'est un aspect que l'on retrouve dans toute la carrière de Kazan, Kirk Douglas, Natalie Wood, James Dean ou encore Marlon Brando peuvent en témoigner) dont bénéficient les non moins talentueux Richard Widmark et Jack Palance.

    Panique dans la rue permet à Elia Kazan de retranscrire le contexte de son époque, celle de la peur du communisme et donc les craintes et doutes américains à travers une oeuvre paranoïaque, étouffante et sombre, qui bénéficie du savoir-faire de son metteur en scène et d'interprètes à la hauteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2014
    A mi-chemin entre le film catastrophe et le pur polar, "Clash by Night" est conçu sur une trame originale et dirigée de main de maître par Elia Kazan. La petite ville, où se déroule le drame, se trouve confrontée à un risque majeur d'épidémie de peste pulmonaire identifiée sur un inconnu tué par balle. Toute l'intrigue va consister à identifier le mystérieux cadavre et retrouver son assassin afin d'enrayer la contagion de toute la population. Richard Widmark, en médecin du service d'hygiène, domine le scénario par une présence incontestable. Paul Douglas lui donne la réplique en tant que chef de la police locale qui mène l'enquête, un professionnel décidé et aussi tenace que le médecin. Associez-leur Jack Palance, l'homme inoubliable au visage en lame de couteau, en assassin implacable, et vous réunissez une superbe brochette de stars pour un film accompli qui vous tiendra en haleine pendant 1 heure et demie. Certains analystes du cinéma y voient une propagande anticommuniste, où l'idéologie qui en découle doit être combattue comme la peste. Il faut resituer le film à son époque, où débute l'ère du maccarthysme et sa lutte contre le communisme. Il s'agit aussi de relier au fait qu'Elia Kazan a adhéré au parti communiste américain en 1934 et en a été exclu en 1936. Suite à ces évènements, il a dénoncé certaines personnes du monde du cinéma dans cette période trouble et il en a été marqué à vie, regrettant cette dénonciation. Bien qu'il n'ait réalisé que peu de films, il a laissé une cinématographie qui a marqué son époque, "Panique dans la rue" fait partie de ses petits chefs-d'œuvre. L'une des séquences les plus mémorables est la scène de tendresse entre Richard Widmark et son épouse vers la fin du film où elle lui dévoile sa grossesse.
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