Mon compte
    Dieu seul le sait
    Note moyenne
    3,9
    195 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Dieu seul le sait ?

    30 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    12 critiques
    3
    14 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2024
    Adapté du roman éponyme (1952) de l’Australien Charles SHAW (1900-1955), le film est à voir comme un exercice de style sur la vie dans une île [ici du Pacifique sud (mais tournage à Tobago au large du Venezuela), où la nourriture ne manque pas, pendant la 2nde guerre mondiale, en 1944] d’un homme et d’une femme qui n’ont rien en commun : l’un (Robert MITCHUM), le caporal américain Allison, spoiler: abandonné par son sous-marin qui a dû plonger en urgence, le laissant seul sur son canot pneumatique
    , et Sœur Angela [la Britannique Deborah KERR qui avait déjà joué une religieuse, sœur Clotilde, dans « Le narcisse noir » (1947) de Michael Powell et Emeric Pressburger], spoiler: qui n’a pas voulu rejoindre les îles Fidji et a suivi un prêtre sur cette île où il est mort il y a 4 jours
    . Le point faible du film est le scénario (tiré du livre) où la dramaturgie est limitée par essence : il ne se passe pas grand-chose spoiler: à part la présence intermittente de militaires japonais sur l’île
    . Le film est un hybride entre « African Queen » (1951) du même réalisateur, avec Humphrey Bogart (baroudeur) et Katharine Hepburn (missionnaire), pris dans la tourmente de la 1ère guerre mondiale en Afrique de l’est (avec plus de péripéties) et « Duel dans le Pacifique » (« Hell in the Pacific ») (1968) de John Boorman où un aviateur américain (Lee Marvin) échoue sur une île déjà occupé par un Japonais (Toshiro Mifune) pendant la 2nde guerre mondiale. Heureusement, le film vaut par l’interprétation des 2 acteurs [Deborah Kerr, tout en retenue, loin de son rôle « torride » dans la fameuse scène où elle étreint Burt Lancaster dans les vagues, dans « Tant qu’il y aura des hommes » (« From here to eternity ») (1953) de Fred Zinneman, film plus politique (se déroule juste avant l’attaque de Pearl Harbour par le Japon) que celui de Huston qui se contente de mettre, sagement, en parallèle religion et armée], le format en Cinémascope et la musique du Français Georges AURIC (1899-1983), à la longue filmographie et membre également du « Groupe des six » [avec Louis Durey (1888-1979), Arthur Honegger (1892-1955), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963) et Germaine Taillefer (1892-1983)].
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2023
    Un très bon film melo dramatique avec il est vrai un scénario trop linéaire, mais on s attache beaucoup à ces deux personnages totalement différents.
    Un militaire qui va échouer dans une île déserte suite à un naufrage lors d une attaque des japonais lors de la seconde guerre mondiale,rencontre une bonne sœur qui elle était en mission d evangelisation et qui perdra son Supérieur dans cette île.
    Cette rencontre va peu à peu faire naître des sentiments amoureux. Ce couple improbable va ensuite vivre des moments pénibles et renforcer cette amitié amour.
    On passe un moment agréable en visionnant ce film
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Diable que ce film a vieilli ! Cette histoire relationnelle entre une bonne sœur et un marine américain échoué sur une île proche des Fidji durant la guerre avec le Japon n’était pas mal en soi. Mais le jeu des acteurs, à l’ancienne, fait qu’on n’adhère pas et qu’on trouve le film long, malgré une durée normale. C’est globalement pas mal, mais vraiment sans plus.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Au jeu de la tentation, un marine et une religieuse s’apprivoisent sur une île tropicale en pleine Guerre du Pacifique.
    Entre conflits internes et sentimentaux, une
    histoire d’amour pudique et impossible, incarnée par l’excellent duo Deborah Kerr/Robert Mitchum.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Six ans après « The African Queen » Huston reprend dans HEAVEN KNOWS, MR. ALLISON (Dieu seul le sait) l’itinéraire relationel entre un homme et une femme que tout oppose. Sœur Angela remplace la presbytérienne Rose Sayer et le caporal Allison l’aventurier Charlie Allnutt. Mais la comédie est devenue un drame et la guerre de pacotille est spoiler:
    ici une guerre bien réelle avec ses batailles navales que l’un voit au loin comme un match de boxe (That one found the magazine – celui là est dans la soute à munition) et l’autre pense aux nombreux morts, avec ses bombardements et débarquements sur une île que nous devinons stratégique spoiler:
    . A la différence du premier film, les deux personnages (lui naufragé, elle seule rescapée d’un bombardement) sont bouclés sur une île et même, spoiler:
    suite à un débarquement des troupes japonaises, coincés dans une grotte. Tout doucement ils apprendront à se découvrir (une première, surtout pour le marine, tellement il semble « jugulaire, jugulaire »), sans jamais se départir de leur rôle (sauf, lorsque saoul, Allison avoue sa flamme à la jolie none), restant dans le « Mr. Allison » auquel répond un « Ma’am » des plus formel. spoiler:
    Huston réalise un film tout en retenue et en finesse, aidé par des interprètes exceptionnels. Debora Kerr est craquante de tendresse et de douceur et Robert Mitchum est comme d’habitude totalement investi dans son personnage (c’était son rôle préféré), tout en gardant une certaine distanciation. Les scènes d’action sont réussies (mais brèves). spoiler:
    A noter que comme chez John Ford, le réalisateur montre les japonais en soldats profesionnels et concentrés sur leur gestes et leur devoir, sans jamais tomber dans la caricature sanguinaire, les présentants plutôt comme des gens ordinaires (le bain et le discours sur le saké de leur commandant est à niveau d’homme). spoiler:
    Sans doute par ce que les deux réalisateurs ont filmés la guerre pour l’armée américaine. Malgré quelques dialogues trop longs ou quelques plans qui s’éternisent, les 107 minutes captivent l’attention et spoiler:
    la fin très ambiguë, de la part de celle qui n’a pas encore prononcé ses vœux, semble clore un premier chapitre dont « The African Queen » serait le second spoiler:
    .
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Sans doute pas le plus connu des films de Huston mais sans conteste l’un des meilleurs. Sorte de huis-clos amoureux tourné dans un décor paradisiaque, mais avec la menace permanente de la guerre en hors-champ, c’est une romance magnifique, portée par deux comédiens parfaits. Un petit bijou.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Pas le meilleurs film de John Huston, qui fait un bon film mais n'atteignant pas ses chef d'oeuvre que sont "le faucon maltais" le tresor de la sierra madre" ou "l'homme qui voulut etre roi".
    Cela reste tout de meme de bonne facture.
    C'est l'histoire d'un marine perdu en mer et qui se retrouve dans une ile déserte ou seul une habitante y habite : une religieuse pieuse.
    La réalisation est simple, la naration pro, de bon acteur mais c'est tout. On passe un bon moment tout de meme.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Il y a le cinéma d’auteurs et il y a ceux qui livrent la marchandise. Avec ce film, John Huston prouve qu’il fait partie de la seconde catégorie. Un marine rescapé et une religieuse sur le point de prononcer ses vœux définitifs seuls sur une île déserte. La situation lui donnait pourtant de la matière pour aller en profondeur tant au niveau de la psychologie des personnages que sur le plan philosophique. Cela demeure au contraire bien timide, en surface et par moments racoleur. Peut-être à cause du respect qui est porté à l’uniforme religieux et de tout ce qu’il représentait à l’époque. Cela met les deux personnages tellement sur les freins qu’on a l’impression qu’ils ne plongent pas émotionnellement malgré le tragique de la situation. Le soldat Allison qui tient son nom du fait qu’il avait été déposé à sa naissance dans un panier sur le seuil d’un orphelinat aurait pu avoir une attitude plus trouble. Sœur Angela, qui semble à prime à bord bien relaxe pour une femme abandonnée sur une île déserte depuis quatre jours et qui vient d’y enterrer son seul acolyte, aurait pu voir sa vocation plus ébranlée. Quoique cela n’enlève rien au talent de la magnifique Deborah Kerr qui démontre une fois de plus la largeur de sa palette d’actrice. Pour le reste on filme ce qui est écrit au découpage, sans plus. Pas vraiment de recherche de sens par l’image. Des scènes traînent en longueur sans raison. Au finale, les amants insulaires vont rentrer chacun à la maison sans qu’on ait l’impression d’avoir assisté au grand moment annoncé.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    10 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Robert Mitchum, qui a prêté serment aux Marines, et Deborah Kerr, qui a prêté serment à Dieu, se retrouvent seuls sur une île déserte du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Seule survivante d’une congrégation religieuse, sœur Angela voit débarquer le Caporal Allison, rescapé du naufrage de son sous-marin. Voilà comment débute ce huis-clos à ciel ouvert sous l’œil de John Huston.
    Le cinéaste de l’échec, à qui il est arrivé parfois de torpiller de beaux sujets à force de refuser un certain souffle épique dont il est aussi capable pour donner du corps à l’ensemble, parvient ici à un parfait équilibre. Là où on pouvait craindre un film uniquement bavard et maladroit dans ses rebondissements (à l’image, au hasard, du « Barbare et de la geisha » réalisé l’année suivante), il mélange avec une rare intelligence les genres pour réussir ce film inclassable, injustement méconnu. Il explore, grâce au talent de ses deux formidables interprètes, la psychologie de chacun, d’abord sans nuances puis, peu à peu, avec finesse. Il exploite parfaitement le magnifique cadre de son histoire avec un véritable sens de la photographie et trouve les ressorts nécessaires pour multiplier les rebondissements.
    Entre drame, aventure, comédie, action, survival, film de guerre, il déroule un film riche qui invite à la réflexion. Mettant sur un même pied d’égalité, non sans ironie, l’engagement militaire et religieux, John Huston montre l’évolution de deux personnages qui, nourris de préjugés, peu à peu s’ouvrent à l’autre et s’enrichissent. C’est peut-être un brin caricatural mais l’idée est franchement originale et menée sans temps mort. Un vrai beau film.
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Magnifique. Eblouissant. Une vraie surprise pour moi. et pourtant j'aurais dû m'en douter. J'avais pas fait gaffe qu'il s'agissait d'un film de John Huston. Chose étrange , je ne connaissais pas cette oeuvre majeure, ou alors je n'en avais qu'un très lointain souvenir. Beaucoup de points communs avec African Queen, et pourtant c'est quasiment au même niveau. Deborah Kerr, grande star des années 50, et Mitchum se hissent presque à la hauteur d'Hepburn et Bogart, c'est dire.

    Une oeuvre pleine de pudeur, de réserve ("Mr Allison") et de retenue. A l'époque où les films d'un Kéchiche sont sélectionnés au festival de Cannes, triste époque, ça fait du bien. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Il y a le cinéma d’auteurs et il y a ceux qui livrent la marchandise. Avec ce film, John Huston prouve qu’il fait partie de la seconde catégorie. Un marine rescapé et une religieuse sur le point de prononcer ses vœux définitifs seuls sur une île déserte. La situation lui donnait pourtant de la matière pour aller en profondeur tant au niveau de la psychologie des personnages que sur le plan philosophique. Cela demeure au contraire bien timide, en surface et par moments racoleur. Peut-être à cause du respect qui est porté à l’uniforme religieux et de tout ce qu’il représentait à l’époque. Cela met les deux personnages tellement sur les freins qu’on a l’impression qu’ils ne plongent pas émotionnellement malgré le tragique de la situation. Le soldat Allison qui tient son nom du fait qu’il avait été déposé à sa naissance dans un panier sur le seuil d’un orphelinat aurait pu avoir une attitude plus trouble. Sœur Angela, qui semble à prime à bord bien relaxe pour une femme abandonnée sur une île déserte depuis quatre jours et qui vient d’y enterrer son seul acolyte, aurait pu voir sa vocation plus ébranlée. Quoique cela n’enlève rien au talent de la magnifique Deborah Kerr qui démontre une fois de plus la largeur de sa palette d’actrice. Pour le reste on filme ce qui est écrit au découpage, sans plus. Pas vraiment de recherche de sens par l’image. Des scènes traînent en longueur sans raison. Au finale, les amants romantiques insulaires vont rentrer chacun à la maison sans qu’on ait l’impression d’avoir assisté au grand moment annoncé.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Dans ses mémoires, John Huston déclara :

    "On mentionne rarement Dieu seul le sait quand on parle de mes films et cependant je le considère comme l’un des meilleurs films que j’aie jamais faits".

    De son côté, l'immense Robert Mitchum aurait déclaré que c’était là son plus beau rôle.

    Déjà qu'il n'y a pas besoin de ça pour être fortement intéressé par un film de John Huston, mais là ça donne bien envie !

    Il raconte ici l'histoire d'un marine échoué sur une île tropicale occupée par les japonais et qui va y rencontrer une religieuse. La force du film se trouve notamment dans le portrait de ces deux personnages, leurs profondeurs, convictions ainsi qu'évolutions et le rapport qu'ils vont entretenir. Il mêle habilement film de guerre et drame intimiste, mettant en avant une cohabitation forcée alors que le conflit armé bat son plein et Huston arrive à brasser et étudier toutes ces thématiques avec brio, sans jamais en devenir lourd ou se perdre.

    Dieu seul le sait est notamment intéressant dans la façon dont le metteur en scène de Plus Fort que le Diable met habilement sur un même pied d'égalité la religion pour la nonne et l'armée pour le marine, chacun symbolisé par leurs vêtements, c'est osé et assez intéressant, ce qui en découlera une histoire d'amour que l'on devine vite impossible. Il y a une certaine pudeur et intelligence chez John Huston pour aborder cette relation, il évite les pièges du genre ainsi que les clichés pour en livrer un modèle de sensibilité.

    D'une manière tout aussi intelligente et sobre, Huston s'interroge sur la religion et les devoirs envers Dieu lorsqu'on est en danger sur une île occupée et seule avec un militaire, tout en axant de plus en plus son récit vers le film de guerre avec une fin allant dans ce sens. Il joue sur plusieurs tableaux et ce avec brio, tout en proposant une ambiance assez forte, ambiguë et pesante, totalement immersive, alors qu'il bénéfice d'une excellente écriture, tant pour les personnages que les péripéties et surtout les dialogues, sonnant toujours juste et étant assez forts.

    La force de l'oeuvre vient de la capacité à John Huston à tout gérer avec talent, notamment derrière la caméra où il propose souvent des vues d'ensemble, sublimant les paysages et faisant preuve d'une sobriété servant les personnages et propos. Plusieurs séquences en deviennent mémorables, que ce soit d'action ou non, tandis qu'il démontre à nouveau tout son génie pour diriger des comédiens, Robert Mitchum et Deborah Kerr formant un inoubliable couple impossible, chacun sachant jouer avec justesse pour mieux faire ressortir l'émotion et la puissance des personnages.

    En mettant en scène Dieu seul le sait, John Huston aborde avec justesse l'armée et la religion, n'hésitant pas à les mettre sur un même pied d'égalité, pour mieux en faire ressortir réflexion et émotion, montrant à nouveau tout son talent et intelligence et dirigeant deux formidables comédiens.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Très bon film de John Huston. "Dieu seul le sait" est une sorte de Robinson Crusoé durant la guerre du Pacifique. Le film est supporté par deux acteurs de légende, Robert Mitchum et Deborah Kerr, qui se partagent à eux deux la quasi-totalité des répliques et des scènes. La maîtrise du réalisateur fait le reste et ce dernier nous livre un bon film d'aventure dans lequel se côtoie aussi romance, action et suspens.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Une histoire d'amour sur une île déserte en temps de guerre mais l'idylle est presque celle de jeunes amoureux qui découvrent tout de la vie!!!!!
    C'est franchement gentillet et pas folichon mais c'est agréable à suivre. Évidemment on devine la fin!!!!!
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2017
    Ca change un peu du film de guerre habituel il est seulement dommage que Huston ne se lâche pas un peu plus et que le scénario ne propose pas quelques rebondissements plus consistants. Si on n'était mauvaise langue on pourrait dire aussi que c'est la victoire du sabre et du goupillon.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top