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Darkdidi
5 abonnés
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5,0
Publiée le 9 octobre 2006
David Lynch qualifie son film de fugue psychédilique. On ne peut être que d'accord avec lui en voyant de film où se mêlent situations bizarres, images de cauchemar et de rêve, bande son sublime, le tout monté comme le labyrinthe de notre esprit. Où est le désir ? Où est la haine ? On ne peux expliquer ce film qui restera à jamais sans issue.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce film. Ambiance et univers bien plus sombre que dans Mulholland Drive. De l'enfer teinté de divers sentiments. Un film énorme qui porte bien la patte de David Lynch.
Lost Highway incarne parfaitement le genre de film qu'on ne peut pas "bien aimer". C'est impossible. Incroyablement complexe, voire totalement dénué d'explication rationnelle, certes, avouons-le. Mais pas incompréhensible. Qu'on croie ou non à la puissance de la libre interprétation, force est de constater que ce film représente une source d'imagination et de fascination inépuisable. De mon côté, c'est la vénération absolue : jamais une atmopshère n'aura été aussi incomparable ; jamais des acteurs n'auront été aussi intriguants ; jamais la musique n'aura été aussi prépondérante ; jamais les sentiments n'auront été aussi troublés à la vue de l'homme mystère. Lost Highway fait partie de mon panthéon personnel. Lynch aussi.
David Lynch est tout simplement un géni. J'avais déjà adoré Mulholland Drive, film hallucinant dont les interprétations restaient toutes personnelles. Pour Lost Highway, c'est la même chose : le spectateur est déboussolé et cherche à restituer le vrai sens de l'histoire. C'est ça qui est génial, chacun a sa version du film, sa touche personnelle. C'est du cinéma nouveau, qui constitue le rêve, le mystère, la résolution. David Lynch mélange les genres et passe du style David Cronenberg au style Martin Scorsese en passant par Michael Haneke. C'est tout simplement brillant et passionnant. On ne s'ennuie pas une seconde, on est absorbé et même effrayé par certaines scènes divinement bien filmées. Ainsi, on cherche à savoir qui est qui, l'apparition de nombreux personnages vient troubler le spectateur comme l'apparition de l'homme mystère interprété par l'inquiétant Robert Blake (la scène du téléphone est culte). Bref David Lynch fait revivre le cinéma basé sur le rêve, sur l'interprétation et sur la passion. On aime ou on aime pas. J'ai adoré.
Film de la césure (le film se fracture avant de repartir), c'est un chef d'oeuvre cubique où Lynch malaxe ses fantasmes et ses pulsions dans un enrobage comprenant les codes du film noir et policier. Plus fort qu'Hitchcock?
Lost Highway est un très très bon Lynch. A mi-chemin entre Twin Peaks : FWWM et Mulholland Drive, le film, sorti en 1996, marquait le grand retour de Lynch après 5 ans d'absence après l'echec injustifié de l'adaptation cinématographique de Twin Peaks. Pour son retour Lynch fait fort et signe son film le plus incompréhensible et le plus malade. Après un générique absolument exceptionnelle ( une autoroute plongé dans la nuit qui defile à toute vitesse avec en fond "I'm deranged" de Bowie ), on rentre dans l'esprit torturé et paranoïaque de Fred Madison incarné par un Bill Pullman en grande forme. Et qu'importe ce qu'on peut croire pendant tout le reste du film, on en sortira pas. On retrouve dans le film des thèmes proches de Mulholland Drive : la route, la femme ( blonde et/ou brune ) fatale, et bien sur L.A. . C'est d'autant plus un film purement lynchien qu'il a été tourné lors de plusieurs scènes chez le maitre lui même ! Musicalement, le film est unique dans la filmographie de Lynch. Lost Highway est un film très angoissant et silencieux lors des 30 premières minutes, puis ca devient complétement psychédélique et très bruyant : Marilyn Manson ( qu'on aime l'homme ou pas, son univers est souvent très proche de Lynch : son titre "Wrapped in Plastic" de son premier album, le titre de son quatrième album Holy Wood (in the shadow of the valley of death) est aussi très evocateur par rapport a Lost Highway, Mulholland Drive et sans doute le futur Inland Empire. Sans oublié que Manson fait une apparition très brève dans LH, et qu'il aurait eu un rôle encore plus important dans MD si le film était devenu une série ), Nine Inch Nails, Smashing Pumpkins, Rammstein, bref ce pauvre Badalamenti a pas trop la place de se faire entendre, mais on peut entendre déjà quelques mélodies qui trouveront leur pleine mesure dans MD. En tout cas la BO de LH est un must. Enfin il n'y a pas que Manson qui est étrange dans ce film : Robert Blake ( Mysteryman ) dont LH fut le dernier film p
Un grand film, peut-être celui qui m'a fait le plus flippé. Puisqu'on ne peut pas louper la comparaison avec Mulholland Drive, j'y vais : tout aussi bizarre, inquiétant et "nourrissant" (en réflexions diverses), mais légèrement en-dessous en ce qui concerne cette impression de cohérence. Mais à part ça rien à redire, c'est à voir et à revoir.
En tant que cinéphile averti voici tout simplement mon film préféré. Dans Lost Highway, les émotions vous portent d'elles-mêmes vers l'indicible et le sublime, la beauté fascinante des images prend lentement possession de votre être. Sur fond d'une musique enivrante et puissante, les idées se développent, se déplient en un gigantesque tableau pour vous entraîner ailleurs, là, dans le monde imaginaire et névrotique que David Lynch a magnifiquement créé pour nous.
La mise en scène de lost highway est une mise en scène « psycho subjective » c'est-à-dire quelle nous plonge dans la (ou les) peau(x) dun meurtrier qui inconsciemment veux oublier ce quil a fait au point dentrer dans un autre personnage , lequel sera poursuivit par son inconscient sans jamais pour autant retrouver la mémoire. Il y a dans lost highway la même intensité meurtrière que dans shining ou cest linconscient qui pousse a tué, cette notion oriente la camera et le montage de Lynch dont le film rappel lunivers du cauchemar alternant fantasmes et violence pour finir par ne faire quun avec la diffusion du film porno sado masochiste dans lequel joue Alice. Les interprétations de lhistoire peuvent variées selon les spectateurs et ne sont pas un obstacle a la visions du film qui au même titre quune uvre abstraite de Picasso peux touchez sans pour autant vouloir dire quelque chose. David Lynch a inventé une nouvelle définition du cinéma. bravo et tant pis pour ceux qui n'on pas compris la beauté de ce chef d'oeuvre.
Pour tout ceux qui n'aiment pas les films de Lynch : il ne vous manque qu'une certaine sensibilité pour apprécier tout le travail psychologique de Lost Highway... Le film le plus tordu de Lynch mais aussi le meilleur.
Un couple trouve, devant chez lui, une cassette vidéo sur laquelle il est filmé à l'intérieur de son propre appartement en train de faire l'amour... La suite est à l'avenant et on fini par comprendre qu'il n'y a rien à comprendre. Lynch nous invite tout au plus à interpréter cette histoire sortie de son imagination délirante. Il nous avait habitué à ne pas trop s'inquiéter des phénomènes étranges qui se produisaient régulièrement dans ses films mais c'est la première foi qu'il base tout un film sur l'inintelligibilité de l'histoire. Lynch ne cache pas qu'il considère le spectateur comme le témoin de ses rêves éveillés. Sa mise en scène s'attache constamment à créer un climat étrange, voire délétère. Dés les premières scènes, il installe sa caméra immobile dans un appartement qu'il caractérise par des angles saugrenus, une lumière orangâtre persistante. Quant aux habitants d'apparence ordinaire de ce luxueux appartement, Fred (Bill Pulman) et Renée (Patricia Arquette), ils marchent à pas feutrés, tout de noir vêtus, tout en séchangeant des banalités. Fred est un homme ordinaire victimes dévénements extraordinaires qui, dans un premier temps, vont altérer le comportement au point d'en faire un assassin inconscient, et , dans un second temps, littéralement transformer en une personne différente. Schizophrénie ?, intervention du Diable ? le film nen dit pas plus et chacun doit se faire son propre film car pour Lynch, "les mystères sont merveilleux jusqu'à ce qu'on les résolve" (Cahiers du cinéma n° 509 p.29).
Epoustouflante variation sur la nature du temps et sur l'Identité, "Lost Highway" aurait pu tout aussi bien naître de l'imagination de Borges. Ajoutez-y un scénario de film noir et vous tenez une réalisation qui fera date. Le labyrinthe qu'il tisse aurait pu se perdre en préciosité et effets de manche (comme il le fera un peu avec "Mullholand Drive"). Il n'en est rien, la dimension ludique aidant. Lynch est grand.
Un vrai film de Lynch , trés complexe, ou, bien sur, on ne comprend pas tout la premiere fois (ni celle d'apres à mon avis) mais c'est sa qui fait la magie de ses films , on est fasciné par l'ambiance! Angoissant par moment, toutes les émotions sont presentes et on se demande jusqu'a la fin ce que recherche Lynch a travers le personnage principal! Vraiment un trés bon film.
Lost Highway est un cauchemar surréaliste, une oeuvre sombre et magnifique, lune des plus déroutantes de Lynch. De toutes façons Lynch ne fait pas de films pour quon les comprenne, mais bien pour que le spectateur sinterroge. La prestation de la sublime Patricia Arquette ajoute encore une saveur particulière à ce qui reste, à mon humble avis, le meilleur film de tous les temps, tous genres confondus.
Lost Highway est le film le plus incompréhensible de David Lynch. Même au bout de plusieurs visionages, on élucide à peine un tiers de l'énigme. C'est ça qui le rend culte !!!