David Lynch, on aime ou on n'aime pas. J'ai beaucoup aimé ce film que je trouve vraiment très intriguant ; presque autant que mulholland drive. David Lynch est vraiment quelqu'un qui m'intrigue et dont j'apprécie énormement les films. Merci pour tout.
Une etoile!!Et oui vous avez bien lu,une etoile! Parce qu'il la merite quand meme son etoile le pere lynch.Pas pour le scenario de son film bien sur!Pas pour la profondeur de sa thematique,non plus!Pas meme pour l'ambiance malsaine qui se degage du truc? NNOOONNN!!!Certainement pas!Mais alors pourquoi lui mettre une etoile quand meme???!!!Tout simplement parce qu'arriver à se faire aduler par une cohortes de fans tous plus pretentieux les uns que les autres ( tous d'accord pour crier au genie de lynch,incapable de fournir deux analyses du film identiques,ça resume la chose! ),reussir à se faire financer pour realiser des rubicks cube intellectuels ( au moins les rubicks cube il y avait une solution...) mais SURTOUT!!!reussir l'incroyable tour de force de me faire tenir toute la durée de son film ( ce qui n'etait pas gagné d'avance! ) pour finalement terminer par une pirouette,en prenant bien le temps de se foutre de ta gueule,et bien moi je dis chapeau! Et comme certains de mes profs le faisait avec les cancres en leur mettant un demi point pour l'encre utilisé,ben moi je lui met une etoile!Qui osera dire apres ça que je suis mauvais perdant??
Pour la majorité des films, je ne lis pas leur synopsis avant pour mieux les découvrir entièrement à l’écran. C’est le cas pour Lost Highway dont j’ai découvert la complexité de l’intrigue au fur à mesure du récit sans forcement être sûre au final d’avoir bien compris le film dans son ensemble car sa narration entre autre est non linéaire et le temps multiple ou bien certaines scènes sont complètement insolite. La complexité de l’histoire vient du fait aussi que le film change plusieurs fois à un moment donné de point de vue en permutant les personnages d’une identité avec une autre. C’est après avoir vu le film que j’ai compris en lisant le synopsis d’ allo ciné la raison du choix narratif du récit puisqu’’il raconte l’histoire d’un homicide à travers les différents point de vue d’un homme schizophrène. Néanmoins à l’instant que j’écris cet critique (j’ai vu le film il y a 3 jours) je me pause encore la question sur la bonne interprétation du scénario car je me demande par exemple si le mécanicien est le frère du musicien ou son double ? En tout les cas, il est clair que le réalisateur a réussi son objectif de brouiller les pistes en inventant un procédé narratif original qui repose principalement sur le décalage et le dédoublement de ses personnages. Egalement, David Lynch reprendra ce style narratif fouillé dans Mulholland drive qui ne traite pas de la schizophrénie mais de la paranoïa et de l’amnésie et poussera à l’extrême le procédé de monde parallèle dans INLAND EMPIRE. A noter aussi que la BO composée entre autre par David Bowie, Lou Reed, Marilyn Manson est excellente.
Oeuvre magistrale destructurée aussi déroutante qu'énigmatique. La toile tissée par Lynch est saccadée tel un miroir aux multiples facettes. La bande sonore est exceptionnelle tant par sa valeur artistique que par sa diversité, et elle exalte les scènes sublimes. Lost Higway n'est pas un film facile, il ne se regarde pas comme un autre, il faut pouvoir s'y immiscer et en comprendre les mécanismes par "intériorisation". Enfin, le cinéma de Lynch est à son art ce que le cubisme est à la peinture. La plastique de Patricia Arquette et l'essai du cinéma expérimental sont des raisons suffisantes à étudier le film.
Pour apprécier 'Lost Highway'(1997) à sa juste valeur il faut refuser de lui offrir qu'une seule interprétation. Car si dans un premier temps l'expérience est déroutante, tendue, excitante, un regret subsiste : la culpabilité d'avoir cru saisir quelques clés en oubliant finalement l'essentiel. Cauchemar ou hallucination ? Fugue psychogénétique (terme employé par Lynch) ou dernier trip avant la mort ? Qu'importe! Puis on le visionne encore et encore, on en discute avec des potes (dans le délire Lynch de préférence!), on s'attarde sur les détails et l'idée commence à se dessiner... pourtant doutes et mystères perdurent. Alors on se dit : si ça se trouve ma première interprétation fut meilleure que la dernière... Ce qui est certain c'est que le cinéaste de l'onirisme a réussi son oeuvre, énigmatique à souhait, où les autoroutes sont archi perdues! Doté qui plus est d'une bande-son électrisante, envoûtante et superbe, un film qui annonce à merveille le sublime 'Mulholland Drive'.
Je vais parler honnêtement, je n'ai rien compris au film (surtout la fin). Cependant, et bizzarement, il m'a captivé, même énormement envouté, tant grâce à ses acteurs que par sa noirceur, par sa réalisation que par son histoire (que je n'ai pourtant pas compris...). A voir!
Incompréhensible, tant le film que les critiques qui lui sont attribuées. Pis encore, certain trouve ce film beau car incompréhensible! Comme pour l'art moderne ou l'existence de Dieu, face à son incapacité à comprendre en s'en remet à lui et on le vénère. Et ben, c'est pas du tout mon genre, un réalisateur ou un artiste peu faire quelque chose d'abstrait mais doit chercher à nous communiquer quelque chose même s'il refuse de dire quoi et laisser notre interprétation libre, je pense à Stanley Kubrick à propos de "2001, l'odyssée de l'espace". Mais alors que voir dans cette pellicule longue de 120 minutes à part que David Lynch est fasciné par les lignes blanches? Les trois premiers quarts d'heures du film sont d'ailleurs pas trop mauvaises car on est encore dans l'espoir d'une intrigue, attente bien vaine, puisque la suite se révèle plus proche des vieux films érotiques qu'une quelconque oeuvre artistique.
Cinéaste quelque peu déjanté et à l'univers particulier, David Lynch mit en scène au cours de l'année 1997 le fameux "Lost Highway" qui fait aujourd'hui encore couler beaucoup d'encre. Inclassable, l'oeuvre est une sorte de voyage au plus profond des rêves de chacun, entre-mêlant délire total, impressions de déjà-vu, dérives imaginaires de situations vécues et bien sûr un bon paquet de phantasmes ! Shizophrène, ce long-métrage l'est totalement. Malsain, dirons les uns, onirique pour les autres mais toujours est-il que les dédoublements de personnalité ne manquent pas tandis que le réalisateur mélange très habilement ses personnages, jusqu'à en faire perdre toute trace rationnelle. La dualité brune-blonde incarnée par l'excellente Patricia Arquette en est l'exemple parfait : troublante, envoûtante mais vénéneuse et fatale, on la retrouvera dans bien des scènes, souvent surprenantes. Au fur et à mesure que l'oeuvre se déploie, on bascule dans un monde de plus en plus violent, souvent surréaliste et parfois drôle tant le sens de l'absurde s'avère maîtrisé. Lynch travaille énormément avec la musique et bruite littéralement "Lost Highway" de manière à empoigner violemment le spectateur incapable de décrocher les yeux à quelque moment que ce soit. Le rythme est langoureux, indéfinissable dans un espace-temps précis et contribue, parmi d'autres éléments à jouer avec une atmosphère proche du fantastique et assez angoissante. Les images sont soignées, souvent nocturnes et mystérieuses tout comme cette mise en scène transférant au public des émotions fortes toujours ancrées dans cette logique de pénétration spirituelle. La virtuosité de Lynch a trouvé sa connotation avec "Lost Highway" : dommage qu'il ne l'ait pas un peu plus découpé encore et essaye de suivre quelquefois son scénario. D'innombrables fragments insensés auraient été plus judicieux, ce qui n'empêche pas le film d'être excellent.
Film envoutant aux multiples facettes. Lynch sait vous captiver et ses personnages torturés vous emmènent dans son monde. Merveilleusement sombre, Lost Highway bénéficie en plus d'une BO à tomber par terre notament dans la sublime scène dans le désert avec "Song to the siren" de This mortal coil. Le livret de la version collector du dvd renferme quelques secrêts, mais on ne "comprend" guère plus. A voir et à revoir...
Oppressant et dérangeant, Lost Highway malmène notre esprit, notre mental et notre perception des choses avec une logique chimérique jusqu’à ce qu’une indéfinissable angoisse surgisse en nous. A l’image du générique de Bowie, Lynch fascine, envoûte tout en affolant. Cinématographiquement grandiose !
Merci Lynch, merci merci merci. Une merveille ce film incroyablement en avance pour son époque. Je suis resté "scotché" sur mon siège pendant tout le film. Patricia Arquette est parfaite. Du Lynch, du vrai pur et dur.
Aie aie aie... Attention, ovni droit devant : le film, au scénario complexe, dont les scènes sont (parfois) bien filmées mais dont leur juxtaposition dans n'importe quel sens rendent toute tentative d'analyse logique impossible, est un défi au simple bon sens.
Les personnages sont plus des archétypes qu'autre chose. L'anarchie temporelle rend le scénario illisible pour mieux masquer son incongruité totale.
En bref, ce film est plus une thérapie lucrative pour un grand malade a qui on devrait quand même le priver de ses joujoux caméresques avant qu'un critique ne tombe en pamoison devant.
Pour ma part, ça risque pas d'arriver avec ce film...
Bluffant! C'est mon deuxième film de David Lynch et je suis accro. Lost Highway est exeptionnel dans tous les sens du terme. Paroxysme du genre Lychérion par excellence, ce thriller fantastico-schizophrénique déroute pas mal (l'avis de la presse a bien été partagé à l'époque). Tissant une toile saccadée, sans repère spatio-temporelle on est est forcément mis dans une situation de voyeur dérouté devant cet intrigue la plus mystérieuse possible (on nous cache tout, on nous dit rien... De quoi finir totalement parano...). Le film gagne à être revue pour réussir à atteindre cet infime état de réceptivité qui permet de capter chaque fois un petit plus, tout en restant dans le flou le plus hagard. Anthologique.