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Michel Gillen
23 abonnés
150 critiques
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5,0
Publiée le 29 octobre 2024
On a trop tendance à retenir de B Keaton ses talents d'acteur. Mais la réalisation de ce film l'enchaînement des scènes sont géniaux. Cette histoire de vendetta intégrée à une romance est menée avec une modernité absolue.
D'emblée, malgré le drame du prologue, le ton des cartons laisse entendre la raillerie critique envers cette loi du Talion que certains hommes confondent avec le sens de l'honneur ou le devoir viril. Puis le registre burlesque se développe à plein, tant dans les gags, souvent fort réussis, que dans l'absurdité de situations rocambolesques ou improbables! Cette comédie aux accents de théâtre moliéresque se distingue par ses scènes de poursuite, jusqu'à une séquence d'action/catastrophe qui rappelle plaisamment que l'art n'a pas attendu MeToo pour dessiner des personnages de femmes déterminées et actives... Une parodie du western qui mêle au rire réflexion et poésie.
Buster Keaton était quand même un genie ! Le film a une histoire intéressante (dramatique au début) avec une intrigue comique très present dans le long métrage. Cependant le film a tout de même assez vieilli, mais reste regardable et est très sympa à voir !
Ps : Impressionner par la mise en scène et les cascades qui sont très réussi !
Comme 'Battling Butler', du même Keaton, ce 'Our hospitality' démarre lentement, hors la scène d'exposition, intéressante, qui pose la situation entre les deux familles. En réalité, il faut attendre le ressort comiquespoiler: ( les membres de la famille Canfield ne peuvent pas s'en prendre à notre héros MacKay tant que celui-ci est sous leur toit) pour que l'affaire démarre et pétarade. La seconde moitié du film, pleine de rythme et de gags, devient alors tout à fait fréquentable.
Ce film muet co-réalisé par Buster Keaton et John G. Blystone en 1923, mélange habilement comédie dramatique et cinéma burlesque. Frappées par une vendetta ancestrale, deux familles se livrent une guerre sans merci jusqu’au jour où l’un des clans accueille sous son toit un membre opposé. Les gags qui s’ensuivent sont jubilatoires et remplis de poésie. Par ailleurs, les séquences avec le train préfigurent le magistral « Le mécano de la Générale » qui sortira trois ans plus tard. Bref, une œuvre riche avec « l'homme qui ne rit jamais ».
Réalisé par Buster Keaton et John G. Blystone il y a presque un siècle, ce moyen métrage muet et N&B, est un document d'histoire. D'une bonne qualité technique et avec quelques notes d'humour, ce film d'aventure émouvant montre les moyens de locomotion de l'époque, à mi-chemin entre la diligence et le train. Après un prologue dramatique assez sombre, l'histoire se reporte 20 ans plus tard à New York, ou Willy McKay joué par Buster Keaton retrouve sa sœur. Le scénario bien construit nous réserve quelques scènes jubilatoires, des surprises, des effets visuels et de bons gags.
Un classique qui est intéressant de voir au moins une fois pour le côté historique. Sinon ça a Hyper mal vieilli, le film est censé être humoristique mais il arrive difficilement à nous tirer un sourire. Difficile de lui en vouloir, il a presque 1 siècle et depuis on a usé jusqu'à la corde de ce type de gag visuels. On est vraiment sur de l'humour de dessin animé.
Le film est vraiment bien découpé et les scènes de violence trouvent leur place tout à fait légitime. Jusqu'au couple qui aime à se violenter croisé par Buster qui donne en fait une profondeur au regard sur une humanité malsaine. Les personnages développent une vraie sensibilité, la partie du voyage en train sauf pour ceux qui sont agacés par l'impassibilité apparente de Buster tisse bien le lien de la rencontre. Tout est assez bien expliqué. Les gags et acrobaties ne perturbent pas l'histoire car ils sont bien dosé jusqu'au final. C'est un drame romantique thématique convaincant, sans trop de burlesque avec des aspects convenus mais incontournables.
Si le début du film est clairement a ranger dans le genre dramatique, par contre la suite de l'intrigue nous fait bien rigoler à l'image du voyage en train qui comporte son lot de péripéties. Les gags et cascades sont d'une grande réussite et l'ensemble est donc à visionner impérativement pour les fans du cinéma burlesque.
"Our hospitality" surprend par une entrée en matière qui prend au premier degré l'argument dramatique de la querelle entre deux familles voisines; cette introduction sérieuse permet mieux le décalage avec le burlesque qui gagne la suite du film, de la longue séquence du train jusqu'aux nombreux gags mettant en scène l'opposition entre Willy McKay et la famille Canfield. "Our hospitality" commence doucement, le voyage menant à New York étant inégalement drôle et finalement sans grands enjeux; c'est à partir du moment où les Canfield apprennent que le nouvel arrivant est leur rival et qu'ils doivent le tuer, par respect de la querelle ancestrale, que le film prend son envol, trouve son rythme en enchaînant les situations irrésistibles. Chaque scène où Willy trouve un moyen de rester dans la maison de ses hôtes – ces derniers ne peuvent l'attaquer sous prétexte qu'il est leur invité – est un délice, le jeu génialement nonchalant de Buster Keaton s'opposant à l'agressivité des autres personnages, prêts à bondir dès lors que l'intrus aura sauté sur l'occasion pour fuir la demeure. Loin de n'être que le brillant huis-clos à travers lequel s'exerce un malicieux jeu du chat et de la souris, le long-métrage se déploie progressivement pour devenir un film d'aventure haletant avec course-poursuite dans la campagne, scènes de noyades dans la rivière et risques de chutes mortelles à causes des cascades, tout en conservant se puissance comique. C'est donc par la clarté de sa mise en scène (l'économie de cartons est frappante, l'image dit tout) et sa générosité narrative que "Our hospitality" nous emballe, le film parvenant même à mêler rire et émotion dans une dernière scène étonnante.
Un bon Buster Keaton. Les gags s'enchainent (j'ai beaucoup aimé le passage du train) pour amener un bon suspens (mais comment va-t'il s'en sortir ?) qui touche au film d'aventure. Mais le passage qui m'a le plus fait rire est le gag final spoiler: avec les pistolets. Courageux, mais pas téméraire !
Ce deuxième long métrage de Buster Keaton contient tout ce qui fait la grandeur de son cinéma et donnera quelques chefs d’œuvre : D’une part son personnage, naïf, sensible, ingénieux, astucieux et opiniâtre, éminemment attachant. D’autre part la qualité des gags, certains relevant du génie (la motivation des jets de pierres sur la locomotive). Keaton fonde son comique sur la création de situations, la réaction des personnages (essentiellement le sien) face à ces situations et sur le dévoiement de l’utilisation « normale » des objets. Le dernier tiers du film est plus « spectaculaire », répondant probablement, à l’époque d’un cinéma encore jeune, à une volonté d’impressionner le public. On ressort ravi de la vision de ce film, ravi d’avoir beaucoup ri et d’avoir été -étonnement- ému par le romantisme du personnage.
La ressortie en salle et en version restaurée des Lois de l’hospitalité offre une belle opportunité de redécouvrir ce film réalisé en 1923 par John G. Blystone et Buster Keaton. Ce dernier signait là sa deuxième coréalisation d’un long-métrage après avoir réalisé une vingtaine de courts-métrages au début des années 1920. Les lois de l’hospitalité brille d’ailleurs de reflets empruntés à ces courts-métrages. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Second long-métrage de Buster Keaton, Les Lois de l’Hospitalité raconte la querelle entre deux familles où ne nombreuses morts ont été causées. Mais dans ce drame muet, il en ressort plutôt une grosse comédie. La locomotive prend notamment une place importante dans l’histoire. L’acteur réalisateur a reconstruit un périple en train de 1830 et la séquence résonne comme un document d’archive. La deuxième partie montre la bêtise des Lois de l’hospitalité qui interdisent les ennemis de tuer McKay, invité à diner, par Virginie, sa future femme. Les paysages et les moyens entrepris par l’équipe sont incontestables pour l’époque. Keaton prouve ici sa maîtrise des plans et de sa ligne narrative avec cette satire des lois de l’hospitalité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44