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    Les Lois de l'hospitalité
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Mon premier Buster Keaton, et une bonne surprise. Je ne m'attendais pas à aimer à ce point. La première partie pose les bases de l'histoire, qui est semblable à celle de Roméo et Juliette, puis lentement mais sûrement, le comique s'enclenche, et les situations toutes plus jouissives les unes que les autres s'enchainent et arrivaient même à me faire rire. Buster Keaton multiplie les acrobaties pour notre plus grand plaisir, et le spectacle est assuré, avec en prime une fin hilarante.
    Un film muet bien rythmé et drôle, à tous les curieux, le film est tombé dans le domaine public, et est donc disponible sur youtube, donc n'hésitez pas.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Le burlesque est à son apogée au début des années 20 et s'invite bien dans un cinéma muet. Buster Keaton A.K.A l'homme qui ne rit jamais en est le maître en la matière, passer les premières minutes nécessaires à l'intrigue, c'est un florilège de gags plus ou moins aboutis qui nous offre une farce rythmée et aboutie. Forcément culte !
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    En plein dans les années 1920, alors que le cinéma muet est à son apogée, il était inévitable, et inadmissible pour moi de ne pas voir au moins un film de "l'homme qui ne rit jamais", Buster Keaton. J'ai déjà vu "Le Mécano de la General", probablement le film le plus connu de lui, mais c'était il y a bien longtemps, quand j'étais en école primaire, au cinéma (j'y repense, c'était une sacrée chance de voir un si vieux film au cinéma !). Du coup c'était l'occasion de retrouver cette icône du cinéma du début du siècle à travers l'un de ses premiers longs métrages.

    L'action des "lois de l'hospitalité" se déroule au début du XIXe siècle (vers 1830 plus précisément). L'histoire s'appuie sur de vieilles querelles opposant deux familles, les Canfield et les McKay. Les hommes des deux familles avaient pour vilaine tradition de chercher à s'entretuer pour perpétuellement venger la génération précédente.
    spoiler: Le prologue raconte le règlement de comptes entre John McKay et l'un des Canfield, qui s'entretuent lors de leur affrontement. La femme du défunt McKay décide d'envoyer son fils Willie (Buster Keaton) à New York, chez sa soeur, afin qu'il vive loin des querelles familiales. Vingt ans plus tard, Willie apprend qu'il hérite de la propriété de son père, et décide de s'y rendre pour en prendre possession. Sa tante le prévient alors de ce qui risque de l'y attendre. Willie s'y rend en train, et y rencontre une jeune femme qui ne le laisse pas insensible. Arrivé à destination, il se sépare d'elle pour retrouver sa propriété. Il va y rencontrer par hasard l'un des fils Canfield, supposé l'y mener, et qui va alors tenter de tuer Willie. Par chance, il n'y arrive pas, et Willie part seul chercher sa nouvelle propriété. Il y découvre une maison en ruines et finit par être invité par la jeune femme à souper chez elle. Pas de chance, c'est la fille Canfield, et bien qu'elle n'ait pas un tempérament belliqueux à l'instar de ses frères et son père, cela risque de refroidir les ardeurs du pauvre Willie.


    Celui-ci va un jour se rendre chez les Canfield sans savoir où il va, et va être traqué par ceux-ci, à une seule condition : personne ne tire sur un invité.

    En regardant ce petit film d'une heure et quart, je dois avouer que je me suis laissé entraîner allègrement par l'insouciance et le romantisme qui transpirent de cette œuvre. Nul doute que mon plus gros coup de cœur à propos de ce film, c'est Buster Keaton. J'ai retrouvé un acteur tout simplement génial, qui donne tout son sens au cinéma muet. J'ai auparavant vu quelques réalisations de Charlie Chaplin, qui m'avaient séduit par leur mélancolie également empreinte d'optimisme. J'aime beaucoup Chaplin par son côté pitre, insouciant mais extrêmement humain. Buster Keaton a un jeu différent, il est d'emblée beaucoup plus froid, et subit davantage les gags qu'il ne les crée lui-même. Mais c'est cela qui m'a fait adorer le personnage et, au-delà, l'acteur. Il tient parfaitement ce rôle de personnage poli, qui ne montre pas d'émotions, mais saura toujours agir justement et dans l'intérêt commun. Pourtant, malgré, et peut être justement à cause de cela, il a réussi à me faire rire à travers les différents gags qui rythment ce film, car il y a justement un écart entre son comportement naturel, et l'absurdité des situations dans lesquelles il se retrouve.

    Les lois de l'hospitalité est une petite pépite du cinéma muet, savoureux petit mélange des genres, plein d'entrain et d'insouciance. C'est un film juste, drôle, avec des gags bien dosés, et un Buster Keaton tout bonnement parfait dans ce rôle. Keaton était vraiment fait pour le cinéma muet, et a vécu à la bonne époque, et je suis content d'avoir la chance de pouvoir regarder ses films après tout ce temps. Le prochain de la liste sera également de Keaton, et nul doute que j'ajouterai d'autres de ses films à mes futures envies !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Grand film pour de nombreuses raisons. Une mise en scène brillante, un Keaton émouvant, un sujet particulièrement bien traité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2012
    A l'image de cette réplique, ce film amène des éclats de rire intenses et libérateurs. Après la scène d'ouverture qui met en place l'histoire, on commence les péripéties avec un voyage quelques peu mouvementé, où Keaton nous montre des gags plus souriants que drôles, mais qui donnent le ton futur du film. Ma première énorme rigolade fut la chute de cette fameuse réplique, dite avec soulagement par le personnage joué par Keaton qui ne se rend pas compte de ce qu'il raconte.

    A l'arrivée en ville, la construction est la même, quelques petits gags sympathiques, sans être franchement bidonnants, vont doucement amener aux scènes de repas / poursuite dans la maison, hilarantes grâce à une situation super originale : que faire quand on est dans la gueule du loup et que c'est, ironiquement, l'endroit le moins dangereux où vous pouvez vous trouver ; les lois de l'hospitalité fonctionnent étrangement quand même.

    Puisque, à partir de l'instant où l'on se retrouve en dehors de cette fameuse maison, la course-poursuite démarre sur les chapeaux de roue, enchaînant encore une fois des situations extrêmement hilarantes (la corde, par exemple), mais aussi des moments beaucoup plus aventureux. Et c'est dans ce burlesque amené tout à coup au film d'aventure, que Keaton va soudainement et très ingénieusement amené un suspense, autant inattendu que bien placé. On a vraiment peur pour le personnage, comme dans les plus grands films d'aventures (j'exagère peut-être un peu, chacun jugera), tout en continuant à bien se bidonner face aux gags parallèles.

    Pour finir en beauté, la dernière scène est à la fois porteuse d'une belle et intelligente morale, et d'un dernier gag superbe, peut-être même un des plus marrants du film.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2012
    L'un des Buster Keaton les plus connus, mais certainement pas mon préféré. Le postulat est pourtant alléchant, et certains gags, certaines situations sont réjouissantes... mais voilà, ça ne va jamais plus loin, "Our hospitality" est quelque part trop lent dans son démarrage pour être véritablement plaisant tout du long. Il y a de l'acrobatie (stupéfiante scène de la cascade), de l'humour, de la romance et du spectacle, et ça n'est jamais formellement déplaisant (ça se laisse même très bien suivre!), mais il manque peut-être cette sensation de rêve éveillé qui faisait le charme de nombre de ses autres films, courts et longs métrages.
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Buster Keaton, "l'homme qui ne rit jamais", montre encore une fois dans "Les lois de l'hospitalité" son génie d'acteur. La scène finale est à couper le souffle et surpasse largement les scènes d'action des films actuels ! On prend tout autant de plaisir que d'habitude à les admirer et à en être époustouflé !
    Le scénario, quant à lui, est drôle et agréable : un jeune homme hérite de la maison de ses parents, qu'il n'a pas connu, et apprend en même temps qu'une famille voisine est rivale de la sienne depuis des générations; étant en danger, il s'invitera chez ses ennemis en profitant des lois de l'hospitalité.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    Le Burlesque est probablement le seul genre cinématographique propre au muet qui, en dépit des années et des modes, a su garder une audience constante et trans-générationnelle... En termes de rythme, d'efficacité et d'inventivité, le genre reste inégalé et Buster Keaton lui a donné quelques uns de ses plus beaux fleurons : en véritable mathématicien du gag, celui-ci a construit une équation du genre dans lequel on retrouve toujours un personnage plus ou moins desarticulé en proie aux contraintes d'un univers hostile en trois dimensions, contraintes physiques contre lesquelles il s'agit d'avancer coute que coute. Se battre envers et contre tout : c'est l'essence de l'idéologie qui a mené à l'auto-construction de l'amérique. Il n'y a donc pas de hasard dans le fait que ce genre soit né ici et pas ailleurs et qu'il demeure à ce point poulaire pour le public d'aujourd'hui, car lutter à chaque instant dans un environnement hostile, n'est ce pas aujourd'hui encore plus qu'hier, le propre et la tragédie de l'homme moderne ?
    Plume231
    Plume231

    3 864 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2010
    Le deuxième long-métrage de Buster Keaton qui arrive à mixer habilement une histoire façon "Roméo et Juliette" avec les traditions sudistes. Après un prologue d'une très grande densité dramatique, le film se divise en trois parties toutes aussi réussies les unes que les autres. La première, qui fait certainement partie des séquences les plus hilarantes de l'oeuvre du réalisateur, nous compte principalement un voyage dans un train anachronique. Les gags sont très nombreux et variés mais elle permet aussi de voir le sens très profond du détail qu'avait Buster Keaton dans ses reconstitutions d'époque. La seconde, le coeur du film, nous montre ses fameuses "lois de l'hospitalité" en action mélangées à une autre tradition à la morale beaucoup plus douteuse. Là aussi cette partie se montre très drôle. Mais pour la troisième partie, qui se déroule sur les pentes d'une falaise ou dans les rapides d'un fleuve, le suspense prend considérablement le pas sur le rire pour arriver à une très grande intensité aux vues risques énormes qu'à pris Keaton. On notera aussi la présence comme partenaire féminine de Natalie Talmadge qui n'était autre que la première Madame Buster Keaton. Véritablement excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2007
    Pour son deuxième long métrage, Keaton s'inspire d'un fait divers à la Roméo et Juliette. Pour montrer la gravité de cette histoire, le film a commence de façon très tragique, avec la bataille entre les deux familles, la mort etc. Les dix premières minutes, on se demande même le bon film est dans le lecteur, aucune trace de comique, ni de Keaton lui même. Keaton est, en fait, le fils emmené loin de toute cette histoire à New York. Pour obtenir son héritage il doit revenir dans sa ville natale, et tombe pendant le voyage amoureux de la fille de la famille rivale. A partir de là commence les gags burlesques, intelligents (le chapeau dans la voiture). Tout finit bien, comme c'est une comédie, et Keaton nous fait encore preuve de son talent sur ce film.
    Jean-François S
    Jean-François S

    50 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    S'inspirant de fait historique authentique à propos de deux clans familliaux qui se livraient une guerre depuis plusieurs générations, Keaton y adapte une variante de Roméo et Juliette. Pour les besoins du film, le cinéaste fanatique de trains, fit construire une réplique de "La roquette" un des premiers train anglais. Le film préfigure à ce titre "Le mécano de la Générale". Keaton fut victime d'un accident sur ce film dans la scène des rapides où il fallit se noyer. La prise est resté dans le film pour laquelle le cinéaste inventa par la suite une scène.
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