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Olmo
51 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juin 2010
C'est Herzog qui se projette avec Fitzcarraldo, ce rêveur fou, obstiné par sa destiné, nous renvoie à nos propres désirs de grandeurs, s'y cotoient le ridicule et le magistrale, le pittoresque et le grandiose...
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4,0
Publiée le 25 avril 2012
C'est peut-être avec "Aguirre, la colère de dieu", le meilleur film de Werner Herzog! Oeuvre unique qui dèbouche sur la folie de "Fitzcarraldo", qui rêve de faire venir chanter le grand Caruso à Iquitos, au coeur de l'Amazonie! Film de la dèmesure qui rèpond à "Aguirre", dans une entreprise grandiose, ou Herzog faillit y laisser sa vie! Difficile de savoir depuis sa sortie en 1982, ce qui reste de ce long-mètrage, aussi connu pour ses dèboires de rèalisation que son rèsultat final! Encore plus difficile d'oublier cet imposant bateau, accrochè à la montagne que la brume enveloppe d'un halo presque divin, tandis qu'au premier plan, l'hallucinant Klaus Kinski, dont la blondeur et le bleu des yeux semblent une provocation à la nature, exprime un sentiment dont on ne sait pas s'il s'agit de dètresse sincère ou de folie furieuse! Un tournage èpique, un scènario hallucinè, un cinèaste tenace, un acteur principal timbrè, "Fitzcarraldo" est un film cannibale qui reste l'une des aventures cinèmatographiques les plus folles de toute l'histoire du cinèma! Une rèfèrence...
1982.Poursuivant sur la veine de l'utopie mégalomane,Werner Herzog avait la folie des grandeurs.Il retrouve pour l'occasion son acteur fétiche,Klaus Kinski,plus incontrôlable que jamais."Fitzcarraldo" est resté célèbre pour la séquence surréaliste où un bâteau est hissé au sommet d'une colline.Tout un symbole de la dinguerie d'un homme,obsédé par l'idée d'implanter un opéra en plein coeur de la forêt amazonienne.La thématique récurrente de Herzog.Un film plus picaresque et naturaliste qu'"Aguirre" qui représentait plutôt l'horreur.Dommage que Herzog juge bon d'étirer ses scènes de paysages à l'extrême à la manière de Terrence Malick.Pour moi,c'est l'antithèse du cinéma qui se doit d'être vivant,en perpétuelle interaction.C'est sûr que les images du bâteau descendant l'immense Amazone sont impressionnantes,mais vaines.Kinski lui-même semble irrégulier dans sa prestation,comme si on devait subir ses humeurs quotidiennes du tournage.La présence de la splendide Claudia Cardinale est revigorante,bien qu'elle disparaisse trop vite de l'écran.La fin,un peu trop optimiste,me semble en décalé avec le sujet.Beaucoup d'imperfections encore pour un Herzog à qui ne n'adhère décidément pas.
un film exellent. la realisation toujours tres reussi accompagne un Klaus Kinski ( qui lui aussi est toujours aussi excellent )dans une fabuleuse aventure.
Le vrai chef-d'oeuvre de Herzog! L'un des plus grands films d'aventures de la fin du 20e siècle avec Le Convoi de la peur et Le Dernier des Mohicans. Immense Kinski. Immense réalisation. Immense film.
Dix ans après le sulfureux et unique Aguirre, la colère de Dieu, le duo choc Allemand Herzog-Kinski s'allient encore pour un nouveau film. Fitzcarraldo conte le rêve d'un homme un peu fou, qui souhaite construire un Opéra dans la forêt Amazonienne. Kinski campe avec charisme cet homme aux habits blancs, aux cheveux jaunes en bataille et au regard turquoise. L'acteur est à nouveau totalement habité par son rôle, l'homme qu'il interprète est un féru d'Opéra et il fera absolument tout pour réaliser son rêve. Il traversera une montagne avec son bateau à vapeur. Le film est très enrichissant, car il nous montre les civilisations de la forêt Amazonienne, l'Amazone et le spéctateur est boulversé par tant de beauté si bien que les 2h35 passe à une vitesse folle ! Werner Herzog réalise une nouvelle fois une oeuvre unique, belle, passionante sur le rêve surréaliste d'un homme, un homme un peu dément mais plein d'espoir et de courage. Chef d'oeuvre !
comme quoi, klaus kinski n'est pas bon qu'à camper des fous ! j'ai beaucoup aimé ce film, et pourtant, je n'aime pas trop l'opéra. il faut croire que les films avec des fleuves ne donnent que des chefs-d'oeuvre
Fresque sublime de la folie excentrique d'un homme porté par ses rêves les plus fous jusqu'à réaliser l'impossible pari de faire passer un bateau au-dessus d'une montagne en pleine forêt amazone. Herzog explore encore plus loin les limites de la folie incarnée à merveille par un Klaus Kinski toujours aussi hallucinant. De plus la photographie et la mise en scène ne peuvent que bercer le spectateur dans un spectacle virtuose entre aventure, opéra et beauté plastique. Un grand moment d'évasion.
Une oeuvre éclatante de courage et d'ambition. Peut-être l'un des films les plus impressionnants de l'Histoire du cinéma. Il aura fallu plus de trois années de préparation à Werner Herzog pour qu'il accouche de ce chef d'oeuvre inestimable...Si l'on fait fi des multiples dangers que l'équipe technique et les acteurs ont rencontré durant ce laborieux tournage ( deux crashs d'avion, nombreux blessés...), on ne peut que s'incliner devant une telle maîtrise et une telle adaptation à l'environnement du film. S'agit-il de l'oeuvre d'un démiurge, de celle d'un mégalomane ou de celle d'un autodidacte ? Qu'importe, car une chose est certaine : Fitzcarraldo est le résultat d'un travail colossal, un monument du cinéma réalisé par l'un des réalisateurs les plus extraordinaires du cinéma allemand. Le personnage de Fitzcarraldo ( interprété par Klaus Kinski, d'une rare intensité ) rejoint les grandes figures du Septième Art, à l'instar de Charles Foster Kane : en effet, le fameux bateau est un peu le Xanadu de ce magnat du caoutchouc. Un film sur l'espoir et la persévérance, la foi et la volonté. Bref : un film qui donne envie de réaliser ses rêves. Werner Herzog l'a fait, lui ! Il faut le voir pour le croire...et surtout pour y croire ! Un chef d'oeuvre.
Fitzcarraldo est un film extraordinaire par son sujet,son acteur principal(Kinski) et la présence de la jungle peuplée d'indigènes.Prenant de bout en bout le film surprend par sa démesure.Du très grand cinéma qu'on peut rapprocher d'Apocalypse Now.
Très bon film! Klaus Kinski joue le rôle de Sweeney Fitzgerald,un homme passionné d'art lyrique dont le rêve est de construire un opéra au fin fond de la forêt Péruvienne.Pour ce faire il loue un vieu rafiot et s'engage avec un équipage dans ce périple, semé d'embuches tel les rapides ou encore de tribus semblable aux jivaros! Un film lent mais au suspens très présent!Notamment dans les scènes ou il ne se passe pas grand chose mis a part des roulements de tambours,battant a la vitesse que navigue le bateaux... Avec un Kinski,les yeux exhorbités... Un Grand moment de cinéma! Ce film me donne énormément envie de voir Aguirre,la colère des dieux.
Le duo Herzog-Kinski se reforme, 10 ans après Aguirre, pour un nouveau film hors-normes. Cette fois, le clou du spectacle consiste à faire basculer un bateau par-dessus une colline pour rejoindre lautre rive. Rien que ça. Des figurants trouvèrent la mort précisément en hissant le bateau. Un projet digne de la mégalomanie de Fitzcarraldo (et de Herzog). Malgré latmosphère de pure folie qui plane sur le film, ça reste un vrai bonheur pour les yeux. Inoubliable.
Dix ans après "Aguirre, la colère de dieu", Werner Herzog retourne tourner au Pérou une autre histoire sur un mégalomane maudit. Le réalisateur va une fois de plus à l'image de ses héros se lancer dans une aventure garguantuesque où il ne cessera de jouer de malchance. Il commenca son film avec Mick Jagger au coeur du Pérou, mais ne pu finir son tournage en raison de conditions météo défavorables. Le contrat de Jagger n'étant pas renouvelable l'année suivante en raison d'une tournée des Rolling Stones, il recommença avec son acteur fétiche Klaus Kinski, et retourna une grande partie de son film. Signalons également que Herzog pour la réalisation du film refusa catégoriquement tout procédé de tromperie en ce qui concerne le bateau en fer (exception faite du franchissement des rapides); c'est donc un véritable bateau à vapeur qui fut hissé au sommet d'une colline pour les besoins du tournage. Kinski fut encore une fois impregnié de son personnage a tel point que les indiens locaux trouvèrent Herzog en lui proposant sérieusement de le tuer.