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VOSTTL
94 abonnés
1 930 critiques
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2,5
Publiée le 4 novembre 2024
Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre. Envie de revoir « Hommes femmes : mode d’emploi ».
Je le dis d’emblée pour « Hommes femmes : mode d’emploi » je n’ai pas trouvé le mode d’emploi parce que pas du tout convaincu par le récit de ce Lelouch. Une petite déception après l'émouvant « Les Misérables ».
Cependant même s’il déçoit, je lui reconnais des moments de grâce comme cette séquence où Benoît Blanc (Bernard Tapie) prend dans sa voiture Fabio Lini (Fabrice Luchini) après que tous deux ont visité leur médecin. Fabio Lini, constamment impressionné par quelques formules émises par Benoît Blanc, lâche ponctuellement un « C’est énorme » amusant. Parmi les formules, il y a celle-ci qui revient souvent : « Le pire n’est jamais décevant ». A noter que dans cette séquence sensée se dérouler dans Paris, pas un seul feu rouge ! Benoît Blanc conduit non-stop sans s’arrêter sans se préoccuper des voitures sur sa droite sur sa gauche. Puis d’autres moments plaisants avec Pierre Arditi. J’ignore sa part d’improvisation dans certaines scènes, mais "C'est énorme" !
Comme je l’ai évoqué pour ses films précédents, Claude Lelouch convoque une personnalité du moment ; ici, Patrick Husson qui joue un sans-abris dont le timbre se rapprocherait des castrats. « Si on a inventé les contes de fées, c’est pour des gens comme lui » déclare Claude Lelouch.
Destins croisés, rencontres inattendues et hasardeuses, entrée en matière déroutante: nul doute que nous ne soyons chez Lelouch et au coeur d'une mise en scène tortueuse qui fait habituellement, ou souvent, son charme. Pas ici. Car on a rarement ressenti le procédé et l'affectation du style Lelouch. Phénomènes attractifs (ou commerciaux?) du Tout-Paris, quelques personnalités en vogue viennent s'intégrer à la famille lelouchienne. Pour un résultat finalement dérisoire. Bernard Tapie, personnage central du film, fait quasiment du Tapie, Luchini fait du Luchini, Ophélie Winter...fait du cinéma. Tout ça pour ça, ai-je envie de dire. Car l'histoire de Lelouch s'enlise dans de stériles bavardages sur le sens de la vie, le couple, la mort. Articulé autour de la forte personnalité de Benoît Blanc-Bernard Tapie, affairiste fortuné et blasé, séducteur patenté, le récit exprime confusément une philosophie imagée et généraliste sur l'existence du commun. Le propos est peu convaincant sur la forme, pas vraiment transcendant sur le fond. Finalement, en dépit de quelques scènes charmantes ou insolites bien à la manière du cinéaste, on est confronté à un film qui manque trop visiblement de sincérité et de spontanéité.
Assez représentatif du cinéma français des années 1990. Un Paris encore populaire, un monde sans internet où la télévision est reine, d'excellentes acteurs, à commencer par Tapie. Les dialogues sont percutants. La première partie met en place une galerie de personnage, la deuxième relie entre elle les intrigues, avec un peu de déception : le soufflé retombe un peu. Ce qui agace egalement c'est le côté étalage de de Peoples : la fille et la compagne du réalisateur, un grand chanteur dans son propre rôle ou un animateur télé. A cela s'ajoute la mise en abyme du film tourné dans le film qui donne un côté nombriliste d'un cinéma peu creux où l'on reste entre soi. Tres plaisant à voir malgré tout ces défauts.
plusieurs histoires qui sentrecroisent avec comme fil conducteur le genie creatif de Lellouch, et le talent surprenant des acteurs notamment Arditti, Luchini, Tapie, Soral ... La singularité de ce film repose sur le recyclage de B. Tapie en acteur de cinoche et qui, pour un coup d'essai, nous fait un coup de maître.
Un film ennuyeux a mourir presque , car les dialogue , l'histoire tous est lourd , d'une lenteur incroyable ou n'est captivé a aucun moment . Ophélie Winter quesce qu'elle faire ici ? sont jeu d'actrice et tellement mauvaise oh mon dieu j'ai jamais vue cela le pire du pire , Fabrice Luchini qui est dans la sure réaction , sur jouer aussi , Bernard tapie en comédien ce n'est pas vraiment ça mais ce n'est pas pire que miss Winter (personne ne peux faire pire en même temps ) , Heureusement pour l'homme d'affaire et l'acteur intellectuel Luchini que leur charisme relèves le niveaux de ce film dont y a pas grand chose à grande , une ou deux dialogue sont bon le reste pas terrible. Un film de plus de 2h alors qu'on tous le monde aurait pu faire la même histoire en 1h30 incompréhensible. On a quand même un petit quelque chose qui fait qu'on souhaite voir la fin pour savoir comment ça va ce terminer sinon tous le monde passerais sont chemin au boit de 30 min ou 1h ! seul l'action qui entoure deux adolescent est intéressant et nous tiens un peux sinon poubelle le reste !
résumer : homme d'affaires sans scrupules. Une endoscopie gastrique les fait se rencontrer chez l'éminent professeur Lerner. Son assistante, le docteur Nitez, reconnaît en Benoît un amant qui l'a autrefois bafouée. Par vengeance amoureuse — et curiosité scientifique — elle intervertit les résultats de la biopsie, faisant croire à Benoît qu'il a un cancer et laissant ignorer à Fabio le mal qui le ronge. Une amitié se forge entre les deux hommes, chacun découvrant à travers l'autre un mode d'emploi pour sa propre vie. Parallèlement, une « veuve noire » très distinguée cherche de riches veufs éplorés, deux adolescents qui se sont croisés aux sports d'hiver tentent de se retrouver, et un SDF à la voix d'or va vivre un conte de fées.
C'est un bon Lelouch, fidèle au modèle Lelouch pour qui les années 90 ont été je trouve assez prolifique. On a une belle ribambelle d'acteurs avec Luchini, Tapie, Martines, Arditi, Holgado, Khorsand, Soral, Cellier, Duléry et Fares. Bref du beau monde pour une comédie humaine divertissante, très années 90, avec une couleur bleu gris, un peu triste des fois. Les personnages, très différents, vont se rencontrer, s'aimer et c'est le prétexte pour faire encore une fois un film d'hommes et de femmes.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 16 avril 2021
Hommes, femmes mode d'emploi se situe dans la même ligue que pratiquement tous les efforts de Lelouch qui l'ont précédé. Le réalisateur reste fidèle à ses thèmes favoris notamment le destin et les fortunes de la vie qui lient les différents personnages. Il y a un montage bancal et des personnages qui aiment philosopher sur la vie et le temps qui passe de manière inutile (la séquence entre Lucchini et Tapie dans la voiture lorsqu'ils parlent du philosophe et du mathématicien français Pascal) confèrent au film une aura simpliste. Et il y a encore ce défaut de sa part d'inclure des séquences superflues et une sous-intrigue qui apportent à peine quelque chose au gros de l'intrigue principale comme les séquences avec les deux clochards et la sous-intrigue mettant en scène la fille de Claude Lelouch et le fils de Ticky Holgado. Comme je l'ai déjà écrit le casting compense un peu le côté improbable et dangereusement naïf de l'entreprise et la virtuosité de Lelouch à la caméra est parfois prenante mais est ce suffisant peut-être pour certain mais pas pour moi...
Encore une belle comédie humaine, coécrite et mise en scène par Claude Lelouch. Il nous propose des scènes magnifiques sur la vie, l'amour, la mort, thèmes chers à ce cinéaste. Il nous offre de grandes séquences et de superbes dialogues entre Bernard Tapie et Fabrice Luchini. Outre de belles images de Paris la nuit, ce film possède d'autres bons atouts comme sa BO signée Francis Lai et son casting avec une lumineuse Alessandra Martines et la magnifique voix de Patrick Husson dans le rôle du chanteur. Après ce 22 ème film visionné, Claude Lelouch occupe avec Patrice Leconte, Claude Berri et Bertrand Blier une place de choix dans ma playlist de réalisateurs Français.
Beaucoup de tendresse pour Lelouch et son obsession pour les croisements des chemins , le destin ! Une brochette d'immense acteurs. Un Nanard qui surjoue un peu...Cette histoire c'est presque prémonitoire pour lui !
du lelouch tout crache .... une pleiade d'acteurs talentueux... de la musique ... mais une histoire se perdant dans des dedales de details... pour les amateurs du genre... moi j'aime bien !
Ah Lelouch ! Comme toujours son histoire tourne autour des rapports humains, amours, richesse, pauvreté, malheur, bonheur etc tout et rien filmé en force mouvements de caméras tournoyantes pour ne pas dire fatigantes. Et en prime dans celui-là, outre la présence incongrue de Bernard Tapie, un chanteur lyrique SDF ridiculement filmé. On a beau être indulgent avec le style du réalisateur, en 1996 ça ne prenait pas du tout. Un peu plus de deux heures de vent, de vide, de digressions sur les choses de la vie aussi creuses que vaines. Non vraiment, pas grand chose à garder dans ce fourre-tout bavard et ennuyeux.
Beau, fin, romantique, magnifique. La caméra tourne autour des scènes c'est ce qu'on aime dans tout Lelouch, les dialogues sonnent souvent très juste et sinon très jeu, les acteurs sont touchants et les sentiments donnent le tournis. Impossible de s'en passer ni de s'en lasser, ce film imparfait est un miracle.
A t'on seulement le mode d'emploi de l'humain en général, la notice d'utilisation, de compréhension? Dieu peut être, bien que ce ne soit pas une certitude, même s'il le créa. Aussi complexes soient l'homme et la femme, des pulsions purement simplistes nous animent, telles que l'amour, la haine, l'incertitude, le besoin de reconnaissance...toutes ces choses. Il n'y a pas de mode d'emploi. Selon Lelouch, rien n'est plus beau que la vie elle-même. Sensation traduite à travers les yeux d'un mourant à qui l'on apprend qu'il va finalement vivre. Son film est une fable empreinte de romantisme, de douceur, et aussi d'humour. Un humour très cérébral, dicté par la prose poétique et théâtrale de Fabrice Luchini, tout à fait son aise dans ce rôle de comédien policier anxieux. L'acteur, comme à son habitude, est bluffant d'interprétation. Son jeu est irréprochable, habité par la beauté des mots et l'expressionnisme littéraire. La plus grande surprise serait plutôt la présence inopinée de Bernard Tapie, alors qu'il partage encore sa vie avec la politique. Celui qu'on ne connaissait pas en temps qu'acteur est également excellent dans un rôle taillé sur mesure. Bien des personnalités défilent dans ce métrage, mais le tandem précédemment cité porte à lui seul le film sur ses épaules. Une comédie dramatique scénaristiquement complexe, bâtie autour de l'humain, des relations entre anonymes qui s'ignorent, sur un coup de foudre, un mensonge, une rencontre. C'est une succession de scénettes, d'interactions entre protagonistes. Une touche de cinéma d'auteur. D'ailleurs, le caractère philosophique de l’œuvre pousse à la réflexion. Coïncidences et destins croisés sont les pêchers mignons de Lelouch, sans oublier les envolées lyriques et les mises en scènes théâtrales. Une parenthèse dans la vie des gens sans aucune arrière pensée, façon vieille France. Une histoire de la vie. 3,5/5
Une étrange histoire d'amitié entre deux hommes que tout oppose. Un film au casting surprenant mais qui fonctionne, et aux dialogues souvent savoureux (avec des répliques devenues cultes).