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chrischambers86
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4,0
Publiée le 26 janvier 2012
Plus de 75 ans après sa sortie, "Peter Ibbetson" d'Henry Hathaway garde plus que jamais la plupart de ses qualitès intactes avec un mèlange d'ombre et de lumière somptueux! C'est à la fois dans sa première partie quelque chose d'autobiographique puisque ça raconte l'enfance d'un petit garçon à Paris qui est d'origine anglaise et qui, peu à peu, bascule dans une sorte de fèerie, avec un mèlange entre le rèel et le rêve, avec pas mal de force et de talent! Le couple Gary Cooper-Ann Harding vive leur histoire exaltante pour un très beau film surrèaliste! Quand on regarde le mètrage attentivement, on s'aperçoit que l'èmotion, le surnaturel, le pouvoir romanesque tient d'abord à cette histoire d’amour fou quasi-poètique et à la manière dont Hathaway a tournè ça avec un minimum d'èmotion! Lumineux et lyrique, avec ce style si particulier aux scènes fantastiques, la dernière demie-heure, avec ce refus de surligner tout le côtè onirique, donne vraiment sa force vèritable à "Peter Ibbetson". A noter le petit rôle d’Ida Lupino dans un personnage entre la vulgaritè et la frivolitè avec dèjà ce charisme extraordinaire...
Ls histoires d'amour ne sont pas celles que je préfère au cinéma mais il existe quelques exceptions. "Peter Ibbetson" fait partie de celles-ci. Mâtinée de fantastique, cette romance séduit par sa puissance lyrique et émotionnelle. De plus, cette thématique de l'amour impossible, si courant dans le Septième Art, est ici transcendé par la mise en scène de Henry Hathaway et le jeu de ses acteurs. Très bon long métrage, plein de poésie avec une tendance au tragique.
Une des plus belles histoires d'amour de toute l'histoire du cinéma ! L'atmosphère onirique et romantique unique du film confère à celui-ci le rang de classique définitivement idémodable. Au niveau de l'interprétation, si Ann Harding peut parfois paraître un peu froide, Gary Cooper lui est magnifique et incarne un de ses plus grands rôles. C'est certainement aussi le meilleur film de son réalisateur Henry Hathaway. Un chef d'oeuvre.
D'après un roman de George du Maurier. C'est l'histoire d'un amour impossible à cause d'un meurtre. 2 enfants amis d'enfance, garçon et fille, se rencontrent des années plus tard,et tombent amoureux, mais la femme est mariée à un comte. L'amant tue le comte, ce qui fait qu'il finit le reste de ses jours en prison. Mais l'amour étant plus fort que tout, les amants réussissent à se retrouver par des rêves puis par la mort. Histoire très romantique, invraisemblable certes, mais c'est une fiction qu'il faut accepter comme telle. Film très bien réalisé par Hathaway dans un beau noir et blanc, avec un langage cinématographique très étudié, et de bons acteurs, avec des décors parfois impressionnants des vieilles demeures anglaises. Les dialogues sont de qualité, le scénario suit sa propre logique, irréaliste, surréaliste, et qui atteint le fantastique poétique.
une féérie, un conte à la fois historique et fantastique, mieux : un songe onirique qui vous transporte dans l'univers surréaliste si cher à andré Breton. Ce film qui traite de l'amour fou est un chef d'oeuvre absolu du même niveau que les films de Albert Lewin (pandora) ou de Losey (le Messager), c'était d'ailleurs le film préféré de hathaway lui-même (parmi ses 66 réalisations). Peter Ibetson connut un bide noir aux USA mais fut un triomphe en France ! On aimerait que ce film sorte en B-R , totalement restauré. (l'ed. DVD Wilde side est correcte, sans plus)
Je ne sais pas si "Peter Ibbetson" est le meilleur film de Henry Hathaway. Mais il ne doit pas en être très loin, en partie grâce à son histoire que j'ai rarement connu aussi romantique et à une réalisation très poétique et qui marque les esprits - notamment en ce qui concerne les séquences des rêves qui sont magnifiquement filmées . Quant à Gary Cooper, il est franchement exceptionnel à travers son personnage qui est aussi un des plus beau qu'il n'est jamais posséder. En bref, on est en présence d'un immense chef d'oeuvre qui possède en plus un photographie et des décors inoubliable. A découvrir absolument.
"Peter Ibbetson" s'il est aujourd'hui reconnu comme un chef d'œuvre, demeure un film relativement méconnu d'Henry Hathaway. Un Henry Hathaway certes éclectique tout au long de sa carrière mais dont la marque de fabrique s'est plutôt construite autour des films d'aventures et du western en particulier. On peut donc être surpris de le retrouver aux commandes de ce film onirique qui le sort de son registre habituel où il fait preuve d'une sensibilité tout à fait raccord avec le sujet. A sa sortie aux Etats-Unis, le film a été incompris notamment en raison du contre-emploi de Gary Cooper qui avait par ailleurs imposé Henry Hathaway avec lequel il avait juste auparavant tourné "Les trois lanciers du Bengale". En France le succès a été immédiat et récupéré par les surréalistes qui ont largement contribué à l’élever au rang de film culte. Il faut dire que le thème du roman de George Du Maurier (grand père de Daphné) était propre à enflammer les passions. L’amour prenant ses sources dans l'enfance, forcément non consommé peut être vu comme la quintessence du véritable amour fou et ainsi par le rêve se prolonger au-delà de l’absence et même de la mort. On comprend assez vite ce qui a pu exciter l’esprit tortueux de la bande à André Breton. Bertrand Tavernier rappelant le stress d'Hathaway inquiet de ne pas être à la hauteur du roman, souligne la sobriété de sa mise en scène qui n'agrémente pas le propos d'effets cherchant à surligner la tonalité fantastique du film. Ainsi, la scène d’ouverture est tout simplement somptueuse et déchirante avec ces deux enfants que les adultes forcent à se séparer. Tout est dit et l’on comprend que rien ne pourra séparer deux êtres qui s’aiment et qui s’aimeront d’autant plus qu’ils ne pourront donner libre cours à leur passion. Le film bascule dans le fantastique quand Cary Cooper se retrouvera en prison après la tentative des deux amoureux d'enfin concrétiser leur amour qui se soldera par un drame. Les deux amants qui en vérité ne le sont pas, ont appris à rêver en commun et par l’esprit. Ils poursuivront leur relation platonique qui ne sera gâchée par aucune trahison ou lassitude, chacun sachant que c’est le plus souvent par l'usure des corps que toute liaison finit par se briser. L'ensemble beau et délicat est formidablement bien servi par le couple que forment Ann Harding et Gary Cooper. On remarquera la présence de la toute jeune Ida Lupino. Dans les bonus du DVD Bertrand Tavernier et Noël Simsolo retracent la carrière d’Henry Hathaway, lui rendant la place qui est la sienne juste derrière les grands maîtres que furent les Fritz Lang, John Ford, Billy Wilder, Otto Preminger, Alfred Hitchcock ou John Huston.
Cela commence déjà par une musique envoûtante. La symphonie du drame. Cela continue par une première partie assez bouleversante, la séparation des enfants et ensuite cela devient magique avec la rencontre et les rêves. L'histoire est superbe. Gary Cooper est malicieux et malheureux. Le drame de l'amour ne peut être évité et j'ai eu l'impression parfois d'être devant un film de Chaplin avec la façon dont il filme les amants. Ils veulent rattraper les moments de vie qui leur ont été ôtés. Mais comme dit l'héroïne: "nous avons été trop près du paradis". La partie onirique est vraiment belle, une symphonie de l'amour et du souvenir. C'est superbe.
Quel film incroyable ! Il pourrait avoir été fait hier puisque l’action se passe au dix-neuvième siècle…Ce serait le grand public qui manquerait ; comme il a plus curieusement manqué à sa sortie en 1935. Ce film est quasiment dépourvu de défauts, demeure et demeurera un pur joyau du septième art. Lorsque l’on a vu une vingtaine de films d’Hathaway , il y a de quoi être surpris car tous ses films sont loin des d’être des chef-d’œuvres en dehors de quelques coups de maitre. Avec Peter Ibbetson Hathaway démontre qu’il aurait pu faire beaucoup mieux qu’une dizaine de très bonnes réalisations. Il existe peu de films parlants traitant du romantisme rêvé et celui ci va aussi loin qu’il soit possible sur le sujet frôlant ; même le surréalisme, sans y tomber, ce qui en fait tout son prix. Quelle sobriété dans le jeu de G Gary Cooper ! il retient ses émotions tout en les rendant évidentes. Quelles beautés dans le rendu des décors mis en place ! Hathaway du y penser 20 ans plus tard en filmant les grands espaces du ‘jardin du Diable’’. Quels plaisirs de retrouver dans la mise en scène les souvenirs du passé ou les images exprimant les souffrances communes ressenties à travers les mêmes rêves ! Peter Ibetson a forcement des connotations métaphysiques voire religieuses…Il me paraît difficile à un athée parfait de ressentir l’éternité contenue dans le film mais la rigueur de la mise en scène et la force des sentiments dégagés ne devraient laisser personne indiffèrent.
"Peter Ibbetson" est l'adaptation d'un roman à succès du 19ème siècle. L'histoire d'un amour fou que rien n'arrête. Ce qui frappe 70 ans après sa réalisation, c'est qu'il n'a vieilli du tout. Un jeu d'acteur tout en retenu, la photographie éblouissante du film et une mise en scène subtile qui évite avec grace toute les lourdeurs généralement communes aux grandes histoires d'amour. Une romance qui commence d'ailleurs très tardivement si on regarde bien. Henry Hathaway est enfin un technicien hors pair, la séquence des personnages traversant les barreaux de la prison reste une enigme de réalisation pour un film de 1935. Aujourd'hui grand classique du cinéma, le film fut pourtant un échec à sa sortie sauf en France.
Quel film superbe ! Que ce soit l'histoire émouvante, et surtout la mise en scène onirique et pleine de poésie, ce film est un véritable chef-d'oeuvre.
Il y a certains films, rares, qui sont touchés par la grâce : Peter Ibbetson est l'un d'entre eux. Réalisé par Henry Hathaway , dont la réputation ne le place pas parmi les plus grandes signatures du cinéma hollywoodien, il fait figure de chef d'oeuvre ( à la fois du cinéaste et du cinéma tout court). Tiré d'un roman de George du Maurier écrit au XIX siècle, il nous conte l'histoire d'un amour fou, irréel entre deux êtres qui se connaissent dès l'enfance sont séparés par les circonstances et qui se retrouvent par hasard, qui se perdent de nouveau mais se retrouvent dans le rêve. Hathaway qui avait la réputation d'être tyrannique sur les plateaux de tournage, mais d'être charmant à la ville , surprend ici en parvenant à accomplir un film d'une poésie et d'un romantisme dont on ne le pensait pas capable. Il rejoint ici les plus grands cinéastes hollywoodiens dans ce qui est selon moi, son meilleur film. Tout cinéphile de cinéma du patrimoine verra Peter Ibbetson, qui eut un très fort écho lors de sa sortie en France en 1935. Aux usa ce fût un bide. ..
Les violons sont de sortie. On va pleurer dans les chaumières. Peter Ibbetson est un pur mélo, une ode à l'amour éternel, par-delà la mort, qui a complètement emballé les surréalistes à l'époque de sa sortie. On y voit aujourd'hui un lyrisme romantique, qui prend une dimension fantastique sur la fin, à grand renfort d'images ouatées. C'est angélique à souhait. On se laisse emporter ou pas, selon l'humeur. Pour faire passer cette pilule céleste et onirique, pas de meilleur guide, en tout cas, que Gary Cooper, toujours parfait en héros naïf au grand coeur.
Je reste malheureusement insensible à ce film, je n'y vois aucune poésie , les deux gosses du début jouent comme des pieds , Gary Cooper est un grand benêt , les scènes de rêve/réalité n'ont rien d'exceptionnelles. Le sujet était en or, dommage que Mankiewicz où David Lean ne l'aient pas réalisé. Remarquez qu'on peut remercier Henry Hathaway d'avoir compris la médiocrité de son film en ne réalisant qu'après sa sortie que des westerns.
Un amour fou, de la tendre enfance jusqu'à la mort. Les décors oniriques, magnifiques, des rencontres entre les amoureux dans la dernière partie du film donnent une atmosphère de conte de fée. Un grand film, à voir., tendre, lumineux, le tout bien rythmé et non dénué d'humour. On est pris du début à la fin par cette histoire romantique qui touche au fantastique.