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Estonius
3 484 abonnés
5 453 critiques
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5,0
Publiée le 23 octobre 2014
Un enchantement, se déguste comme une friandise, à part une ou deux scènes un peu lourdes (on remarquera les contorsions pour contourner le code Hays), c'est quasiment parfait, le film trouve tout de suite son ton, et Veronika Lake est tout simplement exceptionnelle, laissant loin derrière les pourtant excellents Fredric March et Susan Hayward. La réalisation est soignée, le montage efficace, les dialogues savoureux, et si les effets spéciaux peuvent paraître ringards, cela n'a strictement aucune importance (au contraire, ça nous fait un côté "petit charme désuet"). Un film qui nous met de bonne humeur !
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12 478 critiques
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3,5
Publiée le 11 août 2013
Entre celui de Marilyn Monroe et celui de Jean Harlow, il exista un autre « extrèmisme » . Ce fut la superbe Veronika Lake, qui sut imposer sa cèlèbre coiffure « peekaboo-bang », dissimulant la moitiè de son visage! Une vamp idèale qui nous enchante agrèablement et que Renè Clair utilisa fort bien dans l'archi cèlèbre "I Married a Witch" aux côtès de Fredric March et de la jeune Susan Hayward qui conquiert peu à peu ses galons de star! Le tournage entre les deux comèdiens fut pourtant très agitè car la grande compètence de March s'accordait mal à la sensibilitè intuitive de Lake! Employè par la RKO, c'est Roy Webb qui compose la musique de ce classique joliment imaginè et ècrit, qui n'est pas sans points communs avec la sèrie mythique des sixties: "Bewitched". "I Married a Witch", c'est donc une fantaisie comico-fantastique comme les aime Renè Clair que le cinèaste dèlivre avec lègèretè à son public qui en avait bien besoin en 1942...
Si elle n'est pas l'irrésistible comédie fantastique que j'espérais, « Ma femme est une sorcière » ne démérite pas pour autant. Oh bien sur que les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux et que l'on pouvait espérer quelque chose de plus inventif, plus original. Reste que Veronica Lake est charmante en sorcière amoureuse, que le couple qu'elle forme avec Fredric March est charmant, que les situations sont souvent charmantes, que nombre de répliques sont charmantes... Bref, une oeuvre peut-être un peu mineure dans la carrière de son auteur (quoique), mais qui n'en demeure pas moins sensible, alerte et très agréable... Vous l'aurez compris, en un mot : charmant.
Une comédie américaine des années 40 aux relents de fantastique habilement gérés. Le film est singulièrement court et ne développe pas énormément ses personnages (hormis les deux principaux), mais il fait preuve d'un solide dynamisme et parvient sans peine à capter l'intérêt du spectateur. Certes, nous étions dans une période où a technique était encore rudimentaire, mais l'ensemble est loin d'être dénué de charme et constitue un agréable divertissement.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Pour cela il faut attendre parfois plusieurs centaines d’années pour l’assouvir.
Un père et sa fille propulsés au vingtième siècle voient peu à peu s’étioler leurs déterminations vengeresses de départ.
L’époque est agréable, le vin est bon. Le père se grise d’alcool, la fille n’est pas insensible au charme du maître de maison. Devant de telles impressions la vengeance se trouve reléguée au rang d’une vilaine colère.
Œuvre pleine charmante, naïve et spontanée « Ma femme est une sorcière » se situe dans la période américaine de René Clair cinéaste parachuté paradoxalement performant dans un cinéma joyeux, maillon important d’un genre plébiscité par un public friand de comédies Américaines.
Véronika Lake la mèche dans l’œil est une sorcière virevoltante, un petit bout de femme bondissant de pièce en pièce troublant profondément le conformisme obscur d’un politicien sur le point de faire un mariage sans éclat.
Un climat sympathique réduisant en poussière les tristes moments précédant l’entrée en guerre du grand Sam.
Une heure de pure plaisir, qui vous en mettra plein la vue ! L'histoire est vraiment chouette à suivre, et pourra plaire à tout le monde. Les effets spéciaux sont bluffants pour l'époque. Les acteurs sont brillants, l'humour est parfaitement dosé, la narration est maîtrisée,... Bref, à regarder seul, entre amis ou en famille... Et au plus vite !
Ce film m'a vraiment plu ! L'histoire est absolument charmante sans traîner en longueur (1h15 de film)! De plus, les acteurs jouent de manière juste sans verser dans l'exagération excessive et rendre le film cucul ! Les effets spéciaux sont vraiment très réussis et cela aide le spectateur à se plonger dans l'histoire . spoiler: Personnellement, j'ai cru déjà être arrivée à la fin à un moment de l'histoire mais un rebondissement de dernière minute change les choses à la toute fin ! Un film vraiment très sympathique donc !
"Ma Femme est une sorcière" est une comédie fantastique bien agréable à suivre. L'histoire est assez rigolote et Veronica Lake fait une performance très sympathique dans le rôle d'une sorcière romantique. La mise en scène a par contre un peu vieilli, mais cela n'empêche pas de prendre du plaisir devant ce film que le cinéaste français René Clair avait tourné au Etats-Unis au début des années 40.
Petit film gentillet qui pourrait s’apparenter à une bluette si ce n’était le fantastique un peu désuet et charmant au final qui serait comme les effets spéciaux de Jason à ceux du parc jurassique
Petit bijou du cinéma hollywoodien des années 40, ce film est une délicieuse comédie fantastique rythmée et interprétée avec brio par tous les acteurs, avec la sublime Veronica Lake en tête, très classe et mystérieuse dans ses robes glamour.
Une belle curiosité que ce film tourné en 1942 et toujours aussi efficace! René Clair a commencé sa carrière à l'aube du cinéma, il avait déjà pas mal d'expérience début 40 ! Quand on voit le résultat de « I Married a Witch », on comprend difficilement pourquoi on retient moins son nom que celui de Howard Hawks ! « L'impossible Monsieur Bébé » certes impressionnant et fort sympathique n'est cependant en rien supérieur à ce « petit » film trop injustement oublié. Parmi les nombreux atouts de cette oeuvre : Véronica Lake qui est sublime ! Dès la première scène où elle apparaît « visible », on tombe sous le charme ! Cette séquence est d'ailleurs particulièrement amusante : la rencontre de ces deux personnages principaux dans cet hôtel en feu est « explosive » ! Ce duo avec Fredric March fonctionne à merveille ! Bien qu'il s'agisse d'une comédie, certaines situations sont assez macabres, ce qui en fait une oeuvre peu singulière ! La rencontre d'un cliché qu'on transpose dans le monde moderne, une idée qui inspirera bon nombre de cinéastes par après ! Le fait de lier le côté fantastique et absurde à la politique est également très amusant ! Une douceur qu'on peut associer, sans difficulté, au Grand Cinéma !
Quelle déception ! Je conservais de ce film un souvenir délicieux, mais il a terriblement mal vieilli. Seul Véronica Lake tire son épingle - et sa somptueuse chevelure - du jeu. Frédéric March n'a aucun charisme. Il aurait fallu un Cary Grant pour sauver son rôle assez niais. Quant au scénario, il est franchement faiblard. Sur un thème en or, l'imagination n'est pas au rendez-vous. Le succès remporté par ce film lors de sa sortie nous permet de mesurer les changements survenus dans tous les domaines. Difficile même de lui trouver un charme rétro. Bien des oeuvres des années quarante ont beaucoup mieux tenu le coup.
Ce n'est pas toujours bien fait ou bien écrit, sans que cela soit ridicule ou désagréable. L'histoire semble aller très vite, parfois bâclée et les moments plus passionnels, plus romantiques ne sont pas dénués de défauts du coup, l'histoire d'amour manque de charme. Ce qui n'est pas le cas de Veronica Lake, absolument envoûtante, charmante, délicieuse en tant que sorcière amoureuse. Ce qui est plus réussi par contre, c'est le côté comédie. Beaucoup de situations assez cocasses qui parviennent à nous faire sourire, surtout le final !!
Malgré des films considérés souvent à tort comme étant "à petit budget", René Clair est, avec Jacques Tourneur, sans doute un des rares réalisateurs français à avoir laissé une trace dans le cinéma anglo-saxon des années 40-50. Un des meilleurs exemples, étant l'adaptation du roman de Thorne Smith "The passionate witch" avec pour actrice principale, la resplendissante Veronica Lake, dont la coupe de cheveux légendaire inspirera prés d'un demi-siècle plus tard un certain Steven Spielberg pour son personnage de Jessica Rabbit. Un petit bijou du cinéma fantastique à redécouvrir et à consommer sans modération.