Jadis condamnés au bûcher pour cause de sorcellerie, Jennifer et son père ont lancé une malédiction sur la descendance de leur accusateur: elle ne connaitra, au long des siècles, que des mariages ratés. Au moment où le dernier de la lignée Wooley s'apprête à épouser une brune acariâtre et à postuler au poste de gouverneur, le duo de sorciers intemporels fait son apparition. La finalité de cette comédie fantastique et sentimentale de René Clair est de convaincre l'héroine-sorcière (Veronica Lake), dès lors qu'elle renoncera à sa veangeance ancestrale, qu'il est bien plus agréable d'être une femme amoureuse qu'une sorcière. Le film de Clair est décevant. Il apparait à beaucoup d'égards vieillot; en premier lieu parce qu'il ne possède pas cette causticité et cette modernité, en matière de moeurs notamment, qu'on trouve dans les comédies contemporaines des Lubistch et autres Wilder. Cela se ressent sur le duo que forment Veronica Lake et Frederic March, trop sage, trop fade, malgré le sex-appeal de l'actrice. Et puis, surtout, le scénario n'est pas très malin ni astucieux, dont la fantaisie relève essentiellement, au moyen d'habiles trucages, des manifestions du reste plutôt enfantines des pouvoirs de ces ensorceleurs père et fille. Faute d'impertinence et d'une réelle extravagance, la comédie ne fait même pas sourire.
Ma sorcière bien aimée avant l'heure. Charme et effets spéciaux minimes et surannés. Le tout doublé d'une critique de la politique et du mariage arrangé. Daté mais plaisant.
Ma femme est une sorcière, une délicieuse comédie signée René Clair. Moi, c'est simple, j'ai adoré ce film. Comment diable, Veronika Lake n'a-t-elle pas fait une plus grande carrière au cinéma. Cinq films et puis s'en va, dont l'incontournable "Dahlia bleu" ? Dieu seul le sait. En tous les cas, en sorcière romantique et espiègle, elle vaut son pesant d'or. René Clair sait qu'il tient là une actrice formidable et axe peu à peu son film autour de son personnage. Avec quel bonheur ! Le film n'a pas pris une ride.
Un film d une heure quinze avec un rythme endiablé. Avec la mutine veronica lake. Pas besoin d effet spéciaux 3d pour réussir un film. Un scénario d enfer, une jolie sorcière, un rythme endiablé...quelques quiproquos.. un vrai régal.
Comédie légère bienvenue en ces temps de restrictions de guerre, I Married A Witch est malheureusement très alourdi par le code d'autocensure de l'époque. 3/4 de siècle plus tard, le film reste un agréable petit divertissement à voir à la TV.