« Lettre d’amour » est l’archétype du cinéma grand public mixé avec le théâtre de boulevard dont il apporte quelques tares comme l’absence de véritables préoccupation de mise en scène, excepté la scène du quadrille, des dialogues et quiproquos servant essentiellement au rythme que le montage et les visuels n’apportent clairement pas. Si le trio central, Odette Joyeux, François Périer et Simone Renant s’en tire plutôt bien, les autres n’ont pas quitté les planches, livrant un jeu grotesque qui passe mal à l’écran. Film réalisé sous la surveillance pointilleuse de la censure de Vichy, il s’efforce de ne heurter personne. Ainsi, les analyses sociale, sociétale et politique sont inexistantes. Comme l’ensemble a vraiment vieilli, il vaudrait mieux ne pas perdre son temps à visioner cette platitude.
Un beau casting et ça joue bien en revanche la réalisation a vieilli et le scénario n'a pas un énorme intérêt. Un film d'occupation qui ne pouvait déranger personne.