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Merytamon
23 abonnés
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4,5
Publiée le 6 septembre 2013
Un très beau film qui reconstitue parfaitement le déroulement de cette affaire qui ne s'est jamais véritablement terminé. Un immense bravo au très regrettè Michel Serrault dans la peau de Dominici, on ne peux que se prendre de pitié pour cet homme innocent qui sera accusé par ses propres fils car son seul tord c'est d'habiter non loin de la scène de crime, et de ne pas toujours être forcément très loquace avec les gens qui l'entoure, on notera également la remarquable prestation de Michel Blanc dans la peau de ce commissaire prêt a tout pour prouver la culpabilité de ce petit vieux inoffensif et du prometteur Thomas Jouannet dans le rôle du journaliste qui cherche par tous les moyens a faire éclater la vérité et qui va se prendre d'affection pour cet innocent accusé a tord ! A voir au moins une fois !
Excellente critique de Patou 51. Tout est dit : le film est un tissu de fadaises inspirées du livre de William Reymond, pseudo-journaliste d'investigation, qui a entortillé le petit-fils de Gaston Dominici, fils de Gustave et d'Yvette, qui a voulu à tout pris réhabiliter son grand-père. Le livre de Reymond est un monument de contre-vérités (photos qui ne prouvent rien, inventions de toutes pièces, mensonges patents......) et il a fait rire tous ceux qui connaissent un tant soit peu l'affaire Dominici. Que le vieux Dominici n'ait pas été le seul assassin, c'est possible, mais les coupables appartiennent sans aucun doute possible au clan Dominici : totalement ivres ce soir-là, irrités par la présence des Drumond sur leur terre, ils ont été capables de tout. Que le père leur ait donné un coup de main pour achever la besogne est possible.... Qu'il se soit accusé à leur place, plausible.... Pour le reste, les agents secrets....., c'est une chapelet d'inepties. Chose toute simple : comment imaginer, en pleine guerre froide, qu'un commando de tueurs soit parti d'Allemagne, ait traversé l'Allemangne, la Suisse pour arriver en France, à bord d'une Cadillac couleur lilas, qu'on les ait laissés passer allègrement aux frontières, que personne, à Digne ou dans la région, ne les ait vus....... Rien que ce simple bon sens annihile totalement la thèse.
je ne connaissais pas l'affaire dominici j'ai vraiment été bluffer l'histoire est prenante on prend pitié pour ce petit vieux a qui le sort va s'acharner sur lui on s'ennuie pas une seconde réalisation et mise en scène remarquable et michel Serrault joue à la perfection son personnage
Ce film est un tissu de sottises. Je ne perdrai pas mon temps à le commenter. Juste une chose. On sait de façon certaine que la carabine qui a servi aux meurtres appartenait aux Dominici. Et d'ailleurs, ce n'est pas Gaston Dominici qui a trouvé l'éclat de crosse, mais les policiers, en déplaçant le corps de la petite, mais on n'est plus à une sottise près. Donc, imaginez un commando de quatre tueurs professionnels, venus de l'Est, qui débarque dans le sud de la France pour tuer Drummond. On pourrait penser qu'ils sont armés de pistolets équipés de silencieux. Non, ils n'ont pas d'arme, ils vont chercher une vieille carabine dans la ferme à côté. Comment savent-ils qu'il y a une carabine chez les Dominici ? Demandez au réalisateur ! Deux pantalons ont été lavés juste après le crime, ils séchaient dans la cour : il me semble qu'on a oublié dans parler dans le film, etc. Ce film fait passer Gaston Dominici pour un agneau, qui n'aurait jamais donné une gifle à ses enfants ou tué une sauterelle. Quelle rigolade ! c'était un type violent, un tyran domestique. Ecouté les témoignages de ceux qui l'ont connu. Il a pendu son chien à un arbre et le fouettait. Il frappait le museau de son cheval à coup de pierre. Il maltraitait ses chèvres. Il a chassé des campeurs à coup de fusil, etc.
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3,5
Publiée le 27 avril 2022
Le 5 août 1952, la famille Drummond est retrouvèe assassinèe au bord d'une route des Alpes de Haute-Provence! Commence alors l'une des affaires criminelles les plus connues du siècle dernier! Après une enquête de plusieurs mois, Gaston Dominici, dont la ferme se situe pas loin du lieu du crime; est accusè du meurtre de ses deux fils! Quarante-cinq après les faits, Pierre Boutron et Odile Barski reprennent l'enquête de zèro et tente de dèmontrer, avec l'aide de William Reymond et Alain Dominici, l'innocence du patriarche! Ce tèlèfilm en deux parties propose une relecture des faits avec un èblouissant et bouleversant Michel Serrault, passionnè par ce fait divers mythique des fifties! Ce n'ètait pas seulement un immense acteur, c'ètait plus que ça, avec une dimension qui èmeut! Michel Blanc est plausible en commissaire « Javert » . Tout comme l'excellente et trop rare Julie Delarme! En revanche Thomas Jouannet & Armelle Deutsch semblent un peu fade à côtè d'eux! Le tournage, à quelques kilomètres des lieux du crime, ajoute à l'authenticitè! En tout cas cette adaptation tèlèvisuelle n'a pas à rougir de la version cinèma avec l'inoubliable Jean Gabin! C'est bien interprètè et joliment reconstituè...
Un film qui reprend le célèbre fait divers des années 70. Michel Serrault est très bon , campant bien le vieux patriarche , même si il n'arrive pas à faire oublier le génial Jean Gabin de la 1ere adaptation. Une réalisation sobre et efficace.
Un travail soigné sur la reconstitution de l'affaire, porté par ses acteurs principaux et en premier lieu un Michel Serrault toujours impeccable. Le téléfilm restitue avec beaucoup de justesse l'emballement médiatique autour de ce drame, la folie qui semble s'être emparée de tout le monde à cause de ce crime. L'on peut discuter de certains choix scénaristiques "opportunistes" par rapport au déroulé des faits et de l'enquête, qui ne rendent pas forcément toute l'opacité de l'affaire et simplifient un peu les choses, ainsi que de certaines options de casting pas forcément à la hauteur. L'ensemble n'en demeure pas moins captivant et efficace.
Cette nouvelle adaptation cinématographique de l'affaire Dominici (survenue en août 1952) en un téléfilm de deux parties s'avère beaucoup plus fouillée et complète que la version de 1973 qui devait beaucoup à l’interprétation de Jean Gabin. Nulle question pourtant de blâmer ici le premier film. En effet, de 1973 à 2003, la connaissance de l'affaire a beaucoup évoluée. Elle méritait bien par conséquent qu'on la remette au goût du jour. L'interprétation de Michel Serrault est bouleversante. Elle nous montre un Gustave Dominici qui, en dépit de sa dureté et de son cynisme apparent, s'est révélé complètement déstabilisé et blessé par les accusations pesant sur ses épaules. Jeté en prison, éloigné de sa propriété et des siens, manipulé, il voit sa famille presque décimée par le fiasco judiciaire dont elle est victime, entre trahisons et larmes de souffrance. Fiasco en partie due au comissaire Sébeille, soucieux de son prestige personnel. Dans ce rôle, Michel Blanc ne déçoit pas. Le personnage fictif de Lucas Fabre (brillamment interprété par Thomas Jouannet) symbolise quant à lui tous ceux qui ont contribué à approfondir l'enquête et à réhabiliter Gustave Dominici aux yeux de la justice française, permettant finalement sa sortie de prison. Outre cela, le téléfilm a cet avantage non négligeable qu'il propose un scénario solide concernant le potentiel déroulement de l’assassinat des Drummond et notamment celui de Jack, le père, pas si net qu'il n'y parait ! Si la version de 1973 fournissait une bonne approche des faits avec une panoplie de grands acteurs hélas disparus (les scènes d'audiences au tribunal étaient plus puissantes avec Gabin), celle de 2003 se révèle cependant indispensable pour connaître le déroulement et les rouages de l'affaire dans un plus grand détail. Je vous le conseille.
Pour une fois un excellent téléfilm sur un fait divers majeur dans l"histoire de la justice française de l'après-guerre. On ne saura jamais vraiment la vérité dans cette histoire qui mèle guerre froide, espionage industriel, vengeance, querelle familiale... Un duo d'acteurs Blanc / Serrault excellent avec une myriade de bons interprètes autour. Une histoire passionante.