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Musomuse
9 abonnés
237 critiques
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4,0
Publiée le 14 juin 2021
Film touchant, avec de super passages d'émotions. C'est pas forcément évident dès le début mais ça va que en s'améliorant une fois arrivé au bout du métrage.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 24 février 2021
Y'aura t'il de la neige à Noël? est un film presque irrémédiablement ennuyeux. Il n'est pas divertissant et il n'est pas innovant. Ce n'est pas du grand art et il est simplement disons digne. Mais à mon avis cela ne vaut pas la peine d'investir deux heures de votre vie pour le voir. Cela vous endormira-t-il peut être car il a fait tous pour ca en tous cas. Quand a savoir s'il y aura de la neige à Noël je ne le sais toujours pas...
Premier long-métrage de Sandrine Veysset, Y aura t’il de la neige à Noël ? connut un succès critique et public surprise à sa sortie en 1996 (Prix Louis Delluc, César de la meilleure première œuvre, près de 800000 entrées en salle). La réalisatrice nous plongeait alors au cœur d’une ferme du sud de la France, où une femme aimante tentait bon gré mal gré de rendre la vie plus belle à ses sept enfants. Tourné au fil des saisons, depuis l’été jusqu’à l’hiver, ce film débute dans une atmosphère d’apparent bonheur, évoquant une ambiance communautaire et néo-hippie, avant d’évoluer spoiler: vers des séquences de plus en plus oppressantes, alors que rode la figure d’un père de famille égoïste, douteux et violent. Vu d’aujourd’hui, cette œuvre originale et intéressante nous interpelle par la mise en avant de thématiques très actuelles, telles que spoiler: la masculinité toxique ou le poison de l’inceste.
Un exploitation maraichère dans le Midi. Un couple, de ceux qui ont quitté la ville pour changer de vie, y travaille durement au long des saisons. Pendant les vacances, ses sept enfants sont mis à contribution. Cette évocation naturaliste d'une vie de famille aux champs se double d'une ode à l'amour maternel. Car, au-delà du récit très simple et très vrai d'une existence rurale, le film de Sandrine Veysset est le portrait édifiant d'une mère aimante, d'une "mère courage", lequel portrait prend d'autant plus de relief qu'il s'oppose à celui du père, homme détestable et despotique (Daniel Duval, toujours là quand il faut jouer les sales types!). Le conflit entre le père et sa famille détermine, en l'absence d'une intrigue quelconque, le contenu dramatique du film. L'âpreté de la mise en scène et la brutalité latente, parfois épidermique, des rapports ne sont pas sans rappeler le cinéma de Maurice Pialat. Mais, quoique convaincu par l'authenticité des personnages, je n'ai pas été véritablement touché par le sujet, la sensibilité et la sincérité de l'autrice, par cette admirable osmose entre une mère et ses enfants. Le public féminin y sera sans doute moins indifférent.
Le degré de servitude d'une femme belle forte mais totalement dépendante de son mari. Ce film m'a beaucoup ému. La condition féminine des femmes de la campagne , la dureté de la vie, l'amour pour ses enfants...... Les conditions de vie me rappellent celles des années 70 dans la région du Lot et Garonne. Ce n'est pas un grand film mais on est touchée par la pugnacité de cette famille laissée à l'abandon par ce père autoritaire et machiste.